Duluc : « Il y a deux éléments, au moins, qui modifient le tableau »

Le journaliste de L’Equipe, Vincent Duluc, estime que les premières réactions dimanche soir après le 3-3 du PSG contre Monaco sont trop alarmistes. A ses yeux, Paris dispose de deux atouts supplémentaires par rapport à l’année dernière à l’approche des matches à élimination directe en Ligue des champions.

« Les raisons de s’inquiéter pour Paris ne sont pas si considérables, commente Duluc dans l’édito du jour de L’Equipe. Il est probable que le débat sur l’équilibre du 4-4-2 va s’étirer, vu le nombre d’actions où l’équipe parisienne s’est trouvée coupée en deux par les transitions monégasques. Mais si le doute existe sur l’impact profond de Tuchel sur le jeu parisien après 18 mois, en regard de l’impact immédiat de Moreno sur le jeu monégasque après deux semaines, il y a deux éléments, au moins, qui modifient le tableau par rapport à la saison dernière. D’abord, la manière dont le PSG, cette fois, respecte le jeu, son environnement, et l’idée d’une montée en puissance vers la Ligue des champions : il y a exactement un an, le club parisien avait demandé à ne pas jouer contre Montpellier pour effectuer des opérations commerciales dans le désert, et dans un sport où la recherche des gains marginaux est fondamentale, le PSG avait surtout envoyé le message qu’il se sentait au-dessus des lois du sport de haut niveau. C’était à la fois une illusion et une erreur. L’autre élément nouveau est l’implication de Neymar, ainsi que son rayonnement. Il vaut mieux être bien organisé et équilibré quand arrivent les 8es de finale, mais il vaut mieux avoir le Brésilien. Lorsqu’il en est là, lorsqu’il est là, cela change tout, et l’on croit même à la théorie de la bonne année.« 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page