
Neves, Nuno Mendes, Gonçalo Ramos, Ligue des champions… Vitinha se confie
Vitinha a été l’un des meilleurs joueurs du PSG lors de l’année 2025 historique. Le milieu de terrain portugais s’est confié sur 2025, ses coéquipiers portugais du PSG…
Arrivé au PSG durant le mercato estival 2022, Vitinha a eu du mal à s’adapter à son nouvel environnement. Il va totalement changer de dimension durant l’été 2023 avec l’arrivée de Luis Enrique sur le banc du club de la capitale. Replacé au poste de numéro 6 par le technicien espagnol, l’international portugais va devenir le métronome du jeu des Rouge & Bleu. Il sera l’un des grands artisans de l’année 2025 du PSG, qui a presque tout gagné. Le troisième du dernier Ballon d’Or est revenu, pour le quotidien sportif portugais O Jogo, sur cette année 2025 avant d’évoquer son rôle au PSG, ses coéquipiers portugais au sein du club de la capitale…
Nuno Mendes
« Je lui souhaite beaucoup de succès, de préférence à ses côtés, car j’adore jouer avec lui. Il est dans une forme incroyable en ce moment. Je l’ai déjà dit et je le répète : c’est le meilleur latéral gauche du monde, sans aucun doute. Et il a le potentiel pour le rester pendant de nombreuses années. Il doit simplement continuer à travailler de la même manière, car il en a assurément les capacités. »
Gonçalo Ramos
« Gonçalo Ramos a une personnalité et une résilience hors du commun. Je pense qu’à ce niveau-là, il a une attitude incroyable, il est vraiment très fort et ce sera sa principale qualité : son mental et sa tête. Ce n’est pas facile de vivre avec un temps de jeu réduit, malgré le succès collectif. Gonçalo n’a pas eu beaucoup d’occasions de jouer, et même sans être titulaire lors de la plupart des matchs ces deux dernières années, il entre en jeu et obtient toujours d’excellents résultats. Quand on fait appel à lui, il marque des buts, il ne se décourage jamais, il se bat toujours, il travaille comme personne et il est un exemple pour tous. Tous les jeunes footballeurs qui rêvent de devenir professionnels devraient prendre exemple sur Gonçalo. La meilleure qualité qu’ils puissent développer et maîtriser, c’est leur mentalité, leur résilience, cette volonté de toujours se donner à fond, et au final, personne n’a rien à redire. Les statistiques parlent d’elles-mêmes : il est l’un des joueurs au monde avec le meilleur ratio buts/matchs joués. À chaque fois qu’il joue ou entre en jeu, il marque, même quand les choses ne se passent pas bien. Tout cela est le fruit d’un travail acharné. »
La comparaison Xavi / Iniesta avec son duo avec Joao Neves
« Je sais que l’on fait souvent la comparaison et c’est normal, car les styles similaires ne manquent pas dans le football. C’est une évidence, et je n’ai que des éloges à faire de Joao Neves. »
Joao Neves
« Je lui dis sans cesse à quel point il est incroyable, tant comme joueur que comme personne. C’est l’un des meilleurs joueurs que j’aie jamais vus et j’en suis convaincu. Il va très bientôt devenir le meilleur de tous les temps. En fait, pour moi, s’il n’est pas le meilleur actuellement, il figure assurément parmi les meilleurs joueurs. Ce qu’il est capable de faire est incroyable. Il excelle dans presque tous les domaines, même dans des situations difficiles. Je l’ai dit à plusieurs reprises, et cela le gêne un peu, mais je dirais que son seul point faible est qu’il a très peu de marge de progression, malgré son jeune âge. Il exploite tellement de qualités que c’est impressionnant. João doit simplement continuer à être lui-même, un joueur cinq étoiles sur et en dehors du terrain. S’il conserve son comportement et sa personnalité, et je n’ai aucun doute là-dessus, il sera le meilleur joueur portugais pendant de nombreuses années. C’est quelqu’un que j’admire énormément ; je le complimente toujours beaucoup car il le mérite, et je reconnais que je n’ai atteint ce niveau que grâce à son aide. Jouer à ses côtés est fantastique. C’est un plaisir et un privilège. »
A lire aussi : Vitinha : « Un privilège de jouer aux côtés de Joao Neves »
La Ligue des champions
« Je n’avais même pas encore fêté la Ligue des Champions que j’étais déjà en Ligue des Nations. Curieusement, les deux titres ont été remportés dans le même stade, à Munich. Nous avons gagné la Ligue des Champions, fêté ça à Paris, et je suis rentré en Allemagne. Tout était encore très récent. Nous étions encore en train de digérer ce qui s’était passé en club quand nous devions déjà rejouer pour l’équipe nationale, et pour un trophée aussi important. »





