Revue de presse PSG : Champion, Luis Enrique, Dembélé…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 6 avril 2025. Le PSG champion de France, la patte Luis Enrique, Dembélé grand artisan du titre du PSG….

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L'equipe 06 05 2025

Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur le nouveau titre de champion de France remporté par le PSG après sa victoire contre Angers hier après-midi (1-0). « Quelques feux d’artifice. Un tour d’honneur convivial conclu au pied du virage Auteuil avec de fortes accolades aux responsables du CUP. Une joyeuse sarabande dans le rond central du Parc des Princes au son de « On est les champions ! » pendant que Luis Enrique s’affichait ostensiblement avec Luis Campos (en fin de contrat), bras dessus bras dessous. Les joueurs du PSG ont célébré avec sobriété le 13e titre de champion de France du club de la capitale », avance le quotidien sportif. Le staff a bien programmé une sortie au restaurant dans la soirée pour marquer le coup. Mais la grosse fiesta, la vraie, attendra. Paris a d’autres conquêtes en tête et cette validation est une simple étape dans une saison loin d’être terminée et qu’il espère historique, analyse L’Equipe. « Face au SCO, le champion de France n’a pas sorti sa plus belle tenue de gala. Soucieux d’éviter de répéter les premières périodes ratées contre Saint-Étienne (6-1) et Dunkerque (4-2), il a pourtant d’emblée cherché à mettre du rythme, à presser, mais on sentait qu’il n’y était pas totalement. Cette mainmise inaboutie s’est traduite par une domination aussi affolante (93 % de possession au bout de dix minutes !) que stérile, avec un seul tir cadré à la pause. » Au retour des vestiaires, sur une percée de Khvicha Kvaratskhelia, le centre du Géorgien trouvait au second poteau Désiré Doué, létal sur sa reprise de volée (1-0, 55e). Les Parisiens n’ont pas forcé, mais ils arrivent à point pour leur quart de finale de Ligue des champions contre Aston Villa, en attendant la suite d’un festin qu’ils veulent royal, souligne le quotidien sportif. Parallèlement à cette quête de records (saison sans défaite, nombre de points marqués, écart sur le deuxième), Luis Enrique et ses hommes suscitent une admiration unanime par leur style et leur état d’esprit. 

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De son côté, Le Parisien revient également sur le nouveau titre de champion de France du PSG. « Si la grande fête et la remise du trophée de champion attendront et auront lieu dans un gros mois, Paris était bien décidé à savourer son couronnement qui est celui d’un collectif, d’une équipe insatiable, supérieure à tous les niveaux et qui ne triche pas. » Rarement, dans l’histoire récente du PSG, on avait vu pareilles scènes de joie et de célébration, à cet instant de la saison, alors même que ce titre leur tendait les bras. Mais les larges sourires exhibés par Luis Enrique et ses joueurs en disaient long sur la valeur accordée à ce treizième sacre, lance le quotidien francilien. « Le club parisien est certes porté par une puissance financière inégalable en France, mais sa puissance sportive, reste, elle, à mettre au crédit de son entraîneur, un architecte formidable parvenu à forger un édifice solide, séduisant, cohérent, auxquels ont participé, tour à tour, plusieurs joueurs. Ce succès porte la marque du travail, du management et d’une philosophie de jeu dont il ne s’est pratiquement jamais éloigné. Il y avait quelque chose d’assez unique, sous l’ère QSI, à voir les joueurs célébrer de manière aussi festive leur coach. » La force du coach espagnol est d’avoir réussi à bâtir l’une des équipes les plus dominantes de l’histoire de la Ligue 1 alors même qu’il s’est délesté de ses stars au fil de ces derniers mois, souligne Le Parisien. Ce titre acquis par ce groupe où figure un seul joueur de 30 ans (Marquinhos), est aussi celui d’une jeunesse triomphante, ambitieuse, désireuse de tout rafler sur son passage. Engagés sur tous les tableaux, toujours en course pour finir le championnat invaincu et signer un triplé historique, les Parisiens sont décidés à marquer l’histoire et veulent encore rêver plus grand, conclut Le Parisien.

