Mourinho : « Je ne me préoccupe pas de mon avenir »

Depuis quelques heures, de nombreux entraîneurs sont associés au PSG pour prendre la succession de Christophe Galtier. Et le nom de José Mourinho est placé en haut de la liste.

Malgré un contrat qui court jusqu’en 2024, Christophe Galtier a de très forte chance de quitter ses fonctions au PSG à l’issue de la saison 2022-2023 après des résultats sportifs jugés décevants. Et depuis plusieurs semaines, de nombreux noms sont annoncés pour prendre la succession du coach français comme Thiago Motta, José Mourinho, Zinedine Zidane ou plus récemment Luis Enrique et Xabi Alonso. Concernant l’entraîneur portugais, il possède encore un contrat avec l’AS Roma jusqu’en 2024 mais ses mauvaises relations avec le directeur sportif de la Louve, Tiago Pinto, pourraient mettre un terme à son aventure romaine.

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« Mon seul objectif est la finale de Ligue Europa »

Mais en attendant, l’ancien coach du Real Madrid se concentre uniquement sur la finale de la Ligue Europa face au FC Séville, le 31 mai prochain, et n’a pas souhaité s’exprimer sur son futur, lors d’une conférence à Trigoria dans le cadre de l’UEFA Media Day : « Mon seul objectif est la finale. Un peu la préparation pour le match contre la Fiorentina (ce samedi). Un peu. Mon objectif est la finale, rien de plus. Je ne me préoccupe pas de mon avenir ni de rien du tout. Tout est secondaire quand tu joues une finale. Il n’y a aucune raison d’être pessimiste, il n’y a aucune raison d’être optimiste. Il n’y a aucune raison pour quoi que ce soit. Ce que nous voulons c’est penser à cette finale. Nous voulons tellement jouer cette finale. »

José Mourinho a également évoqué son expérience dans les compétitions européennes (5 finales disputées, cinq victoires) et son évolution depuis sa première finale disputée avec Porto en Ligue des champions il y a 20 ans, dans des propos rapportés par le site amoroma.fr : « Je suis devenu un meilleur entraîneur, une meilleure personne, avec la même ADN. Et dans cette ADN, il y a la motivation, le bonheur, l’envie de gagner dans ces moments-là. Autant de valeurs que j’essaie de transmettre à mes joueurs. Je ne veux pas de tensions, de pressions, mais simplement le plaisir de jouer cette finale, de se remémorer le chemin, le chemin qu’on a pris pour arriver à jouer ces matches. Et puis le travail de l’entraîneur est différent de celui des joueurs. L’entraîneur se bonifie avec le temps, avec l’expérience. Le joueur a besoin de son corps, qui ne réagit pas de la même manière à 30 ou 40 ans. Le coach, par contre, avec son cerveau devient de plus en plus aigu, pointu, les connaissances s’accumulent et quand on perd la motivation il faut s’arrêter et abandonner. Mais ce n’est pas mon cas, les motivations grandissent avec le temps. »

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