Revue de presse PSG : Leonardo, Tuchel, Neymar, Mbappé, couac…

Vu et lu au sujet du PSG ce mercredi 11 novembre 2020 dans la presse hexagonale : le traitement des propos de Leonardo qui pendant une heure, hier, via la PSG TV a répondu aux questions de supporters. Le directeur sportif a atténué la pression autour de Thomas Tuchel en disant qu’un remplacement n’était pas dans les tuyaux.

« Leo dit vrai : il n’a jamais pris langue avec un autre technicien, mais il est revenu au club en 2019 avec une idée, placer un autre homme sur le banc que Tuchel, sa préférence allant à Allegri« , commente Le Parisien. Leonardo a aussi exprimé la volonté du club de prolonger les contrats de Neymar, Kylian Mbappé, Angel Di Maria, Juan Bernat, voire Julian Draxler. « Plus d’un an après avoir voulu partir, Neymar semble désormais disposé à étirer son bail dans la capitale alors que les candidats pour le recruter ont diminué entre-temps », ajoute le journal francilien sur le sujet. « Si Leo s’est montré très clair sur son compatriote, il s’est montré plus vague avec Mbappé, que tout le club rêve de voir prolonger. Leonardo a trouvé une réponse qui paraissait s’adresser directement au champion du monde et à son entourage (« Le PSG sera l’équipe des cinq prochaines années. On sera dans le coup »). Leonardo dessine un futur radieux en espérant toucher au cœur Mbappé, qui conditionne son maintien au PSG au projet sportif. L’attaquant ne rêve ni d’argent (qu’il aura partout) ni d’ailleurs par principe mais d’une équipe capable de remporter la Ligue des champions. Leo le met en garde en jurant que l’avenir ne se situe pas au Real, à Liverpool ou Barcelone, mais au PSG.« 

Le journal L’Equipe a vu dans cette sortie de Leonardo « un numéro où il a pu dérouler son propos sans contradiction mais où il n’a pas esquivé les sujets chauds. » Et doute de certains propos du dirigeant brésilien : « On a le droit de penser que, dans un autre contexte financier, les grandes manœuvres seraient enclenchées (en ce qui concerne Tuchel). Mais alors que le club traverse une période de doutes en coulisses, Leo affiche l’image d’une union sacrée. Personne n’est dupe en interne, mais au moins a-t-il le mérite de couper court aux spéculations avant le triptyque capital Leipzig-Manchester-Basaksehir. […] Ce n’est pas un discours de façade : pendant cette trêve internationale, aucune réunion de crise n’est prévue à Doha, où est actuellement le président al-Khelaïfi. Seules des réunions de travail sont prévues à Paris, notamment sur les blessés. Dit autrement, à moins d’un scénario catastrophe en C1 d’ici à Noël, Tuchel ira jusqu’au bout de son contrat, qui se termine en juin. Pour le reste, que retenir de la sortie de Leo ? Il a répété son intention de prolonger Mbappé, Neymar et Di Maria – trois dossiers en friche où l’aspect financier n’a même pas encore été abordé – mais aussi Bernat. Il a glissé que le prêt de Kean n’était pas assorti d’une option d’achat. Et il a entrouvert une fenêtre à la formation, qui a le sentiment d’être laissée pour compte ces dernières années. Là, pour le croire, il faudra bien plus que des mots. »

Et puis il y a la petite phrase « noyée au milieu d’une heure d’échanges, mais qui a mis le feu parmi les supporters du PSG » sur la question de l’impact d’un triomphe en Ligue des champions. Leonardo a déclaré que le football à Paris baignait dans une proposition culturelle et de divertissement énorme (« À Paris, il y a tellement de choses à faire ») contrairement à Marseille où le ballon rond était au centre de tout (« Les autres clubs qui ont commencé à gagner dans les années 1970, comme l’Inter ou l’Ajax, ont été construits dans les années 1890. Il y a une culture dans la ville, une culture à construire. Paris par exemple n’a jamais été exactement la ville du foot. C’est toujours Marseille »). Une bourde ? L’Equipe y a vu surtout « une allusion à la richesse de la vie culturelle dans la capitale. » Mais il « n’en fallait pas plus pour faire réagir Luis Fernandez, lit-on dans Le Parisien. « Quand j’entends ça, ça me révolte, je ne suis pas d’accord. Je ne partage pas du tout son opinion. Je ne souhaite qu’une seule chose, c’est que Nasser lui remette les idées en place. » Il y aura donc eu un couac dans la communication de Leonardo hier.

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