Revue de presse PSG : Nantes, Mbappé, Navas, Leipzig, notes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 1er novembre 2020, lendemain de victoire 3-0 à Nantes grâce à des réalisations d’Ander Herrera, Kylian Mbappé (sp) et Pablo Sarabia en seconde période. Avec cette 7e victoire de rang et ces trois points, le PSG a consolidé sa place de leader. Et Mbappé totalise désormais 97 buts en 132 rencontres officielles avec le Paris Saint-Germain.

« Et à la fin, c’est toujours le PSG qui gagne », constate Ouest France. « Les Canaris ont concédé une défaite lourde, amère et frustrante. Les regrets du premier acte ne font pas oublier une chute au classement. Le FC Nantes n’avance pas et pourrait flirter avec la zone de la relégation, ce soir, à l’issue e la 9journée. La lourde défaite laisse autant de regrets qu’un mal de crâne tenace, tant les Jaunes ont eu la possibilité de perturber la hiérarchie établie. Et la réédition n’est sans doute pas un hasard, même face à un PSG bis. »

« Para bailar, Bamba aurait dû marquer son penalty après l’heure de jeu. Le PSG avait déjà deux buts d’avance grâce à son étoile Mbappé, passeur pour Herrera avant de convertir, lui, à neuf mètres », commente le JDD. » À huis clos, le maître de ballet Tuchel n’a guère eu le souci de l’esthétique mais de l’efficacité. Décisif en Europe, Kean a cette fois joué au fantôme de l’opéra, sorti dès la pause. »

« Gêné par la fatigue et les absences, c’est un champion de France sans grand génie qui a néanmoins réussi à s’imposer », juge Le Parisien. « Peu de rythme, pas de folie… malgré le large succès, on était loin de la Saturday Nantes fever pour Mbappé et sa bande.  […] A défaut d’être bon, Paris sait être efficace. […] Mais était-ce bien raisonnable d’aligner Mbappé pendant 75 minutes pour son 11 e match en un mois et demi, au sortir d’une infection par le coronavirus ? La question, et sa réponse, sont sans doute orientées par la sortie du joueur en se plaignant des ischios jambiers. L’attaquant s’est arrêté à temps si l’on en croit Tuchel  : « Je ne pense pas que ce soit une blessure, juste de la fatigue. » Tuchel l’a maintenu sur le terrain jusqu’à ce qu’il sorte en se tenant derrière la cuisse droite avec une confidence au médecin de l’équipe: « Ça commence à tirer ». Sans craquer, si l’on en croit son coach qui table sur sa présence à Leipzig mercredi, comme sur celle de Kean. Pour ce match, Di Maria sera bien présent mais Neymar est déjà forfait alors qu’Icardi, qui revient d’une blessure au genou, est espéré. »

  • Les notes du Parisien pour les joueur du PSG : Navas (7) – Dagba (4) – Danilo Pereira (4.5) – Diallo (5) – Bakker (4,5) – Herrera (6) – Gueye (5,5) – Rafinha (5) – Sarabia (6) – Kean (3.5) – Mbappé (6,5) – Ruiz (5.5)
  • Les notes de L’Equipe pour les joueur du PSG : Navas (7) – Dagba (4) – Danilo Pereira (4) – Diallo (3) – Bakker (5) – Herrera (6) – Gueye (5) – Rafinha (4) – Sarabia (5) – Kean (4) – Mbappé (6) – Ruiz (6)

« En cet automne 2020, plombé par les absences (Neymar, Draxler, Verratti, Paredes, Di Maria..) et par une usure mentale après une saison interminable, le PSG structure ses succès sur ses talents individuels. Et vraiment pas sur grand-chose d’autre. Ce n’est pas nouveau, mais on l’a encore constaté hier soir, ce groupe-là, dans ses circuits de remontées de balle, dépend beaucoup trop de Verratti ou de Neymar. Quand ces deux là ne sont pas là, le niveau de créativité est proche du néant », écrit L’Equipe. « Mercredi, face à une équipe de Leipzig, certes en perte de confiance (premier revers hier en Championnat 1-0 contre Mönchengladbach après la claque mancunienne en C1, 0-5) mais qui voudra prendre sa revanche de la demi-finale de C1, Paris devra hisser son niveau d’exigence. Le visage affiché depuis deux semaines – MU, Dijon, Basaksehir et hier – ne suffira pas. […] Mais il faut chaque semaine le répéter un peu plus : le recrutement de Keylor Navas à l’été 2019 a, sans aucun doute, été l’un des transferts les plus judicieux de l’ère qatarienne. Qui sait, dans cette soirée bizarre et le silence pesant du huis clos ce qu’aurait pu devenir ce match si, à 2-0, le Costaricien n’avait pas sorti le penalty de Bamba (70e). »

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