Aulas : « La seule anomalie, c’est quand même le PSG, car les moyens sont disproportionnés »

La France devait se doter de son « Big 4 » avec le PSG, Lyon, Monaco et Marseille, mais aujourd’hui il n’existe pas. Ridicules sur la scène européenne l’OM (6e) et l’ASM (17e menacé de relégation) ne retrouveront pas la scène continentale. L’OL (8e de finaliste de la Ligue des champions) est troisième du championnat de France, 6 points derrière Lille, à 25 unités du PSG. Mais quand le JDD demande à Jean-Michel Aulas, le président de l’Olympique Lyonnais, « si les défaillances en L1 de l’OM, Monaco et l’OL derrière le PSG sont inquiétantes »… il répond : « Si le football est si populaire, c’est qu’il est imprévisible. La seule anomalie, c’est quand même le PSG, car les moyens sont disproportionnés. »

Concernant la réforme de la Ligue des champions à l’horizon 2024, Jean-Michel Aulas n’est pas si opposé. « Sur les principes, plein de choses me vont bien : obtenir plus de ressources, élargir la pyramide à 128 participants avec une troisième Coupe d’Europe, accéder à ces compétitions par le mérite à l’intérieur de ces compétitions, et plus uniquement par le biais national… On peut imaginer que huit clubs français soient concernés et que ça ne soit pas si défavorable que ça. Mais il reste des éléments à préciser. Quelles sont les modalités d’accessibilité dès la première édition ?«  demande le patron de l’OL, dans le Journal Du Dimanche. Je suis sur la ligne de Noël Le Graët qui est de dire : proposons un cadre d’application qui soit plus favorable aux clubs français et permette de bénéficier des ressources incroyables de l’Europe. […] Lyon est une start-up, en matière de football. On a du mal à grandir, car la France ne nous donne pas les ressources télévisées qui nous permettraient de devenir les rivaux du top 10 européen. L’objectif de cette réforme est de permettre au ventre mou de l’Europe de franchir cet écart. » Une autre façon de voir la réforme proposée par l’ECA, association de clubs européens.

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