Bitton : « Beaucoup de clubs rêveraient d’avoir un tel palmarès sur les dix dernières années »

À l’occasion de la 32e journée de Ligue 1, le PSG s’est fait plaisir sur la pelouse du Clermont Foot (17e de L1) avec une victoire éclatante (6-1). Porté par le trio offensif Kylian Mbappé (3 buts 1 passe décisive), Neymar Jr (3 buts et 1 passe décisive) et Leo Messi (3 passes décisives), les Rouge & Bleu se rapprochent encore un peu plus du 10e titre de champion de France de leur histoire. En effet, le club de la capitale compte 12 points d’avance sur son dauphin marseillais, à 7 journées de la fin, avant le Clasico de ce dimanche. Un palmarès qui ferait rêver de nombreux clubs, comme l’a rappelé Stéphane Bitton dans sa chronique sur France Bleu Paris.

« En mars 2013, au début du projet QSI, le charismatique Leonardo avait estimé, après une défaite à Reims (0-1), que le PSG était davantage taillé pour jouer l’Europe que le championnat. Ce qui lui avait valu au passage la foudre des autres acteurs de la Ligue 1, ils avaient été vexés par les propos du jeune directeur sportif brésilien. Neuf ans plus tard, je soumettrais une idée à Leonardo. Et si le PSG n’était fait que pour la Ligue 1. Paris va très probablement fêter son 10e titre de champion de France et c’est déjà très bien. Beaucoup de clubs rêveraient d’avoir un tel palmarès sur les dix dernières années. Pour l’Europe et la Ligue des champions, il faudra encore attendre, soyons patients ! »

Stéphane Bitton a aussi apprécié le triplé de passes décisives de Leo Messi. Le consultant en a également profité pour tacler les personnes qui sifflent la Pulga. « Loin du Parc des Princes, le PSG n’a fait qu’une bouchée de Clermont sur un score de tennis (6-1). Paris a pris son pied à Gabriel-Montpied (le nom du stade de Clermont). Cette victoire écrasante a enfin montré ce que pouvait apporter sur le terrain le trio magique Mbappé, Neymar, Messi (…) Un triplé de passes décisives qui prouve qu’il ne fallait pas forcément enterrer trop vite le génie argentin. Comme les Rolling Stones, les héros ne meurent jamais et surtout pas sous les sifflets de malheureux footix venus au football sans la culture de ce jeu. Ce matin, ils me font pitié. »

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