La revue de presse PSG

Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce mardi 12 avril 2016.

« Un 2-2 contre City dessine une montagne moins vertigineuse qu’un résultat identique contre le Barça, par exemple, pour n’évoquer que les expériences vécues, estime L’Equipe. Mais pourquoi les Citizens y parviendraient-ils davantage qu’au Parc, où ils n’ont tenu le ballon que pendant 36 % du temps ? Ils ne doivent leur salut qu’à leur réalisme et à la maladresse parisienne. Jamais, cette saison, le PSG n’avait étalé un tel déchet et, avec ou sans Verratti, il est capable de mieux, beaucoup mieux, ce qui justifierait alors la thèse de l’accident. En revanche, si ce n’était pas le cas, si Paris plafonnait de nouveau au pied des demi-finales, botté cette fois par le «rival du Golfe», il y aurait comme des remous dans les hautes sphères parisiennes. L’avenir de l’entraîneur, récemment prolongé jusqu’en 2018, ne serait pas remis en cause, mais celui de la colonne vertébrale du vestiaire davantage. Un an plus tôt, Nasser al-Khelaïfi annonçait une «régénération» nécessaire de l’effectif. Là, ce sont carrément de nouveaux cadres qu’il faudrait installer au pouvoir car une telle élimination serait d’abord l’échec des leaders actuels. Une qualification, en revanche, nourrirait un peu plus les rêves de grandeur du projet qatarien. Mais elle ne le rassasierait pas. »

« Après ce premier acte, Laurent Blanc reste persuadé que Paris est une meilleure équipe que Manchester. Mais encore faudra-t-il en faire une démonstration plus éclatante, en convertissant en buts les occasions qui se présenteront, sans à son tour céder face aux opportunités adverses. En un mot : en étant réaliste, observe l’AFPSans mésestimer l’adversité mancunienne, l’entraîneur parisien veut donc continuer à croire que ses joueurs peuvent se montrer à la hauteur de l’enjeu. Que Zlatan Ibrahimovic fera oublier son penalty manqué à l’aller, qui aurait probablement changé beaucoup de choses s’il y avait eu but. Qu’Angel Di Maria saura apporter ce qui manque à Paris pour se sublimer à ce stade de la compétition. Que Serge Aurier lui donnera enfin raison après lui avoir fait perdre un premier pari osé. Un esprit de revanche animera donc Paris, ingrédient indispensable alors qu’il devra faire sans plusieurs cadres. David Luiz, suspendu, sera donc remplacé par Marquinhos. L’absence de Blaise Matuidi, également suspendu, pose en revanche plus de problèmes au milieu. Alors que Laurent Blanc espère un «miracle» pour Marco Verratti (pubalgie) convoqué dans le groupe mais qui n’a pu effectuer la mise en place collective, c’est Javier Pastore, présent dans l’opposition du soir, qui semble en mesure de pouvoir débuter, ce qui permettrait à Angel Di Maria de rester aux avant-postes, probablement en ce cas aux côtés de Zlatan Ibrahimovic et… Lucas, plutôt qu’Edinson Cavani. «We want more» (”nous en voulons plus”) clamait le slogan en anglais du PSG avant le match aller. «We need to do more» (”il faudra en faire plus”) sera sans nul doute le leitmotiv du retour. »

« C’est l’éternelle histoire du funambule. Devant, la réussite et éventuellement un nouvel horizon. Tout le reste se résume à la peur du vide, écrit Le Parisien. « Il faudrait un miracle pour que Verratti joue », a glissé hier Laurent Blanc en fin d’après-midi. Compte tenu de l’entraînement qui s’est déroulé une heure plus tard, cela n’en prend pas le chemin. Le milieu de terrain italien, absent des pelouses depuis le 20 février à cause d’une pubalgie tenace, n’a pas participé à l’opposition à 10 contre 10. Il s’est contenté de multiplier les courses sans changement de direction et sans toucher le ballon. (…) Pour accompagner Thiago Motta et Rabiot, Blanc dispose de trois options. La plus probable mène à Di Maria qui glisserait d’un cran par rapport à son poste de prédilection. L’option Pastore tient aussi la corde. Reste enfin la tentation Maxwell, habituel arrière gauche mais capable d’évoluer au milieu le temps d’une soirée. »

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