Nasser Al-Khelaïfi donne la valeur financière actuelle du PSG

À l’occasion de la célèbre conférence « Football Talks » qui réunit des invités de prestige autour du questionnement de l’avenir du football, le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi s’est exprimé pendant 1h30 et a partagé sa vision du ballon rond avec comme sujets évoqués, la gestion des dettes, son opposition à la « Super League » ou encore les plus-values chez les clubs en prenant son propre exemple.

« L’endettement est le danger principal pour le football »

Bien que le Paris Saint-Germain se soit vu sanctionner par l’UEFA, pour cause de non-respect des règles du fair-play financier, le dirigeant parisien a tout de même tenu à dénoncer l’endettement à outrance de certains clubs dans des propos relayés par RMC Sport :
« Ils ont une dette de 1,8 milliard d’euros, ce n’est pas sain. C’est le danger du football. Les gens restent quatre ou cinq ans en tant que président puis laissent la dette et cela devient un désastre pour un autre président. C’est ce qui se passe depuis des cycles et des cycles. C’est ce que nous devrions examiner et nous inquiéter car c’est ce qui peut détruire le football. Nous avons besoin de règles pour protéger les clubs aux dettes catastrophiques ». Comment ne pas y voir un petit tacle bien glissé, et les deux pieds décollés, envers le club Blaugrana.

« Nous sommes fermement opposés à la Super League »

L’actuel président de l’ECA poursuit en abordant le sujet de la « Super League » et explique encore une fois les raisons de son opposition à cette dernière comme le rapporte le journaliste pour CBS Sport, Ben Jacobs.
« Vous l’appelez la Super League. Je l’appelle la non-Super League. Le football doit être développé de manière à respecter les petits, moyens et grands clubs, ainsi que les fans… Certains clubs ne veulent pas que les clubs moyens deviennent plus grands. Ils ont peur de la concurrence. L’écosystème du football est plus grand que deux ou trois clubs. C’est très important. Le message a été envoyé à tout le monde : personne ne peut briser l’écosystème du football. Nous sommes fermement opposés à la Super League. On ne naît pas grand club. On devient un grand club. Il n’y a pas de groupe fermé pour les grands clubs ».

Nasser Al-Khelaifi évoque ensuite la nouvelle formule de la Ligue des Champions qu’il semble beaucoup plus apprécier et revient sur le rachat du Paris Saint-Germain en 2011 et la plus-value réalisée par QSI. « Cette nouvelle formule de la Ligue des Champions augmente le nombre de jeux de 150 %, ce format est déjà un succès avant même d’avoir commencé, les petits et moyens clubs rêvent d’accéder à la Ligue des Champions, les ventes mondiales à la télévision le montrent. Nous sommes unis dans le sens du développement du football, du respect des fans et des médias. C’est très important pour nous tous […] Nous avons acheté le club 70 millions d’euros. Aujourd’hui, il vaut plus de 4 milliards d’euros. Il y a des gens qui parlent de 4 milliards d’euros et qui nous envoient des offres. »

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