
La presse européenne félicite le PSG de Luis Enrique après la victoire face à Liverpool
Ce mardi, le PSG a réalisé un exploit XXL dans l’histoire du football français en éliminant Liverpool à Anfield lors d’un match retour. De quoi lui valoir les félicitations de la presse européenne.
Le PSG a marqué l’histoire ce mardi. Après leur défaite cruelle du match aller (0-1), les joueurs de Luis Enrique ont réussi à renverser Liverpool à Anfield dans un match irrespirable et au bout de la nuit (0-1, TAB 1-4). Et cette performance majuscule est saluée dans la presse européenne.
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« Luis Enrique a peut-être accompli l’impossible et rendu le PSG sympathique »
Si avant le match, certains médias anglais pointaient du doigt l’arrogance parisienne, au lendemain de cette qualification le discours est différent à commencer par le Daily Mail qui reconnaît la supériorité parisienne : « Ce genre de soirée se termine généralement par une victoire de Liverpool. Liverpool s’est battu vaillamment, mais cette fois, le PSG a été tout simplement trop fort. » Le média Liverpool Echo souligne la prestation de Nuno Mendes face à Mohamed Salah. « Salah réalise sans doute sa meilleure saison, mais Mendes s’est sans doute révélé être le plus redoutable de ses adversaires chez les latéraux gauches. » De son côté, The Independant salue ce PSG jeune et collectif : « Luis Enrique a construit une équipe palpitante qui semble capable d’aller jusqu’au bout en Europe cette saison. Privé de ses superstars, Enrique a peut-être accompli l’impossible et rendu le PSG sympathique ; sur le terrain, en tout cas. Peut-être cette équipe devrait-elle représenter un autre club, même si son prix dissuaderait la plupart des autres de l’acheter. »
En Italie, on souligne surtout la prestation XXL de Gianluigi Donnarumma, héroïque pendant le match et lors de la séance des tirs au but avec deux tentatives repoussées. La Gazzetta dello Sport fait l’éloge du match du gardien de 26 ans « Merci à ses superbes arrêts. Au final, la différence a été faite par un Gianluigi Donnarumma héroïque, qui a tout arrêté, y compris deux tirs au but dans le dernier acte d’un duel de haut niveau. Il s’est occupé de tout : important en deuxième période pour contenir la pression des Reds, puis extraordinaire quand cela a été son tour, quand la qualification s’est jouée au point de penalty. Il a montré combien il était grand, combien il était froid sous la pression, combien il peut faire la différence. » La Repubblica est sur la même longueur d’onde en rappelant l’Euro 2021 de l’ancien Milanais et sa séance de tirs au but mémorable en finale face à l’Angleterre : « L’histoire se répète parfois. Sous forme de tragédie ou de moquerie, mais le résultat est le même. Gianluigi Donnarumma, héros de la finale de l’Euro 2021 contre l’Angleterre à Wembley, a produit des exploits similaires lors du huitième de finale retour de la Ligue des champions hier soir, ses arrêts éliminant Liverpool aux tirs au but et entraînant le Paris Saint-Germain en quarts de finale. Un exploit qui, ajouté à un autre similaire réalisé il y a quatre ans avec l’équipe nationale, restera parmi les moments inoubliables de sa brillante carrière. Et une fois de plus, ce sont les Anglais qui en paient le prix. »
En Espagne, les journaux se montrent aussi très élogieux envers le PSG de Luis Enrique à l’image du quotidien AS : « L’Asturien Luis Enrique a formé une équipe d’experts, avec très peu de défauts et aucune star. Le PSG rêve d’un triplé historique après sa victoire à Anfield. Pendant une décennie, le Paris Saint-Germain a été une équipe obsédée par l’idée de rassembler les meilleurs joueurs du monde. L’équipe parisienne a oublié le plus important : construire une équipe. Il a recruté d’innombrables grands joueurs, mais quand il a fallu serrer les dents et courir pour son coéquipier, la Ligue des champions l’a constamment secoué. (…) Il ne fait aucun doute à Paris que ce que l’entraîneur asturien a créé est un chef-d’œuvre. Une équipe offensive, quasiment irréprochable, qui rafle la France chaque week-end et en Europe, grand tourment du PSG, ne cède à aucun scénario. Et ce, malgré le fait que le coach ait dû faire face à une période difficile au début de la saison, lorsque, malgré une équipe ultra-dominante qui n’avait pratiquement aucun adversaire à sa portée, les résultats n’étaient pas en sa faveur en Europe. »