Alonzo revient sur la sortie hésitante de Donnarumma face au Maccabi Haïfa

Ce mardi soir, le PSG a obtenu son ticket pour les 8es de finale de Ligue des champions après un succès impressionnant face au Maccabi Haïfa sur le score de 7 à 2. Une victoire éclatante obtenue grâce à un trio offensif Messi-Neymar-Mbappé en feu et qui a régalé les observateurs de football.

Face au Maccabi Haïfa, le PSG a fait plaisir au public du Parc des Princes et aux téléspectateurs en offrant un beau spectacle sur sa pelouse grâce à un trio offensif Lionel Messi (2 buts et 2 passes décisives), Neymar Jr (1 but et 1 c.s.c provoqué) et Kylian Mbappé (2 buts et 2 passes décisives) en feu. Sur le plateau de L’Equipe du Soir, Jérôme Alonzo a donné son ressenti sur la prestation parisienne.

« C’était une soirée parfaite »

Et pour l’ancien gardien parisien, le PSG a livré une véritable démonstration sur sa pelouse. « J’ai quasiment tout aimé. Encore une fois, il n’y a pas de match facile, on le sait bien. J’ai même aimé sa souffrance parfois. Ça n’a pas toujours été facile, mais ils s’en sont sortis. Ils ont été impliqués et appliqués. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit 7 buts face à une équipe de Haïfa qui avait battu la Juventus (2-0) la semaine dernière. Oui, ça a été une rencontre à la hauteur de mes espérances. C’était une soirée parfaite et une démonstration totale. »

Jérôme Alonzo est aussi revenu sur le premier but encaissé par le PSG sur coup de pied arrêté et notamment la sortie hésitante de Gianluigi Donnarumma : « Il fait deux pas sur un coup franc tendu qui est frappé extérieur par rapport à lui. En fait, c’est une erreur de choix qu’il fait. Il fait le choix d’y aller pour bien faire. Quand tu fais un pas, tu peux t’arrêter et revenir, là, il fait deux pas et c’est fini pour lui. S’il fait le choix de ne pas y aller, il a ensuite les armes pour faire un arrêt sur la ligne. Alors que si tu fais les deux pas, quoi qu’il arrive t’es mort. Je ne parle pas du style de Donnarumma en général, mais sur le premier but spécifiquement, il ne peut pas l’avoir c’est impossible. En revanche, son choix n’est pas le bon. À notre époque, la marque de fabrique des gardiens c’était de sortir. Si tu ne sortais pas, tu ne jouais pas. À l’époque, quand t’avais deux gardiens en concurrence, le critère, au-delà des réflexes, c’était le jeu aérien, la présence pour soulager les défenseurs dans les moments chauds. Mais, au-delà de Donnarumma, c’est quelque chose qui se perd dans beaucoup de matches européens. Des gardiens qui soulagent à la Bernard Lama il n’y en a plus beaucoup. Même dans les très grands clubs européens, c’est quelque chose qui se perd énormément. »

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