Salvatore Sirigu livre ses vérités

Salvatore Sirigu, le lendemain de la victoire en Coupe de France, s’est livré à L’Equipe. Un entretien publié ce lundi. Le gardien de but italien, encore sous contrat deux ans, fait savoir qu’il n’entend pas revivre une saison comme celle-ci. Même si ses relations avec Kevin Trapp sont « très bonnes », et même s’il ne regrette pas 2015/2016, « franchement, aujourd’hui, je n’ai pas le sentiment d’avoir perdu mon temps. J’ai juste le sentiment d’avoir su surmonter des difficultés et d’avoir grandi mentalement. Ça m’a aidé aussi à retrouver l’agressivité que j’avais peut-être un peu perdue. »

Le gardien de but revient sur ses mauvaises surprises l’été dernier : « La vérité, c’est qu’en fin de saison dernière, à force d’entendre des rumeurs, j’ai demandé à Giovanni (Branchini, son agent) de se renseigner auprès du club. Je venais de prolonger mon contrat, le club m’avait renouvelé sa confiance. La parole de quelqu’un, c’est tout pour moi, raconte le portier. Quand Giovanni s’est renseigné, on lui a dit qu’il n’y avait « pas besoin d’un gardien ». Donc j’étais tranquille. Mais quand j’ai appris que le club prenait un gardien… Finalement, je n’ai même pas été surpris. Je n’étais pas énervé. J’ai même dit à Giovanni que c’était peut-être juste et qu’un peu plus de concurrence, c’est ce qu’il me fallait. Énervé ? Oui, que l’on ne m’ait jamais mis dans les conditions réelles de concurrence avec Kevin Trapp. Et cela m’a déçu. Quand je rentre de vacances et que je rejoins le groupe, je sais que le club a voulu me mettre dehors. Après tout ce que j’ai fait ici. (…) Peut-être parce que j’éprouve de l’amour pour le PSG, je suis arrivé au début du projet, à zéro. (…)  Le problème, ce n’est même pas que je ne jouais pas, c’est que je n’étais pas pris en considération. »

Salvatore Sirigu, enfin, se dit « ouvert à tout », « même sous forme de prêt », et en manque de La Ligue des champions.

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