Meunier parle de Barcelone, Monaco, la sélection de Belgique, Pastore et du vestiaire du PSG

Invité du Football Show, Thomas Meunier est revenu sur l’actualité du Paris Saint-Germain entre la déroute au Camp Nou jusqu’à la finale de la Coupe de la Ligue ce week-end face à Monaco. Retranscription complète.

Barcelone / PSG
« C’était assez choquant. J’ai mis un peu de temps à m’en remettre. En sachant qu’on démarre avec quatre buts d’avance, on se dit que c’est impossible de se faire rejoindre. On savait qu’on allait perdre, mais pas qu’on allait être éliminés. Ça a été catastrophique du début à la fin. La crainte était présente. Tout le monde n’a fait que de nous mettre en garde alors qu’on partait avec quatre buts d’avance. La presse, l’entraîneur, le staff, les joueurs. On se disait que ce n’était pas fait. Ça nous a vraiment mis le doute. La vidéo Bros avec Matuidi et Draxler en avant-match ? On parlait de tout et de rien. L’interview n’avait rien à voir avec le club. On a rendu un service pour Blaise. On a joué le jeu. Les questions étaient prévues d’avance. Il n’y avait rien de mal placé. Même quand Blaise dit sur le ton de l’humour qu’on pouvait perdre 5-1 mais qu’on se qualifierait. Les pénaltys ? Non, on ne les a pas travaillé avant le match. »

Son moment fort en LDC cette saison
« Le 4-0 contre le Barça est tout aussi historique que la déroute du match retour. Le but à Bâle, c’est plus à titre personnel. Mais mon vrai moment fort, c’est le match aller contre Barcelone. » 

Son adolescence
« Au début, je jouais pour le plaisir sans me prendre la tête. Au fur et à mesure du temps, je suis parvenu à monter en équipe première qui correspond au niveau National en France. Puis je suis monté en D1, après Bruges, et le PSG. Le football pendant mon adolescence n’était pas une priorité. Ça m’a rendu service. J’ai travaillé à La Poste et dans une usine de produits automobile. J’en suis tout à fait heureux. Ça m’apporte des valeurs humaines, niveau argent ou autre, qui sont essentielles. (…) Un jour, il y avait une journée de détection dans le club de National, ils recherchaient des jeunes parce qu’ils en avaient pas assez. Ma mère a téléphoné, elle a dit que je venais d’être viré du Standard. J’y ai été, on a joué un match amical et l’histoire a repris. Je jouais comme numéro 9. »

Sa positionnement sur le terrain 
« J’ai un profil atypique pour être défenseur. On m’a un peu placé de force là. C’est le coach Garrido qui m’a mis à ce poste (à Bruges, ndlr). Devant c’était bouché et il y avait des places derrière. Il m’a mis ici contre le Maritimo Funchal. Je préfère jouer comme attaquant, il n’y a rien de mieux que le plaisir du but (rires). En tant que latéral, Unai Emery me laisse énormément d’opportunités et de liberté. Il dit que si je fais le travail défensif, je peux faire ce que je veux avec la balle. Je peux faire une course de 40 mètres si j’en ai envie. Je peux me faire plaisir. » 

La sélection de Belgique 
« Notre football va excellement bien. On a 20 joueurs qui jouent en Premier League dans le top 7. Pour le reste, il y a des joueurs qui jouent à l’étranger, comme Mertens et Witsel, tout le monde apporte à son club. On a rarement eu une période aussi bonne. Le nouveau staff veut créer une cohésion collective et un vrai bloc. Ce sont ses premiers mots qu’il a eus à notre rencontre. Il sait que c’est notre souci majeur. Son boulot va être de créer un bon bloc collectif. »

Javier Pastore
« Tout le monde le connait. Il est très bon techniquement, il voit très bien le jeu. Il est super élégant, ça a une importance pour moi. On l’a senti dans le dur avant son retour parce qu’il se re-blessait à chaque fois deux, trois semaines. Ça a été de longues périodes indisponibilité. Je sens qu’il revit petit à petit en espérant que ça tienne. Le mettre sur le côté gauche ? Non, il n’a pas le coffre pour revenir défendre. Il doit rester frais. Pour moi, il ne doit jouer qu’au milieu de terrain. » 

Marco Verratti
« Il est toujours de bonne humeur, le premier pour rigoler. Il ne finira pas capitaine car c’est plus un clown. S’il peut blaguer, il ne va pas te louper. Il peut commencer le matin et finir tard le soir. Il participe à l’atmosphère positive dans le groupe. » 

Monaco / PSG
« C’était une soirée plus que bien. On a dominé du début à la fin. J’ai trouvé Monaco un peu plus affaibli mais nous on a été très bons. On a raté peu d’occasions. On était surtout très bien organisés. La différence par rapport à la l1 ? L’enjeu. Il y a un petit manque d’expérience sur ce point côté Monaco, ce qui nous a profité. Il y a aussi eu la motivation du jour-J. On voulait gagner ce match, alors on l’a gagné. » 

Dans le vestiaire du PSG
« Il y a quelques cinglés. Le plus fou, je dirais Kimpembe, surtout musicalement. Il pète les plombs assez vite. Il y aussi Lucas et Kurzawa, ce sont des clowns, ce sont les premiers à rigoler. » 

Matchs référents en Ligue 1
« Le match contre Monaco à domicile, on devait gagner. C’était assez crucial. Si on ne finit pas premier en fin de saison, on pourra le regretter. Il y a eu quelques déplacements où on s’est tiré une balle dans le pied. Pour moi, la saison du PSG est plus que bonne. Si la saison passée, le PSG a gagné avec 30 points d’avance, c’était surtout de la faute des opposants. C’est impossible de laisser une équipe s’écarter avec autant de points d’écart. D’ici à la fin, il y aura encore de très belles choses à voir. »

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