Mbappé : « Personne ne gâche mon plaisir »
Le PSG a concédé le match nul (1-1) ce soir contre Lens lors de la 34e journée de Ligue 1. Un résultat qui lui permet de s’offrir le titre de champion de France, le dixième de son histoire. Comme il l’avait annoncé avant la fin du match, le Collectif Ultras Paris a quitté le stade à la 75e minute afin d’aller fêter le titre à l’extérieur du Parc des Princes. Kylian Mbappé a commenté cette attitude.
« On est champions de France, c’est le plus important. C’est la dixième fois, on était très contents dans le vestiaire, on a fêté ça entre nous dans le vestiaire. On est parti le chercher. On a su se mettre à l’abri très tôt dans la saison, on n’a jamais été inquiétés par quelconque concurrent donc voilà on est très contents de cette saison en Ligue 1, lance l’attaquant du PSG en zone mixte dans des propos relayés par Le Parisien. Les supporters qui quitte le stade, ça gâche pas votre plaisir ? Non, personne ne gâche mon plaisir ! On fait beaucoup de sacrifices, on bosse tous les jours, On veut laisser notre nom dans l’histoire. Il y a toujours des circonstances dans des saisons, voilà, ça en fait partie aujourd’hui. Personnellement ça ne m’atteint pas. Moi j’étais très content de gagner. Il manquait la coupe pour une plus grande festivité mais le public était là hein. Je pense que les gens étaient contents. Ce n’est pas parce qu’une minorité de supporters est partie. Ils ne représentent pas l’ensemble des supporters du PSG. Ils représentent une minorité. Le stade était rempli, on était contents, on les a remerciés. «
L’attaquant du PSG qui a poursuit sur la protestation des Ultras. « Déçu de ce manque de partage ? Moi non. Peut-être qu’il faut le demander à d’autres joueurs. Moi je m’adapte. Ils veulent fêter ils fêtent, ils ne veulent pas fêter ils ne fêtent pas. Voilà. Ils ont été déçus, on les comprend totalement. La compréhension est totale mais ça fait quand même un mois que c’est passé. Ils ont voulu faire passer un message. Le club l’a compris, les joueurs l’ont compris. Après voilà c’est eu qui décident. On n’est personne pour les obliger à venir fêter.«