Djorkaeff : « À ce stade de la compétition, il faut se jeter à corps perdu dans les rencontres »

Parisien pendant une saison (1995-1996), Youri Djorkaeff était dans l’équipe qui a remporté le premier trophée européen du PSG avec la Coupe des Vainqueurs de Coupe contre le Rapid de Vienne (1-0). À quelques heures de la demi-finale entre les Rouge & Bleu et le RB Leipzig, il a affiché son optimisme pour la suite de la compétition parisienne.

« Cela fait cinq saisons que le PSG aurait dû être dans le dernier carré. Mais avant, le PSG n’était plus aussi compétitif qu’il l’avait été dans les années 1990. Après savoir si c’est l’année ou jamais c’est difficile à dire. J’imagine que Leipzig, le Bayern et Lyon se disent la même chose. Comment expliquer ce beau parcours ? On sent que la chape de plomb des 8es et des quarts de finale a sauté. Celle qu’on sentait à partir du mois de janvier car le PSG allait disputer le début de la phase à élimination directe. Quand les rues de la capitale devenaient irrespirables… On le sentait avant Dortmund, il y avait une tension incroyable. Peut-être même que le fait de jouer le match retour à huis clos a permis aux joueurs de se libérer de cette pression après un match en Allemagne pas terrible, assure Djorkaeff dans une interview accordée au Parisien. […]Mais à ce stade de la compétition, on ne peut plus se reposer sur ce qu’on a fait auparavant. Il faut se jeter à corps perdu dans les rencontres. […]Le plus dur commence pour le PSG. Les 8es et les quarts sont toujours compliqués mais le risque de perdre en demi-finale, si près du but, c’est très difficile. La pression est énorme, les enjeux colossaux. Le dernier carré c’est extraordinaire, c’est le concentré d’une vie de footballeur sur deux matchs. »

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