PSG : Donnarumma dissipe les doutes autour de lui

Lors de la reprise le 4 juillet dernier et l’arrivée de la nouvelle direction sportive, le PSG a réalisé un changement majeur au poste de gardien de but. En effet, sous la houlette de Christophe Galtier, Gianluigi Donnarumma devient le portier numéro un des Rouge & Bleu. Une étape importante de sa carrière et de son aventure au Paris Saint-Germain.

Gianluigi Donnarumma est arrivé au PSG à l’été 2021 en provenance de l’AC Milan. Libre de tout contrat, le portier italien s’est engagé avec le club de la capitale sans qu’aucune indemnité de transfert ne soit déboursée par les parisiens. C’est à ce moment que Keylor Navas, alors gardien titulaire Rouge & Bleu, voit arriver une concurrence de poids. Une concurrence qui causera du tort aux deux hommes, jusqu’à l’erreur fatale de Donnarumma en huitième de finale de Ligue des Champions face au Real Madrid. Un pressing subi par le numéro neuf qui relancera Karim Benzema et ses coéquipiers, qui se qualifieront pour le tour suivant, au détriment des parisiens. Depuis, le gardien de but transalpin a connu des zones de turbulences avec le PSG mais aussi avec la Squadra Azzura. Une période de doute qui n’aide pas le portier d’1m96 à se remettre la tête à l’endroit, qui enchaîne quelques erreurs qui coûtent des buts au Paris Saint-Germain et l’Italie de Roberto Mancini. Malgré cette période passée, Donnarumma continue d’être confiant dans ses différentes prises de paroles, et se défend de toute responsabilité de l’élimination en C1 : « Le but n’était pas valable, mais nous aurions pu mieux gérer la suite. Nous savons comment cela s’est passé, je ne suis coupable de rien. Maintenant, il faut regarder devant nous, ce qui est passé est passé« . Face à la presse, l’ancien de l’AC Milan balaye d’un revers de main les doutes.

Le plein de confiance a été fait

Aujourd’hui, le PSG et plus précisément Christophe Galtier, a fait un choix clair : Gianluigi Donnarumma est le gardien de but numéro 1. Une situation attendue par l’Italien lorsqu’il déclarait en fin de saison dernière : « Je pense que ça ne se passera sûrement pas comme ça (la saison prochaine ; NDLR), parce que je pense que le club fera des choix« .

Une choix qui permet aujourd’hui a Donnarumma d’être psychologiquement dans de meilleures conditions et de vivre son aventure parisienne avec un poids en moins. Libéré de cette concurrence, l’Italien retrouve des couleurs, et est l’auteur de prestations plus qu’abouties, puisqu’il présente un bilan statistique honorable après dix journées de championnat. En effet, en Ligue 1 Uber Eats, Donnarumma compte six cleen sheats en dix matchs. Un chiffre parlant quand on sait que le gardien de but affiche 3,1 arrêts par match, avec un taux de 86% de réussite. Dans un autre domaine, le portier de 23 ans réalise près de 0,4 sorties par match, et un taux de réussite de … 100%. Avec également un pénalty arrêté, cette saison il est apparu trois fois dans l’équipe type de la semaine. Sur sa ligne et dans sa surface, Gianluigi Donnarumma semble s’être remis la tête à l’endroit.

L’ombre au tableau

Cependant, il existe un point sur lequel Donnarumma continue d’être pointé du doigt : son jeu au pied. Quand on se penche sur les chiffres dans ce domaine, on peut aisément constater que les critiques sont légitimes. En effet, en moyenne par match, le champion d’Europe 2020 avec l’Italie touche 32.5 ballons. Dans un collectif qui use énormément des sorties de balles propres et de circuits de passes travaillés, le gardien de but est forcément plus sollicité. En ce sens, Gianluigi Donnarumma, cette saison, effectue près de 20,2 passes par match avec un taux de 86% de réussite. Plus en détails, la majorité de ses passes réussies sont effectuées dans sa moitié de terrain (20 en moyenne et 91% de réussite). Lorsqu’on regarde de plus près ses passes réussies dans le camp adverse(0.2 en moyenne), le gardien de but affiche un taux de réussite de 12%. Par ailleurs, un autre chiffre est intéressant pour analyser le jeu au pied de Donnarumma, celui des dégagements. Il réalise seulement 0.7 dégagement par match, ce qui illustre parfaitement les circuits de passes et l’envie de jouer court pour ressortir, évoqués précédemment. Le taux de réussite de « passes longues » de 12% peut être associé au nombre de ballons perdus moyen par match qui est de 3.3.

Le marathon qui se dessine pour le Paris Saint-Germain avec comme première étape le Classique face à l’Olympique de Marseille sera capital pour les Rouge & Bleu mais aussi individuellement pour Gianluigi Donnarumma. En effet, privé de Coupe du Monde 2022 avec l’Italie, le gardien de but devra continuer à faire le plein de confiance avant de passer une trêve hivernale loin des terrains durant l’étape Qatar 2022.

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