Revue de presse PSG : Finale, supplément d’âme, Neymar, Paredes, Verratti, Navas, Silva, Pavard…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 22 août 2020, à J-1 de la finale de l’UEFA Champions League face au FC Bayern. Aujourd’hui les Parisiennes débutent leur Final 8 européen contre Arsenal (20 heures, beIN 3).

« Emmené par un Neymar affamé et partageur, le PSG semble avoir enfin accepté de voir le foot comme un sport collectif. Il faudra au moins ça face au Bayern, dimanche, en finale de Ligue des champions », juge Libération. « Par l’exemple, le courage de Neymar est devenu une arme collective. Ses provocations balle au pied, qui lui valent de prendre des coups de faux et d’obtenir autant de coups francs, dont celui qui a permis à Marquinhos de mettre l’équipe sur orbite mardi, sont aussi des armes collectives. Sa joie de vivre est collective. Même sa classe hors-norme est collective dans la mesure où elle lui vaut l’admiration et le dévouement de ceux qui l’entourent. Tout le football est une œuvre collective. »

Esprit de groupe / Neymar

« Fin des clans, Navas en chef de meute, Neymar en leader technique fédérateur, l’espagnol en langue vivante 1 : ce PSG s’éclate, est plus uni que jamais et ça se voit », écrit Damien Degorre dans L’Equipe. « Ces joueurs aiment partager des moments ensemble, vivre le foot comme un jeu entre potes et écrire une histoire commune. […] Neymar apparaît plus libéré, vraiment heureux de porter ce maillot et cela ne semble pas feint. Lorsqu’il offre le titre de meilleur joueur à Choupo-Moting, il semble le faire avec sincérité. « Vous avez toujours besoin d’un Choupo dans un effectif, explique un intime du groupe. Ce joueur, moins technique que les autres, moins doué, que vous pouvez taquiner sans qu’il s’en agace. Il y avait eu Sirigu, puis Berchiche et maintenant c’est Choupo, qui est un vrai gentil en plus. » Alors, quand ce joueur prend la lumière, il n’est pas question de lui faire un centimètre d’ombre. […] Et Tuchel, dans tout ça  ? Il a renoué le fil avec une partie de l’effectif pendant le confinement, notamment. Au Portugal, Tuchel accorde pas mal de temps libre et il a su offrir les clés du jeu à Neymar. Il demande, en échange, une concentration totale pendant les séances vidéo, et une rigueur extrême pendant les entraînements. »

« Depuis le 11 août, les joueurs du PSG vivent reclus, ils ne sortent que pour les entraînements et les matches », observe Dominique Sévérac dans Le Parisien. « Un homme permet et suscite les rassemblements, cette unité, cette ambiance sacrée : Neymar, encore et toujours. Dans l’intimité, il se comporte comme une antistar, se greffe aux jeunes, aux moins jeunes, aux hispanophones, aux Européens sans oublier ses potes brésiliens. Il ne bénéficie d’aucun passe-droit et n’en réclame pas, d’ailleurs. Si ses coéquipiers l’apprécient tant, c’est parce qu’il s’avance au quotidien en Monsieur Tout-le-Monde. Bref, il ne se la raconte pas, n’écrase personne, n’inhibe pas les autres, offrant un versant plus solaire de sa personnalité et loin des attitudes passées, un Zlatan pouvant chambrer comme castrer ses partenaires. Ici, tout le monde se marre. […] Le cérébral Tuchel observe le bal à distance. […] Depuis quelques heures, la bulle de la concentration se referme petit à petit sur le groupe. Mbappé avance en éclaireur. Son instinct de compétition continue de le nourrir, férocement. Cet instinct, à l’image de l’ambiance contagieuse, se répand de manière virale au sein de l’équipe. Ces gens-là ont une Ligue des champions à remporter dimanche. »

Verratti, Navas titulaire(s) ?

Marco Verratti débutera-t-il la finale sur le terrain ou sur le banc ? Thomas Tuchel ne le sait pas encore, explique L’Equipe. « Sachant qu’il ne compte qu’une dizaine de minutes dans les jambes après sa lésion au mollet ». Concernant Keylor Navas, « la dernière séance, ce soir, à la Luz, devrait livrer davantage d’indices sur ses chances de participation, qui augmentent tout doucement. Le staff maintient néanmoins Sergio Rico sous pression, écrit le journal sportif qui propose ce onze de départ du PSG : Navas ou Rico – Kehrer, Silva (c), Kimpembe, Bernat – Herrera ou Paredes, Marquinhos, Verratti ou Herrera – Neymar – Mbappé, Di Maria. Le Parisien est plus tranché sur le sujet avec une seule hésitation dans son 4-3-3 : Navas – Kehrer, Silva (c), Kimpembe, Bernat – Herrera, Marquinhos, Verratti ou Paredes – Neymar – Mbappé, Di Maria.

Thiago Silva

Le capitaine du PSG, qui aura 36 ans en septembre, se rapproche de son 315e et dernier match en Rouge & Bleu, sauf revirement du club. Depuis trois semaines ses représentants discutent avec Chelsea. « Son profil fait l’unanimité en interne » chez les Blues, confie L’Equipe. « Les négociations contractuelles se poursuivaient ces derniers jours entre les deux parties. Parallèlement, un intérêt très concret de la Fiorentina (accord contractuel) a été évoqué hier en Italie. » Quant au Parisien, il rapporte que Thiago Silva « espère toujours un signe de dernière minute du PSG » pour prolonger l’aventure.

Pavard

Benjamin Pavard (24 ans) intéresse Leonardo, affirme L’Equipe. Mais « aucune démarche concrète n’a toutefois été entamée à ce jour. […] Leonardo, s’il décidait de se lancer concrètement dans cette opération, serait confronté à une problématique économique. Paris, malgré son parcours doré en C1, devrait accuser des pertes de plusieurs dizaines de millions d’euros sur l’exercice 2019-20 (liées à la pandémie) et ne disposera pas d’une enveloppe de recrutement extensible cet été. Pavard est désormais valorisé à 45M€. Mais est-ce qu’un grand d’Europe comme le Bayern écouterait une offre de ce niveau ? C’est loin d’être sûr… »

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