La revue de presse PSG : Emery, Thiago Silva, Neymar, Allegri, lynchage…

Vu et lu au sujet du PSG ce jeudi 7 décembre 2017 dans la presse hexagonale. Un véritable lynchage.

« Rien n’a changé. Plus l’altitude monte, plus Unai Emery et Thiago Silva répondent absent. Les saisons passent, les gros problèmes du PSG demeurent, critique Dominique Séverac dans Le Parisien. Prétendument grand tacticien, l’Espagnol n’impressionne pas vraiment. Le positionnement de Draxler comme relayeur a trouvé ses limites en Bavière. Il n’a jamais testé Di Maria dans ce rôle. Son coaching reste également vain. Emery n’est ni l’homme de la grinta sur le terrain ni l’entraîneur qui fascine par sa tactique. Tout l’inverse de ce que l’on essaie de nous vendre en permanence. Thiago Silva est psychologiquement à la dérive. Dans son genre, c’est un capitaine de pédalo. »

« Le match de Neymar trace la ligne de crête de son inconstance et forge l’impression que la greffe n’a pas encore totalement pris, poursuit le journal francilien. La première place acquise par le PSG ne lui assure aucune immunité lors du tirage au sort des 8es de finale (lire ici). Le PSG bénéficiera surtout de l’avantage de jouer le retour au Parc des Princes. Sur les cinq dernières éditions, 80 % des équipes en tête de leur poule se sont qualifiées pour les quarts de finale. »

« Aux yeux des décideurs parisiens, le crédit d’Unai Emery a encore fondu. Au point de songer, dès à présent et sérieusement, à son remplacement en fin de saison », écrit L’Équipe qui propose avec sa une 6 pages au PSG… « Si les joueurs ne peuvent pas être épargnés après cette nouvelle désillusion, c’est Unai Emery qui se retrouve en première ligne et dans le viseur de ses responsables. Certains le jugent incapable de remporter la Ligue des champions cette saison et seraient favorables à un départ rapide, dès cet hiver. Nasser al-Khelaïfi n’est pas sur cette ligne. […] Les dirigeants prospectent pour la saison prochaine et ont déjà amorcé, si ce n’est des contacts, des prises de renseignements avec plusieurs techniciens ou leur entourage. Deux profils se détachent : Antonio Conte et surtout Massimiliano Allegri ».

« Le constat ne remonte pas à mardi : la fragilité de Paris se situe dans la profondeur, sur les côtés. Jusque-là, rarement mis en difficulté, Daniel Alves a sombré, face à la vitesse de Coman et Ribéry. Kurzawa ne dispose pas aujourd’hui, on ne cesse de le répéter, d’une culture défensive suffisante pour ce genre de rencontres. Draxler n’a pas un volume de courses suffisant pour boucler le couloir gauche. Verratti, lui, ne pouvait pas être partout mardi. Se pose la question du repli défensif des ailiers. Neymar, peu friand de l’exercice, a tenté de se repositionner mais il n’a jamais été efficace. Kylian Mbappé dispose du volume nécessaire mais ne le fait pas, lit-on encore. Le recrutement d’un 6 « pur » est indispensable. Le profil de Julian Weigl, éligible à la C1, plaît à Emery. »

 

Et enfin, dans le collimateur « la colonie brésilienne » du PSG : « Mardi, ils sont restés unis dans la déconfiture. Neymar et Alves sont passés à côté à Munich. Marquinhos a raté une occasion de marquer les esprits. Pour Silva, la soirée s’est même terminée par une blessure ».

 

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