
Revue de presse PSG : Kvaratskhelia, Enrique, mental…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 11 avril 2025. Khvicha Kvaratskhelia, la star qui va faire passer un cap au PSG, Kvaratskhelia a déjà un impact sur les grandes soirées européennes du PSG, la force mentale du PSG, Luis Enrique centenaire avec le PSG…

Dans son édition du jour, Le Parisien fait un focus sur Khvicha Kvaratskhelia. Pour le quotidien francilien, l’international géorgien apporte un profil différent en attaque et une rugosité en défense qui font de lui un élément déjà indispensable de Luis Enrique. « Droitier, le natif de Tbilissi a inscrit un but sublime du gauche contre les Villans, un mois après une frappe limpide du même pied trompant Alisson dans un soir en état de grâce, finalement annulée par la faute d’un hors-jeu microscopique. Cette nature ambidextre brouille la lecture des rivaux parisiens, déjà occupés à comprendre le jeu tout aussi riche d’Ousmane Dembélé ou Désiré Doué, qui mêle lui la décontraction à la foudre, et enfin Bradley Barcola, sensationnel dans la profondeur. » En interne, Luis Enrique et Luis Campos voulaient assembler toute la panoplie des attaquants, souligne Le Parisien. À 24 ans, il promet un bel avenir à son équipe et se trace à l’intérieur un destin doré. David Webb, adjoint de Willy Sagnol en sélection géorgienne, est sous le charme. « Je suis peut-être partial mais je pense qu’il apporte quelque chose de très spécial au PSG. Au cours de l’année et demie à venir, il aura une très, très bonne chance de gagner la Ligue des champions. Et je pense qu’au cours des deux prochaines années, il peut certainement devenir un joueur du top 5 mondial. Je travaille avec lui depuis 2023, et il n’a cessé de s’améliorer. Par exemple, lorsque nous nous entraînons en Géorgie pour préparer un match, il est toujours le dernier à quitter le terrain d’entraînement. Il est très professionnel. Il veut toujours s’entraîner à tirer, à faire tout ce qu’il peut faire pour se bonifier. Même lors des réunions, il pose toujours des questions sur l’adversaire. Pour moi, ce n’est pas souvent le cas. Les meilleurs ont toujours cette capacité à apprendre. C’est une personne très, très humble. Il ne se rend pas compte à quel point il est bon. »

L’Equipe évoque aussi le numéro 7 du PSG. Et le quotidien sportif indique qu’après deux mois et demi à Paris, il a déjà un impact dans les grandes soirées européennes des Rouge & Bleu. En enchaînant deux matches plutôt brillants au Parc contre Liverpool et Aston Villa, Khvicha Kvaratskhelia « a montré à la fois sa capacité d’adaptation rapide à un cadre de jeu très différent de ce qu’il a connu et affiché la promesse d’être un grand joueur des grands matches, ce qui sépare les mondes, même dans des effectifs aussi riche », lance le quotidien sportif. Ce dernier indique que l’ancien de Naples a eu très vite la confiance de Luis Enrique, même si ses premières prestations en Ligue 1 étaient partiellement convaincantes. La manière dont il a donné l’avantage au PSG mercredi, et dont il a cherché à régulièrement provoquer la défense d’Aston Villa malgré le manque d’espaces, lui a valu de recevoir le trophée de joueur du match ainsi que les louanges de son entraîneur, avance L’Equipe. Une donnée montre qu’il s’est rapidement adapté au contexte parisien. Il a augmenté de 30% ses phases de pressing à haute intensité.
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Le quotidien sportif évoque aussi la force mentale du PSG affichée depuis le début de la saison. Mercredi soir, malgré une large domination, le club de la capitale a été mené par Aston Villa. Malgré ça, il n’a pas paniqué et a ensuite renversé le match. Depuis le début de l’année 2025, les Rouge & Bleu ont été menés au score sept fois toutes compétitions confondues et ont réussi à s’imposer à six reprises, indique L’Equipe. « Face à Aston Villa, les Parisiens ne se sont jamais affolés. Ils ont gardé le cap fixé par leur coach – qui n’a cessé de conserver un discours positif et offensif. » Luis Enrique répète souvent à ses joueurs d’avoir confiance en leurs qualités, de croire en eux, avance le quotidien sportif. « À l’automne, chiffres à l’appui et en dépit des résultats moyens en Ligue des champions, il leur expliquait qu’ils faisaient du bon travail, que la seule chose qui leur faisait défaut était la finition. » L’Equipe indique que le PSG, qui est l’équipe la plus jeune des quarts de finaliste, compense son inexpérience par un dynamisme et un engagement entiers, saupoudrés d’un peu d’insouciance. Ils essaient, jouent, osent, n’ont pas peur de rater, lance le quotidien sportif. « Ce PSG dégage une impression d’unité et de cohésion rarement vues par le passé dans la capitale. » Même s’ils ont fait un grand pas vers la qualification en demi-finale, les joueurs du PSG ne voyaient dans ce résultat aucun accomplissement définitif, les discussions tournant plutôt autour de terminer le travail mardi soir, conclut L’Equipe.

Le Parisien évoque aussi Luis Enrique et le cap des 100 matches qu’il a atteint sur le banc du PSG. Presque deux ans après son arrivée sur le banc parisien, le coach espagnol s’affirme déjà comme l’un des entraîneurs les plus emblématiques de l’histoire du PSG, assure le quotidien francilien. Il est le treizième entraîneur du PSG à atteindre cette barre symbolique, le quatrième sous QSI. L’ancien sélectionneur de la Roja a remporté 70% de ses matches au PSG (70 victoires, 19 nuls, 11 défaites). « Il se place à la troisième place des entraîneurs à 100 matches les plus victorieux derrière Unai Emery (79%) et Thomas Tuchel (78%). Mais il possède la meilleure moyenne de points en Ligue 1 comparé à ces deux entraîneurs-là (2,42 contre 2,37) ». Le Parisien indique que Luis Enrique a bâti en moins de deux ans une des équipes les plus séduisantes, les plus cohérentes et les plus collectives de l’histoire du club. Il a également réussi à la faire aimer du grand public. « Les émotions procurées par cette formation se rapprochent de celles véhiculées par le PSG des années 1990 ou celle de Laurent Blanc, selon les sensibilités. » Quoi qu’il en soit, son bilan demeure assez exceptionnel et conforte les dirigeants dans l’idée d’avoir choisi le profil idoine pour mener à bien leur projet. Mardi, Luis Enrique pourrait devenir le premier entraîneur du PSG à qualifier pour deux saisons consécutives le club de la capitale en demi-finale de Ligue des champions, conclut Le Parisien.
Les deux quotidiens évoquent aussi le dernier rebondissement dans le litige qui oppose le PSG à Kylian Mbappé. Un sujet qui a été traité hier après-midi sur Canal Supporters.