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L’Equipe évoque aussi la patte Luis Enrique dans ce titre du PSG. « Le mérite des entraîneurs de l’ère QSI n’est pas d’être champion de France mais de faire émerger une identité et un style, et de produire un jeu qui serait supérieur à la somme des talents », avance le quotidien sportif. C’est à ce point de son histoire parisienne que semble se situer Luis Enrique, après deux saisons au club, que l’on peut diviser en trois périodes : il y a eu la saison des découvertes, mais sur les bases de l’ancien projet, bâti autour de Kylian Mbappé ; puis l’été et l’automne de la reconstruction, avec des doutes sur la méthode et une efficacité notoirement insuffisante en Ligue des champions ; enfin, depuis le renversement face à Manchester City (4-2), le 22 janvier, a surgi l’évidence que l’entraîneur espagnol a construit une force qui n’a pas d’adversaire dans le pays, et dont on ne connaît pas encore les limites en Europe, analyse L’Equipe. La saison 2024-2025 restera, au PSG, celle d’une révolution. « La première partie de la saison aura maintenu en l’état quelques doutes et de sérieuses critiques. Il lui aura été reproché, ici et ailleurs, de crisper le vestiaire et l’environnement immédiat de l’équipe par son management rigide et vertical, de ne pas laisser suffisamment d’espace aux joueurs créatifs, et de vouloir absolument imposer un football de possession en toutes circonstances, avec des joueurs mieux faits pour la transition. » Jusqu’au début du mois de décembre, au moins, la signature de Luis Enrique sera apparue incomplète. Quelques phases de pressing, du mouvement, mais de l’inconstance, encore, au coeur d’un même match. Mais il a fait progresser ses jeunes joueurs, une autre de ses réussites majeures de la saison, et si son équipe a évolué, lui aussi, un peu. « Il a continué à suivre ses idées, mais le chemin a changé, un peu, parfois, et c’est aussi l’histoire du basculement de cette saison. Grâce à la qualité et à l’intensité de son contre-pressing, Paris est bien plus performant dans la transition, et sa circulation de balle s’est suffisamment améliorée pour que l’on n’ait plus l’impression de voir les Parisiens jouer au handball, les mauvais soirs. » Luis Enrique a réussi une révolution collective qui lui ressemble. Il voulait que plusieurs joueurs compensent les 44 buts inscrits par Mbappé la saison dernière ? Il l’a obtenu, assez largement. On disait que son milieu de terrain n’était pas taillé pour le haut niveau ? Il a répondu par le volume, le mouvement, la qualité technique de ses trios et par la mise sous cloche du milieu de Liverpool, en huitièmes de finale de la Ligue des champions, estime L’Equipe. Jamais un entraîneur du PSG de l’ère QSI n’aura eu autant de pouvoir et de liberté d’action. Il est totalement impliqué dans le recrutement, et Luis Campos a d’autant plus de raisons de ne pas faire cavalier seul, sur ce dossier, que l’entraîneur espagnol est son plus fort soutien et sa meilleure chance de prolonger son contrat, aujourd’hui. Il semble imperméable à toute intervention, conclut le quotidien sportif.

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Le Parisien évoque aussi la méthode Luis Enrique. Pour la première fois de l’ère QSI, plus personne ne parle de ce PSG comme d’une association d’individus, souligne le quotidien francilien. « Champion le plus précoce de l’histoire de la Ligue 1 (à 18 équipes), Paris a écrasé la concurrence. Les joueurs semblent avoir simplement suivi la voie tracée par leur entraîneur. » Des résultats, le PSG en a toujours connu en Ligue 1. Mais la grande réussite de Luis Enrique se trouve dans l’impression, l’image laissée au grand public, avance Le Parisien. Luis Enrique convainc semaine après semaine, à tous les étages du PSG et aux quatre coins de l’Europe. Il lui reste deux défis encore jamais vus à Paris : boucler un championnat invaincu (encore sept journées à disputer), éliminer Aston Villa et remporter la Ligue des champions tant convoitée par le Qatar. Par lui, aussi. Il ne l’a plus gagnée depuis 2015. Sa plus belle année en carrière. Jusqu’à 2025 ?, conclut Le Parisien.

