Froment : « Troyes est l’adversaire idéal pour donner du temps de jeu aux Titis »
Ce dimanche soir (20h45 sur Prime Video), le PSG reçoit Troyes à l’occasion de la 36e journée de Ligue 1. Déjà champion de France depuis deux semaines, le club de la capitale n’aura plus aucun enjeu lors de ses trois prochains matches de championnat (Troyes, Montpellier et Metz). Ainsi, certains jeunes devraient avoir un temps de jeu plus conséquent comme l’avait indiqué Mauricio Pochettino il y a quelques jours. Sur les ondes de France Bleu Paris, Julien Froment a donné son ressenti sur ce match face à l’ESTAC. Et il espère voir quelques Titis dès le coup d’envoi de cette rencontre.
« C’est le moment ou jamais face à Troyes, 14e de Ligue 1 et bien parti pour se maintenir. C’est l’adversaire idéal pour donner du temps de jeu aux Titis. D’ailleurs, ils piaillent d’impatience les Xavi Simons, Edouard Michut, Ismaël Gharbi, Eric Dina Ebimbe ou encore El Chadaille Bitshiabu. Alors bien sûr, Mauricio Pochettino ne peut pas aligner une équipe de moins de 19 ans, mais s’il pouvait au moins en titulariser un ou deux ce serait déjà un grand pas pour eux (…) Pochettino demande de la patience. Problème, les faits ne sont jamais suivis d’actes. L’Argentin annonce que les jeunes joueront plus une fois le titre acquis. Alors, on a attendu avec impatience la composition face au RC Strasbourg (3-3) et surprise, pas de jeunes titulaires. »
Un manque de garantie sportive pour les jeunes du PSG
Dans sa chronique, Julien Froment s’est également exprimé sur les manques de garanties sportives du PSG envers ses jeunes en prenant pour exemple Xavi Simons. « Oui, il est en fin de contrat dans deux mois, un peu comme Kylian Mbappé. Comment le retenir si le club ne lui donne pas plus de garanties ? D’autres équipes lui auraient déjà proposé un projet sportif solide, détaillé et avec le rôle qu’il pourrait jouer. Et d’autres joueurs se posent aussi des questions sur leur avenir. Mais à Paris, c’est hélas encore impossible de réellement savoir de quoi demain sera fait puisque d’ici trois semaines nous sommes même pas sûr que l’entraîneur et le directeur sportif soient encore en place. Ce qu’il reste donc à faire, c’est de donner aux jeunes le maximum de temps de jeu pour voir s’ils peuvent répondre aux exigences de la Ligue 1 et de démontrer que quel que soit le visage de la direction sportive les jeunes font bien partie du projet. »