L’ancien président de la chambre d’instruction du FPF félicite le travail du PSG et de Jean Claude Blanc
Le PSG a pendant de nombreuses années été au centre des débats et des discussions du fairplay financier après des mercatos extrêmement dépensiers, comme en 2017 avec près de 400M€ d’achat suite aux arrivées de Kylian Mbappé et Neymar Jr.
Interrogé par l’hebdomadaire le Journal du Dimanche, l’ancien président de la chambre d’instruction du FPF, Yves Leterme, explique pourquoi est ce que ce modèle a disparu et félicite l’excellent travail du Paris Saint-Germain, tout particulièrement de Jean Claude Blanc. Extraits choisis.
À la question posée sur les raisons du fait que le Fairplay Financier a été plombé, l’ancien président de la chambre d’instruction du FPF explique que le COVID est majoritairement dû à cela et non à la décision du TAS concernant le cas de Manchester City :
« Le Covid , surtout. Que fait-on quand 80 % des clubs sont en déséquilibre à cause d’un facteur extérieur que personne n’a vu venir ? Mais, selon moi, le TAS ne correspond pas à ce qu’on est en droit d’attendre en matière d’arbitrage. Il a conduit à décrédibiliser les sanctions. L’impression donnée, c’est que les règles n’étaient pas bien appliquées. Que le système permettait à Manchester de s’en sortir facilement. Je reste convaincu que le dossier PSG est très solide, j’avais un autre sentiment sur Manchester.«
Yves Leterme est revenu aussi sur la difficulté à déterminer la valeur des contrats avec les parties liées comme pour le PSG et Manchester City. Il a aussi donné ses explications sur le fait d’avoir approuvé le dossier du Paris Saint-Germain en 2018 :
« Les parties liées ? C’était d’autant plus dur que les sociétés spécialisées nous donnaient des chiffres totalement différents. Pour des raisons de méthodologie, de définition… Mais quand même, les résultats étaient à la limite du compréhensible.
Enfin l’ancien décideur du FPF met en avant l’excellent travail des Rouge & Bleu malgré les énormes dépenses :
« Les dirigeants parisiens soumettaient des chiffres où ils rentabilisaient la montée en puissance du club. Et ces objectifs étaient respectés. Je ne suis pas sûr non plus que ces grandes dépenses soient faites à fonds perdu. Le retour sur investissement est énorme. Même avec Lionel Messi, il n’y aura, à mon avis, pas beaucoup de pertes grâce à la rentabilisation de l’image.«