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Le quotidien francilien évoque aussi le nouveau défi du PSG après son titre, rester invaincu en Ligue 1 cette saison. « La performance n’ajouterait aucune ligne supplémentaire au palmarès du PSG ni de trophée en plus dans sa vitrine. Mais les livres d’histoire, eux, se souviendraient alors pour toujours de cet authentique exploit : terminer le Championnat de France invaincu, sans le moindre revers, sans avoir été confronté au goût amer de la défaite. Une telle prouesse n’a jamais été réalisée par une équipe de Ligue 1, mais elle est toujours à la portée des joueurs de Luis Enrique. » Tous les rêves sont permis au regard de l’impressionnante domination des Parisiens, devenus de plus en plus difficiles à manœuvrer au cours des derniers mois. Plus globalement, cette supériorité dans les compétitions françaises est assez nette sous les ordres de Luis Enrique, qui n’a perdu que deux rencontres sur la scène nationale – et aucune à l’extérieur – depuis son arrivée en août 2023, souligne Le Parisien. La dynamique du PSG joue en sa faveur, autant que son calendrier. En regardant de plus près l’identité des équipes qui doivent encore défier Paris, on y trouve majoritairement des formations situées dans la deuxième partie du classement (Le Havre, Nantes, Montpellier, Auxerre). « Les affrontements successifs contre les Aiglons (25 avril), qui les avaient battus la saison passée au Parc des Princes, et Strasbourg (week-end des 3 et 4 mai), deuxième meilleure équipe de l’année 2025 en termes de points récoltés, sont certainement les plus dangereux sur le papier. D’autant que ces deux rencontres sont situées juste avant et après une éventuelle demi-finale aller de Ligue des champions. Un enchaînement jamais évident à réaliser à cet instant de la saison. » Les joueurs actuels du PSG n’en ont pas toujours fait une obsession de terminer invaincu. Les choses ont évolué après l’obtention du titre de champion. Désormais, la perspective d’une saison parfaite sur le plan national ne laisserait personne insensible en interne et la performance viendrait consacrer tout le travail réalisé par le staff et le groupe, avance le quotidien francilien. Dans un premier temps davantage intéressé par les titres que par cette invincibilité record, bien que symbolique à plus d’un titre, l’entraîneur espagnol a désormais reconnu en faire un véritable objectif afin de stimuler ses joueurs dans l’optique des prochaines échéances, conclut Le Parisien.

A voir aussi : L.Hernandez : « On vient d’atteindre un objectif, place à un nouveau »

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L’Equipe fait aussi un focus sur Ousmane Dembélé, recentré par Luis Enrique et auteur de la meilleure saison de sa carrière. « Il est l’individualité la plus marquante, à tous les sens du terme, du PSG le plus collectif de l’ère QSI. Il est le visage majeur d’un projet qui suggère que pas une tête ne dépasse, du moins pas au-dessus de la figure de l’entraîneur, et il lui a donné, depuis décembre, la dimension d’efficacité et de spectacle qui lui manquait jusque-là. » Le numéro 10 du PSG a su se réinventer à un poste d’avant-centre qu’il adore, et qu’il occupe sans rien perdre de ses qualités de dribbleur, et en ajoutant à son adresse nouvelle une générosité au pressing qui correspond complètement à l’idée collective. Depuis la 15e journée, il a inscrit 16 buts en 13 rencontres de Ligue 1, analyse le quotidien sportif. « Par définition et par expérience, la tête de gondole de la domination parisienne est toujours la star de la Ligue 1. C’est donc lui, cette saison, comme l’ont été, avant lui, Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani, Lionel Messi, Neymar ou Kylian Mbappé. Mais il n’attire pas la lumière de la même manière, parce qu’il existe encore ce doute que sa série de buteur se ralentisse et revienne à son niveau antérieur. » Dans cette Ligue 1 qui semblait déshabillée pour longtemps des meilleurs joueurs mondiaux, Dembélé pourrait incarner, enfin, un ultime paradoxe, absolu, au fil d’un printemps dont personne ne connaît l’issue : il peut devenir, cette saison, le premier joueur à décrocher le Ballon d’Or sous le maillot du PSG (le 29 novembre 2021, Lionel Messi a remporté le Ballon d’Or quelques mois seulement après être passé du FC Barcelone au PSG durant le mercato d’été), conclut L’Equipe.





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