Bitton : « Les sifflets contre Ramos sont une honte »

Pour son retour à la compétition, après une dizaine de jours consacrée à la trêve internationale, le PSG s’est imposé largement, devant son public, face au FC Lorient (5-1). Un résultat obtenu en grande partie grâce à un Kylian Mbappé des grands soirs. Impliqué dans tous les buts (2 réalisations et 3 passes décisives), le Français de 23 ans a sorti une prestation de haut vol. Dans sa chronique sur France Bleu Paris, Stéphane Bitton a apprécié la sérieux des Parisiens mais regrette les sifflets à l’encontre de Sergio Ramos, entré en cours de jeu.

« Ici même, vendredi matin, j’avais demandé aux joueurs de relever un défi. Il reste 9 matches et je leur avais demandé 9 victoires pour boucler la saison de toutes les déceptions. Ma demande a été entendue, les Parisiens ont réussi la première levée en ne faisant qu’une bouchée de Lorient. Les mauvaises langues diront que Paris est fort avec les faibles et faible avec les forts, c’est un peu vrai (…) La réconciliation s’annonce lente et difficile avec les supporters qui n’ont toujours pas digéré Madrid mais hier soir le PSG s’était remobilisé en étant sérieux et appliqué. C’est un début de mieux. Une seule fausse note, les sifflets contre Sergio Ramos qui sont une honte, n’ayons pas peur des mots. Ceux qui sifflent Sergio Ramos et ce qu’il représente pour le football sont tout petits. Je me suis demandé en les entendant si le PSG et ses supporters n’avaient pas l’équipe qu’ils méritaient. »

Stéphane Bitton a également salué la prestation de Kylian Mbappé, l’homme en forme du PSG. « Comme à chaque match ou presque, Kylian Mbappé a été le meilleur joueur parisien. La marque des plus grands, c’est de répondre présent quand on les attend et lui ne rate jamais une occasion. Il est devenu une superstar sur et en-dehors du terrain. Le Kid de Bondy a offert un véritable récital. À 2-1 quand le bateau PSG commençait à tanguer, c’est encore lui qui rassure tout le monde en permettant au PSG de refaire le break. Avec lui, tous les espoirs sont permis, sans lui j’ai peur du grand vide. »

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