Revue de Presse PSG : salaires, Kolo Muani, EdF…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 21 mars 2024. Le PSG domine largement les salaires de Ligue 1, les méthodes des dirigeants pour faire des économies, quels Parisiens pour disputer le match amical des Bleus face à l’Allemagne, Kolo Muani garde la confiance de Didier Deschamps…
Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une aux grilles salariales des différents clubs de Ligue 1. Et sans surprise, le PSG truste les dix premières places du classement (voir ci-dessous). Suite aux départs de Lionel Messi et Neymar Jr, Kylian Mbappé est le dernier gros salaire du PSG et occupe la place de leader (avec 6M€ brut par mois). Le numéro 7 parisien est très loin devant ses coéquipiers, dont deux autres parisiens qui complètent le podium : Ousmane Dembélé (1,12M€) et Marquinhos (1,12M€). Des sommes très loins de celles touchées par les deux Sud-Américains les saisons précédentes. « Les salaires parisiens ‘classiques’ restent très élevés, même s’il n’en reste qu’un de délirant et que la masse salariale du PSG est mieux maîtrisée. »
Le quotidien sportif revient plus en détails sur la gestion des salaires au PSG. En 2022-2023, le club parisien avait terminé vice-champion du monde au niveau de la masse salariale. Les Rouge & Bleu avaient atteint la somme de 633.7 M€, seul le FC Barcelone faisait mieux avec 639.3 M€. Ainsi, des améliorations sont attendues en 2023-2024 suite aux départs de Lionel Messi, Neymar Jr, Sergio Ramos et Marco Verratti. Et cette masse salariale devrait encore diminuer avec le départ en fin de contrat de Kylian Mbappé à l’issue de la saison. Le Français « perçoit 72 M€ brut annuels hors primes, notamment celle de fidélité estimée à 80 M€ (sa prime à la signature de 180 M€ a été comptabilisée dans les comptes de 2021-2022 et a engendré un déficit de 370 M€ à l’époque) », rappelle L’E. Grâce à la nouvelle stratégie de la direction, le PSG aura encore une marge de manoeuvre pour recruter cet été. « Sa politique salariale repensée, avec la part variable plus importante instaurée dans les nouveaux contrats, contribue aussi à cette dynamique. »
Au niveau des entraîneurs, Luis Enrique occupe la première place du classement. Sous contrat jusqu’en 2025 avec le PSG, le technicien espagnol touche un salaire de 923.500€ brut par mois. « C’est plus que Galtier (665.000€), mais c’est moins que Mauricio Pochettino, qui percevait 1.1M€ par mois, lors de la saison 2021-2022. »
Le quotidien explique pourquoi Warren Zaïre-Emery ne figure pas dans ce classement. Avec un salaire assez faible actuellement, le Titi va prochainement prolonger son bail avec les Rouge & Bleu, qui court actuellement jusqu’en 2025. « Les derniers détails de ce nouveau bail ne sont pas encore ficelés mais ce n’est plus qu’une question de temps avant de voir l’international français étirer son accord avec Paris », rapporte L’E. Les dirigeants parisiens vont lui offrir des conditions très importantes pour un joueur de 18 ans. Le PSG compte bien utiliser l’image de ‘WZE’ dans sa communication de l’après-Mbappé. Le milieu de terrain « a un potentiel sportif et hors sportif dont le club de la capitale compte bien se servir. »
L’Equipe explique aussi comment le PSG a su réaliser d’énormes économies sur sa masse salariale. En plus du salaire fixe, trois autres aspects sont discutés lors des négociations avec les joueurs et leurs représentants. Depuis la prolongation de Marco Verratti en décembre 2022, les dirigeants parisiens ont mis en place une part variable dans tous les nouveaux contrats signés. Cela vaut pour toutes les nouvelles recrues signées et aussi la prolongation de Marquinhos en mai dernier. « Cette clause, elle-même évolutive selon les cas et qui peut concerner jusqu’à un tiers des revenus globaux, est notamment indexée sur le nombre de matches disputés par le joueur chaque mois. » Un système instauré par Luis Campos. Le premier objectif est d’impliquer les joueurs et les encourager à être le plus performant possible. De plus, cette méthode permet aussi de garder un contrôle sur les gros contrats en limitant leurs effets. « Parce que le club peut ainsi faire des économies sur des joueurs moins utilisés ; et parce que ces derniers peuvent se résoudre à aller voir ailleurs au regard de leur manque à gagner en cas de temps de jeu famélique. Une manière, pour le club, d’éviter le syndrome de la ‘prison dorée’ en poussant vers la sortie des joueurs retenus à Paris par des conditions très confortables même quand le club ne compte plus sur eux » rapporte L’E.
