Bertrand Desplat, président de Guingamp : « Nasser est un homme discret et avec beaucoup de savoir-vivre »

Dans un long entretien accordé au Télégramme, le président de l’En Avant Guingamp a tenu a exprimer sa joie de voir Neymar débarquer dans le championnat de France, et potentiellement sur sa pelouse.

« Il s’agit d’abord de rappeler que la star de cette soirée devrait être Neymar. J’emploie volontairement le conditionnel car il existe encore une forme d’incertitude. Il ne faut pas se prendre pour ce qu’on n’est pas ou voler la vedette à celui qui la mérite. L’idée est donc d’accueillir dans d’excellentes conditions, notamment de fair-play, cette grande équipe et ce grand joueur. C’est aussi de montrer, à ceux que ça intéresse, que le club a bien progressé, la qualité de nos installations, celle de la pelouse… Surtout, il faudra démontrer qu’au-delà des questions financières, il y a des valeurs humaines qui suffisent parfois pour triompher. »

L’occasion, aussi, pour le futur adversaire du PSG (dimanche, au Roudourou, pour la 2e journée de Ligue 1) de saluer son homologue francilien, Nasser Al-Khelaïfi : « Est-ce que je l’ai félicité ? Pas encore. Je vais le voir donc j’aurai la chance de pouvoir en discuter avec lui. A titre personnel, je me suis félicité de l’arrivée d’une telle star dans le football français. Il faut d’abord savoir que Nasser est un homme à la fois discret et avec beaucoup de savoir-vivre. Il donne beaucoup de respect et de considération aux personnes qu’il rencontre. »

« Avec Nasser, ce qui nous rejoint, c’est l’obsession de l’excellence. Pour lui, avec un club qu’il souhaite au plus haut niveau mondial. De notre côté, on a besoin du PSG comme locomotive dans le championnat de France. D’ailleurs, dans le tempo de leur arrivée, les Qataris ont entraîné dans leur sillage de nouveaux investisseurs, ce que notre football avait besoin pour franchir un cap. Il faut remercier le PSG d’avoir été l’initiateur de tout ça. Après, Paris a besoin de clubs comme Guingamp. Même si tout nous oppose, on est aussi complémentaire car on montre que le football est universel, protéiforme. En face du foot paillettes, il y a un foot populaire. Et en face du foot des grandes villes, il y a un foot des campagnes. C’est ça qui fait la magie de ce sport. On n’est pas du tout dans la même galaxie. Comme le serait une PME par rapport à une multinationale. Après, on concourt ensemble à la magie du football, chacun à sa place », a ajouté le dirigeant breton.

 

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