Pour Alex, le PSG a fait « une grosse erreur » en ne conservant pas Thiago Silva
Arrivé à l’hiver 2012, Alex aura été l’une des premières recrues importantes de l’ère QSI. Même si l’aventure a été de courte durée, le Brésilien garde d’excellents souvenirs de son passage dans la capitale française.
Arrivé lors du mercato hivernal 2012, tout comme Thiago Motta et Maxwell, Alex a été l’une des premières recrues expérimentés de l’ère QSI. Alors qu’il avait signé un contrat de deux ans et demi, le Brésilien de 40 ans était parti libre de tout contrat en 2014 à l’AC Milan. Et malgré sa courte expérience chez les Rouge & Bleu, l’ancien de Chelsea garde un excellent souvenir de son passage à Paris, comme il l’a déclaré dans un entretien à L’Equipe, où il revient également sur les joueurs marquants lors de sa période parisienne. Extraits choisis.
Son pire regret
« D’avoir quitté le PSG (en juin 2014). Je n’aurais pas dû. J’avais le respect de Laurent Blanc, il voulait me garder, et c’était le plus important. Même si le PSG allait recruter David Luiz, j’aurais eu du temps de jeu. J’étais en fin de contrat et le club ne me proposait qu’un an. J’en voulais deux. J’ai donc signé à l’AC Milan, mais j’ai souffert là-bas. L’équipe n’était pas bonne et j’ai regretté d’être parti car il y avait tout pour être heureux au PSG. »
Son meilleur partenaire en défense
« Thiago Silva. C’est le joueur le plus professionnel que j’ai côtoyé. Son problème, c’est qu’il n’aimait pas perdre. Après une défaite, il se murait dans le silence. Parfois, on rentrait ensemble en voiture, du Parc des Princes à la maison, et il ne décrochait pas un mot (rires). C’était chiant, mais c’est aussi pour ça qu’il est toujours au top. Il est compétitif et hyper pro. À la maison, il faisait des massages, de la récupération, du renforcement musculaire. C’était un exemple pour nous tous. Je n’ai pas compris pourquoi le PSG ne l’a pas conservé (en 2020). C’est une grosse erreur. »
Le joueur le plus sous-estimé
« Lucas Moura. Vous n’avez pas vu le vrai Lucas. Nous, on le voyait à l’entraînement. Il nous mettait la misère. Dans les un-contre-un, il était trop fort. Je me souviens que Maxwell changeait de côté pour ne pas se retrouver face à lui. Il nous impressionnait, mais en match, il perdait ses moyens. Il n’avait pas confiance, il ne savait pas où se positionner. Thiago Silva lui parlait souvent pour lui dire de se lâcher, mais aussi de se mettre entre les lignes. Mais ça ne marchait pas. On pensait tous qu’il serait un joueur beaucoup plus grand que ce qu’il est devenu. »
Le joueur le plus viril
« Blaise Matuidi. Il nous a tous énervés à l’entraînement. Dès que tu avais le ballon dans les pieds, il te tombait dessus. Il n’avait pas peur, ni d’Ibra ni de personne. Il était courageux, mais rugueux dans les duels. Il pouvait te faire mal. Mais en dehors, c’est un amour. »