Henriques (FFF) ouvre la porte à une reprise à huis clos de la D1

Suspendue comme la Ligue 1 mais pas arrêtée à l’instar des championnats amateurs par la FFF, la D1 Arkema (comme le National) ne sait pas comment la saison 2019/2020 s’achèvera… ou pas. Brigitte Henriques, vice-présidente de la Fédération a fait le point pour RMC Sport. La dirigeante ouvre la porte à une reprise à huis clos de la D1.

« Notre choix d’attendre ? Nous voulions avoir un traitement égalitaire. Deuxième chose: il y a encore deux clubs, l’OL et le PSG, encore qualifiés en Ligue des champions. Forcément, il faut déterminer un premier, un deuxième, et disputer les deux quarts de finale que l’UEFA n’a pas encore arrêtés, rappelle Henriques au média sportif. On ne vous cache pas que les modalités ne sont pas encore définies et que l’on sait à quel point ce sera difficile et progressif pour le déconfinement. […] Il reste six journées de championnat. Il y a besoin d’une période de réathlétisation de trois à quatre semaines. Ce qui est sûr, c’est qu’aucun risque ne sera pris pour la santé. Si les modalités de déconfinement le permettent, la D1 féminine reprendra. Si ce n’est pas le cas, cela s’arrêtera comme les autres compétitions. Une reprise à huis clos ? Oui pour l’instant, c’est certain. »

Lors de cet entretien, Brigitte Henriques n’ignore pas la menace d’ordre économique qui pourrait foudroyer le football féminin encore jeune et en phase de développement : « On sait que l’économie du football féminin est fragile, aujourd’hui il y a tout juste des partenaires qui commencent à investir, déclare-t-elle. Ce serait très très mal perçu que les coupes soient faites par rapport au sport féminin. Je sais que la ministre des Sports est très très vigilante par rapport à ça. »

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