Clauss (Avranches) : « Le seul moyen de battre le PSG, c’est d’y aller au culot »

L’entraîneur redouble de causeries, la radio locale leur a concocté une chanson spéciale, les supporters apprennent les chants à tue-tête… Bref, les joueurs d’Avranches ont la pression pour faire plaisir à leur Normandie, avant de recevoir le PSG en quart de finale de la Coupe de France.

C’est l’un d’entre eux, Jonathan Clauss, qui a d’ailleurs livré ses impressions dans les colonnes de Ouest France, ce mardi.

« Pour l’instant, ça va. On sent qu’il y a un peu d’attente, et un peu de monde qui vient aux entraînements. Même dans les vestiaires, les journaux, les choses comme ça. Mais il n’y a pas de stress particulier, on est bien tous ensemble. À mon avis, ça va monter un peu dans les couloirs, juste avant de rentrer sur le terrain. Forcément, quand on va les voir juste à côté de nous… Je sais que je vais jouer le PSG, mais je n’arrive pas à me rendre compte que tous ces mecs qu’on voit à la télé, on va les avoir devant nous. À mon avis, ça va être impressionnant au moment d’arriver au stade, de les voir s’échauffer sur le terrain. Forcément, on aura un peu le regard tourné vers eux », a confié le latéral droit de l’USA, visiblement serein.

Sur la préparation du match, le joueur mise sur le fait qu’ils ont tout gagné : « C’est un match, comment dire… spécial à préparer. Et je pense que pour les choses spéciales, il faut faire les choses spécialement. On a tout à gagner sur ce match, 0 pression. Si on perd, si on prend une valise, c’est normal. Le principal, c’est surtout de prendre beaucoup de plaisir. Et je pense qu’on en prendra. Il va falloir vraiment kiffer sur le terrain, parce que c’est quelque chose qui, pour certains se revivra peut-être, j’espère, mais pour la plupart, ça reste le match de leur vie. De notre vie. C’est que du plus à notre carrière.»

« La solution c’est, je pense, d’espérer qu’ils soient dans un mauvais jour. On voit les qualités de ces joueurs tous les week-ends. En tout cas, on ne va pas laisser faire. (…) Les faire douter, c’est compliqué. Ce qui est sûr, c’est que de notre côté, on ne va pas être acculé derrière. Le seul moyen de les battre ou de faire un résultat, c’est d’y aller au culot. Il vaut mieux saisir le pourcentage de chance qu’on peut avoir. On va jouer le coup à fond, de toute façon », a finalement ajouté Clauss, avant de recevoir les champions de France.

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