Autre négociation entre le PSG et les joueurs, les droits à l’image. Un sujet qui peut rapidement être tendu entre les dirigeants et les avocats et représentants du joueur. Depuis peu, cela est devenu une sorte de salaire déguisé. « Les clubs font des économies importantes en charges sociales en offrant des sommes folles et souvent démesurées pour les droits à l’image des joueurs. C’est simple, il n’y a aucune limite ou plafond sur les droits à l’image. » Pour certains Parisiens, cela peut représenter des dizaines de millions d’euros sur l’année. Cette somme n’est pas considérée comme un salaire et n’entre donc pas dans la masse salariale du club. « Certains agents considèrent aujourd’hui cette négociation comme la plus importante pour leurs clients. » Enfin, offrir des primes aux joueurs permet aussi aux clubs de faire des économies sur les charges sociales. Et certaines primes au PSG sont considérées comme facilement acquises. « La majorité des joueurs ont, par exemple, une prime de champion de France incluse dans leur contrat. Dans les discussions, Paris montre parfois à ses interlocuteurs qu’un joueur touchera cette prime au moins quatre fois sur un contrat de cinq ans, selon les probabilités », précise L’E. Certains joueurs peuvent toucher un bonus de 5M€ en cas de titre en Ligue 1. À cela s’ajoute aussi la prime à la signature.
Enfin, L’Equipe se projette sur le match amical de l’équipe de France ce samedi (21h) face à l’Allemagne. Et quelques doutes pourraient apparaître pour Didier Deschamps au moment de son onze de départ. Au milieu de terrain, il faudra compenser l’absence d’Antoine Griezmann. Et selon la mise en place hier à l’entraînement, Warren Zaïre-Emery semble avoir une vraie chance d’évoluer sur la pelouse de Lyon ce week-end. Le Titi était associé à Aurélien Tchouaméni et Adrien Rabiot lors de la première opposition. En attaque, le trio Ousmane Dembélé, Kylian Mbappé et Marcus Thuram a été aligné. Ce dernier devrait démarrer face aux Allemands samedi. « Sa complicité technique (et humaine) avec Mbappé et Dembélé est évidente. L’enjeu pour Thuram sera de prouver au staff qu’il peut être efficace dans une attaque à une seule pointe. » Lors de l’opposition d’hier soir, Randal Kolo Muani évoluait sur un côté.
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De son côté, Le Parisien fait un focus sur la confiance de Didier Deschamps en Randal Kolo Muani. Très peu utilisé au PSG ces dernières semaines, l’international français est toujours tenu en haute estime par le sélectionneur des Bleus. Face au Montpellier Hérault, le numéro 23 du PSG a retrouvé quelques bonnes sensations, même si tout n’a pas été parfait. De quoi retrouver Clairefontaine avec un peu de confiance. « Le staff le tient toujours en haute estime pour son état d’esprit irréprochable mais aussi parce qu’il a déjà prouvé qu’il pouvait être impactant dans les moments importants (comme au Mondial 2022), un marqueur essentiel dans la préparation d’un grand rendez-vous », explique LP. Sa capacité à évoluer dans l’axe et sur un côté offre une option supplémentaire au sélectionneur. Face aux critiques, Didier Deschamps n’a pas hésité à prendre la défense de son attaquant de 25 ans. En conférence de presse, Luis Enrique avait répondu à la petite pique lancée par le sélectionneur des Bleus : « Kolo Muani a 1.600 minutes de compétition au plus haut niveau, pour sa première saison avec une concurrence comme il n’en a jamais connu. Je l’aime bien, je suis très content avec lui. Il joue dans l’axe, sur les côtés à gauche ou à droite, je sais où il doit jouer. »
L’ancien attaquant de Francfort discute régulièrement avec le technicien espagnol, « qui insiste sur l’importance d’impliquer tous ses joueurs dans le projet collectif. Lui, compris. Il sait également que la réalité d’un match est rarement celle du suivant. » Ses statistiques restent honorables (9 buts et 5 passes décisives) et le PSG « n’a d’ailleurs pas encore activé ses réseaux pour se renforcer dans l’axe mais plutôt sur l’aile gauche l’été prochain. Preuve que sa direction n’envisage pas l’avenir sans lui », précise le quotidien francilien. De son côté, Randal Kolo Muani a conscience qu’il doit s’améliorer et il garde cette même envie de se montrer sous son meilleur jour. « Dans son cercle proche, on rappelle qu’il n’a pas pu profiter d’une préparation estivale complète avec l’équipe, ce qui a sûrement compté lors des premiers mois. Il lui a fallu encaisser la découverte d’un nouvel environnement qu’il a pris du temps à apprivoiser. » Cette coupure internationale avec les Bleus devrait permettre à l’attaquant parisien d’emmagasiner de la confiance.