Paris se relance à Nice
Après le grand froid biélorusse, la pluie et la douceur de la météo niçoise accueillaient une équipe du Paris Saint-Germain qui se devait de gagner pour rester coller au peloton de tête. Pour l’occasion, une quinzaine de supporters parisiens avait pris place en tribune visiteur. Statistique intéressante avant le coup d’envoi, cela fait sept ans que la formation rouge et bleu de ne s’est pas imposée au stade du Ray.
Paris domine toujours de la tête et des épaules mais s’expose aux contre d’une équipe de Nice qui lutte vaillamment. A la 27e minute, Edel détourne en corner un tête niçoise à bout portant. La « panthère rose » prouve à cet instant qu’il n’est pas titulaire pour rien ce soir et permet au PSG de garder l’avantage. L’horloge tourne et à la 36e minute, Paris a cadré 100% de ses tirs, une statistique inhabituelle pour l’équipe de la capitale.
La mi-temps pointe presque le bout de son nez. Paris accélère pour se mettre à l’abri. Nenê côté gauche déborde, dribble et adresse un centre millimétré pour Hoarau qui contrôle de la poitrine dans la surface et ajuste Opina d’une belle frappe en pleine lucarne opposée. Paris a fait le break et mène 2-0 à la 44e minute.
Les 15 minutes de pause permettent à l’OGC Nice d’ajuster sa formation. Ljuboja remplace un Mouloungui transparent. La formation sudiste cherche à revenir dans le match et pousse. Suite à une tentative ratée de retournée acrobatique, David Bellion se blesse aux cervicales et doit laisser sa place à Bagayoko à la 61e minute alors que Jérémy Clément remplace un Erding qui aura beaucoup tenté pour peu de réussite offensive, une nouvelle fois. Le temps passe et Nice se résigne. Paris est trop fort pour cette équipe qui lutte pour rester en Ligue 1 à la fin de la saison.
71e minute, Pegguy Luyindula remplace Ludovic Giuly, un brin émoussé par l’enchaînement des rencontres et la danse des températures. Deux minutes plus tard, c’est Nenê, très en jambes ce soir, qui déborde côté droit et nous sort du fond de son tiroir une magnifique frappe enroulée. Osipna s’envolle et détourne le ballon qui revient dans les pieds d’Armand, homme du match. Le solide et expérimenté défenseur central parisien fusille le portier niçois à bout portant. Le match est plié, Paris mène 3-0.