Revue de presse Dortmund / PSG

Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce mardi 18 février 2020, jour de match d’UEFA Champions League à Dortmund face au BVB.

« Le PSG veut briser la malédiction », titre Le Figaro. « Éliminés au stade des 8es de finale ces trois dernières années, les champions de France tenteront de vaincre le signe indien face à Dortmund. Une équipe toujours invaincue dans son antre en 2019-2020, poussée par son fameux Mur jaune. […] Il y a bien quelques interrogations au sujet du onze parisien, à gauche, où Bernat, longtemps absent, manque peut-être de jambes, et devant, où il se dit que la tentation Sarabia est grande. […] Une chose est sûre : plus que jamais, Paris n’a d’yeux que pour cette Ligue des champions. Il n’y a qu’elle qui compte vraiment. Et le temps presse. »

« Le talent pour conjurer le mauvais sort ? Le PSG et sa superstar Neymar, traumatisés par les blessures et les éliminations prématurées en Ligue des champions, espèrent briser la malédiction en huitièmes de finale ce soir, publie l’AFP. Depuis la « remontada » irréelle en 2017, la leçon royale du Real en 2018, et l’inimaginable « come-back » de Manchester United en 2019, les Parisiens n’attendent que ça : enfin prouver la valeur d’un effectif cinq étoiles. »

Libération du 18 février 2020

« A l’heure d’affronter le Borussia, les acteurs du PSG sont gagnés par le vertige des mauvais souvenirs, parasités par le poids des responsabilités au moment où ils ne devraient penser qu’au jeu, écrit Libération. Revoilà le vertige et la poutre large d’un mètre au-dessus du vide de la Ligue des champions : une panique irrationnelle que Tuchel est là pour combattre mais qui l’a enseveli à mesure que l’échéance européenne approchait. Difficile de savoir qui a pris la décision de mettre Neymar au congélo. La logique renvoie au directeur sportif, Leonardo. Et la pratique au long cours du club parisien dit Doha. […] L’édifice pèse des tonnes sur les épaules des joueurs : supporter ce poids nécessite un tempérament exceptionnel. Tuchel, Leonardo, Thiago Silva, Neymar et consorts vivent avec cette charge-là. »

France Football du 18 février 2020

« Il paraît que l’attente précède souvent les extases les plus jouissives », lit-on dans un France Football largement consacré à l’opposition entre le BVB et le PSG. « Il est question de fantôme, de malédiction, de chat noir et de Thiago Silva. Reste que pour grandir et surtout assumer ce statut de cador européen, le PSG n’a plus le choix. C’est la qualif’ ou rien. Le vide intersidéral. La risée internationale. La faillite d’un projet, sans même l’intervention de l’UEFA. Nous n’y croyons pas. Au contraire. Nous sommes même convaincus qu’une fois ce tour paranormal et/ou paradoxal passé, le PSG pourra nourrir de grandes ambitions continentales. Il serait temps. »

L’Equipe du jour

« À Dortmund, le PSG a l’occasion de solder son glaçant passé récent, explique L’Equipe. La récente gestion du cas Neymar illustre cette psychose collective. Porté par sa dynamique de 23 matches sans défaite, le PSG comptera fortement sur son maître à jouer pour s’affranchir du passé, remplacer le doute par la conviction, bref assumer son rang et regarder devant lui, sûr de lui et de ses qualités. C’était peut-être aussi le sens du message anti-négativité de Leonardo.« 

« Lors de la dernière séance, Tuchel a brouillé les pistes au maximum. Il semble ne pas avoir encore fait son choix définitif sur l’identité du onze qui débutera ce soir, lit-on également dans le journal sportif. Hier, la tentation du staff de titulariser Sarabia était forte, mais ce choix se ferait au détriment d’Icardi. Avec ses adjoints, Tuchel devrait se donner le temps de la réflexion jusqu’à la mi-journée. Il en est de même pour le poste de latéral gauche. En fin de journée, Kurzawa semblait tenir la corde par rapport à Bernat, mais l’Espagnol a travaillé derrière Neymar lors de la séance (comme Meunier et Di Maria à droite), ce qui peut laisser penser que les deux hommes seront alignés ensemble dans le couloir gauche. En défense centrale, Tuchel et son staff sont confrontés au manque de rythme de Thiago Silva, Kimpembe et Marquinhos, pressenti au milieu avec Verratti. Ce déficit peut-il les inciter à en mettre un des trois sur le banc ? Réponse ce soir. »

A relever, Donato Di Campli, l’ex-agent de Marco Verratti, « a décidé de renoncer aux poursuites judiciaires qu’il envisageait contre son ancien protégé. »

Le Parisien ce mardi 18 février 2020

Pour Le Parisien, c’est le jour de Neymar. « Ils prolongèrent et ils vécurent heureux ? A force, la telenovela « Neymar au PSG » pourrait s’achever ainsi, commente le quotidien francilien. Mais autant le dire tout de suite, il n’existe à ce jour aucune discussion entre Neymar et le PSG sur une possible prolongation de son contrat qui se termine en juin 2022. […] Il faudra voir si le joueur le plus cher de l’histoire parvient à propulser Paris, a minima, dans le dernier carré de la Ligue des champions, ce pour quoi il a été recruté. Ça tombe bien, selon son entourage, c’est le préalable à toute discussion. » Quant à Thomas Tuchel et Thiago Silva, ils sont « en première ligne ». Et puis, « comme l’a théorisé Pep Guardiola, la Ligue des champions se remporte sur la gestion émotionnelle. Et dans ce domaine, il est possible que le PSG ne soit pas exactement champion d’Europe.« 

Thomas Tuchel « n’a rien laissé transpirer de la composition d’équipe, constate également le journal. Navas et Mbappé seront titulaires. Tout comme Neymar, Di Maria, Verratti, Meunier qui seront alignés dans un schéma en 4-4-2. Pour le reste, tout est ouvert. Si la question d’un remplacement d’Icardi par Sarabia se pose, la véritable énigme demeure la composition de la charnière centrale. Les trois favoris ont chacun un problème.Dans ce brouillard, Kehrer semble le plus en forme mais n’a pas le profil pour débuter un rendez-vous habillé d’une telle pression. Rien ne va plus, faîtes vos jeux ! »

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