Revue de presse Real Madrid-PSG

Vu et lu au sujet du PSG ce mercredi 14 février 2018 dans la presse écrite.

Le Parisien parle d’un « mythe à faire tomber« . « Un exploit à portée de pieds pour les Parisiens : ils en sont capables et, pour tout le monde il faut souhaiter qu’ils passent du possible au réalisable, écrit Dominique Séverac. Ce qu’ils peuvent gagner en sortant le Real Madrid n’offre rien au palmarès mais beaucoup en respect, considération et, le plus important, en plaisir. […] Après le fiasco la saison passée né d’un crash à Barcelone, Paris peut tout effacer, tout renverser, grandir et écrire une nouvelle histoire. […] Sergio Ramos, a appelé les supporters à une « quedada » : un rassemblement autour du stade deux heures avant la rencontre. « Un seul battement de cœur, une seule couleur, un seul objectif. Ensemble nous réussirons le possible et l’impossible », a écrit le défenseur central sur Twitter. Pour défier ce Real, Unai Emery part au combat avec une idée baroque : Lassana Diarra en sentinelle. La toute dernière recrue sera entourée a priori de l’équipe type, même s’il reste un doute entre Kurzawa et Berchiche. »

« Ils seront 4000 fans du PSG à tenter de se faire entendre, ajoute le quotidien francilien. « Ce sont les rares fois où le Bernabeu se transforme en chaudron, prévient Fernando, socio du Real Madrid. Tout le stade pousse l’équipe pendant 90 minutes et les gens ne sont plus eux-mêmes. Ça devient des ultras. » Si tout Madrid semble prêt à relever le gant, une partie de Paris va donc tenter d’exister à Bernabeu comme elle avait su le faire en septembre dernier au Celtic Park, lors d’une démonstration de chants et de bruits saluée par les fans écossais. »

L’Equipe propose 15 pages sur la confrontation. « Et si c’était le meilleur tirage possible ? Imaginez : éliminer le Real Madrid, même si ce n’est pas tout à fait le grand Real, reboosterait la saison européenne des Parisiens, qui restent sur une claque à Munich, et leur offrirait un élan magnifique, bien plus puissant qu’une qualification sur Bâle. Or le moment n’a jamais été aussi propice à l’exploit qui fuit depuis si longtemps le club de la capitale, écrit Damien Degorre. En C1, le Real reste sur 17 matches sans défaite à domicile. La pelouse du Bernabeu, Unai Emery n’y a jamais gagné. […] Ce qui peut dépasser le PSG ce soir, c’est l’intensité dont le Real est capable à la maison dans cette compétition. D’autres visiteurs ont ressenti la brûlure, cette impression d’être emporté par les vagues. L’équipe de Zidane a-t-elle toujours les moyens d’imposer une pression régulière et dévastatrice ? Peut-être. Mais le PSG possède ceux de rendre coup pour coup, à condition qu’aucun effluve de remontada ne saisisse ses joueurs, les paralyse comme ce fut le cas au Camp Nou et les bloque à 20 mètres de leur but. »

« Jusqu’au bout, Unai Emery n’aura laissé filtrer que peu d’indices sur le onze aligné ce soir, constate le journal sportif. Tout juste a-t-il resserré à deux le nombre de candidats au poste de sentinelle : Lo Celso et Diarra. Rabiot ressent des douleurs aux côtes. Pas de quoi remettre en cause sa présence. Mais voir Draxler, aligné avec Verratti lors des deux dernières séances, avoir du temps de jeu ne serait pas une surprise. Devant, malgré la forme de Di Maria, la « MCN » devrait être alignée. Mais, jusqu’à ces dernières heures, il a semé le doute dans l’esprit du staff. Certains, en interne, sont partisans de sa titularisation. »

Pour Etienne Moatti, c’est une « qualification à 13M€. S’il passe ce tour, le PSG encaissera une belle somme, entre les dotations de l’UEFA et les recettes guichet, qui l’aiderait à rentrer dans les clous du fair-play financier. Cette campagne européenne peut permettre au PSG de résoudre une bonne partie de ses problèmes. Selon nos calculs, s’il remporte la Ligue des champions, il encaisserait presque 100 M€ de l’UEFA (43 M€ issus du market pool et 55,7 M€ pour son parcours victorieux dans la compétition). Soit bien plus que les 55,3 M€ de la saison dernière. Si on ajoute deux matches à domicile, cette saison de Coupe d’Europe pourrait lui rapporter 55 M€ de plus que la dernière. Si l’UEFA ne décote pas la valeur de ses contrats de sponsoring, conclus avec des sociétés liées au Qatar, le PSG, qui a déjà vendu Lucas, aura trouvé la cinquantaine de millions d’euros dont il a besoin pour rester dans les clous du fair-play financier. »

C’est « l’heure de vérité pour les titans », affirme Le FigaroA priori, pas de surprise côté Real en termes de composition d’équipe. Sauf accident, c’est Nacho qui prendra la place de Carvajal, suspendu, à droite. Au PSG en revanche, plusieurs questions se posent. Et la première concerne le poste de sentinelle. À gauche, Kurzawa et Berchiche sont en balance. Di Maria ? La logique voudrait qu’Emery aligne sa « MCN » mais l’Argentin, ancien du Real, est en feu depuis début 2018[…] Le monsieur plus du PSG, c’est Neymar.
Quelle équipe a le plus la pression ? Pas de jaloux, la pression est maximale et la qualification indispensable dans les deux camps. Avec la perspective d’une très longue fin de saison pour le vaincu… »

« Real Madrid-PSG : les forces invisibles », titre Libération. Le club madrilène, qui a un passé et une aura, a développé un savoir-faire après lequel court le club parisien, riche mais isolé. Si cette maîtrise prend ses sources en dehors du terrain, elle a vocation à l’influencer. Le PSG part de loin. […] Là où le PSG est une équipe, le Real Madrid est un club. Le paradoxe : la différence entre les deux se manifeste partout, sauf sur le terrain. Ou de manière oblique. Pourquoi un jeune Madrilène n’entre jamais dans le bureau du responsable de son avenir avec la volonté de partir ? Parce que le Real est grand ? Le poids d’une institution séculaire ? Ou plus prosaïquement parce que les jeunes Madrilènes savent qu’ils auront leur chance en équipe fanion ? Le Real entretient de fait un lien générationnel : ils sont aujourd’hui dix, sur un effectif pro de 25 joueurs, à être passés par la Cantera. […] Il faut comprendre que le PSG a une équipe forte, expérimentée, où brillent certains des plus grands joueurs de leur époque. Mais cette équipe est seuleSans ancrage géographique, coupée du passé et avec un futur qui se joue à 5 000 kilomètres de là, à Doha. »

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