La revue de presse PSG : Pluie de critiques, UEFA, Nike, notes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse nationale ce dimanche 10 décembre 2017.

classeùent« Champion d’automne… un titre qui ne règle rien, titre Le Parisien. Le contenu ne suffit pas à lever tous les doutes liés aux récentes sorties des joueurs d’Emery. Le PSG a encaissé 9 buts sur ses 7 derniers matchs, dont 6 sur les 3 derniers. C’est beaucoup. Marquinhos traverse une passe difficile. Hier, son défaut d’assurance tranchait avec la sérénité de Kimpembe. Paris est confronté à un souci avec ses latérauxOù est passée l’impressionnante force de frappe du PSG ? Habitué à coller 5, 6, voire 7 buts à ses adversaires depuis le début de la saison, Paris a semble-t-il égaré cette capacité qu’il avait (enfin) de ne laisser aucune miette du festin à ses concurrents. […] Emery choie ses cadres, au risque de perdre ses doublures. Pourtant, il va en avoir besoin. Di Maria et Pastore ont prouvé que leur présence à Paris pouvait encore avoir du sens. En public et en privé, ils ont montré, à des degrés différents, leurs envies d’ailleurs. Pas au sein du vestiaire. « J’ai parlé avec eux, confie Emery. Et aucun des deux ne m’a demandé à partir cet hiver. La possibilité de départ existe pour Lucas et Ben Arfa. Mais eux n’ont rien réclamé. » S’il souhaite les voir rester de façon totalement impliquée, le coach basque doit — peut-être — leur répéter plus souvent sa confiance ».

Les notes du Parisien : Areola 5 / Dani Alves 4.5 / Marquinhos 4 / Kimpembe 6 / Berchiche 4 / Verratti 6.5 / Rabiot 4 / Pastore 6 / Di Maria 7 / Cavani 5 / Mbappé 6.5

Les notes de L’Equipe : Areola 5 / Dani Alves 4 / Marquinhos 5 / Kimpembe 6 / Berchiche 6 / Verratti 7 / Rabiot 5 / Pastore 6 / Di Maria 7 / Cavani 4 / Mbappé 7

« Paris n’était pas en crise, pas vraiment en tout cas. Il s’est évité de passer une trêve mouvementée, juge L’Equipe, alors que certains dirigeants réfléchissent déjà au successeur d’Emery sur le banc et qu’une visite à Doha est prévue fin décembre pour le stage hivernal… À l’inverse, cette douzième victoire à domicile sur douze lui permet de s’assurer le titre de champion d’automne. Symbolique ? Justement, symbolique… »

« L’absence d’Adrien Rabiot n’inspire pas d’inquiétude mais va contraindre Unai Emery à imaginer un nouvel entrejeu, poursuit le quotidien sportif. Sa sortie pour un problème aux ischio-jambiers, va clairement alimenter le débat autour de son utilisation et d’un effectif déséquilibré où, derrière Thiago Motta, il n’existe pas de pure sentinelle à même d’occuper la base du 4-3-3. Une de ses cuisses n’a donc pas résisté à cet énième match. Voir le duo Verratti-Lo Celso aligné mercredi en Coupe de la Ligue ne serait pas une énorme surprise. Intéressant dans l’utilisation du ballon, et ce même sous pression, Lo Celso a affiché certaines limites dans la récupération. » Il est également question de « placards dorés » pour Pastore et Di Maria (« En manque de temps de jeu cette saison au PSG, les Argentins ont tous les deux brillé« ) et de Mbappé qui « endosse le costume ».

« À force d’envisager la crise et l’avenir en pointillé d’Unai Emery, tout le monde avait oublié que le PSG n’était qu’à une marche du titre décoratif de champion d’automne, remarque le JDD. Sans Neymar (suspendu), le PSG a néanmoins été dans sa tonalité actuelle : poussif. Pas de flonflons, donc. […] En attendant, place au tirage au sort des 8es de finale de la Ligue des champions, lundi midi ».

Le journal dominical revient enfin sur le récent rendez-vous des dirigeants parisiens avec les experts de l’ICFC : « Le PSG aimerait que l’UEFA clôture son enquête dans les plus brefs délais et c’est ce que ses dirigeants ont répété aux experts du fair-play financier (FPF), jeudi. Mais même s’ils ont fait très bonne impression, tout n’est pas limpide pour leurs interlocuteurs. Il reste des éléments à soupeser, la valeur réelle des contrats liés au Qatar notamment, et la menace de sanctions plane toujours. Le club parisien compte vendre (pour 75 M€) cet hiver des joueurs (Di Maria, Lucas, Pastore…), et augmenter ses recettes. Le contrat équipementier devrait plus que doubler (Nike paie aujourd’hui 23M€ par an), celui du maillot doit aussi être mieux valorisé (Emirates paie 25M€ par an). Sous pression, les enquêteurs du fair-play financier marchent sur des œufs. La crédibilité du système est en jeu, le timing problématique ».

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