Revue de presse PSG : équipe de France, Randal Kolo Muani…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 10 septembre 2024. L’équipe de France renoue avec le succès, Randal Kolo Muani peu utilisé au PSG mais décisif avec les Bleus…
Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur la victoire de l’équipe de France contre la Belgique avec deux buts inscrits par des joueurs du PSG, Randal Kolo Muani et Ousmane Dembélé. Avec huit titulaires différents et une manière sérieuse de respecter les bases et par le profil plus défensif des latéraux, a joué à l’endroit, estime le quotidien sportif. Ce dernier avance que l’animation offensive a été bien meilleure qu’au Parc des Princes vendredi soir, « même si sur le côté gauche, Marcus Thuram a décidément du mal à s’exprimer. Randal Kolo Muani, mangeur de miettes au PSG, continue de faire un festin du temps de jeu que lui offre son sélectionneur préféré. » Un match à l’envers, un match à l’endroit, une pression importante sur Didier Deschamps, l’impatience de revoir Mbappé au niveau dont il devrait moins s’éloigner, le sentiment que ce n’est plus beaucoup l’équipe d’Antoine Griezmann, l’évidence que les Bleus ont une grande défense en magasin mais pas deux pour l’instant : la rentrée de l’équipe de France n’a été ni calme ni sans intérêt, conclut L’Equipe.
Le quotidien sportif revient également sur le match de Randal Kolo Muani, premier buteur de la rencontre. Avec son son cinquième but sur ses six dernières titularisations en sélection, il a de nouveau montré qu’il était un autre joueur en équipe de France qu’au PSG, indique l’Equipe. Si au sein du club de la capitale, il manque de temps de jeu et de confiance, chez les Bleus, depuis la Coupe du monde au Qatar en 2022, il est porté par une forme d’étoile dès qu’il porte le maillot de l’équipe de France. Comment expliquer un tel contraste, se demande le quotidien sportif. « La réponse doit se trouver quelque part près du banc. La manière dont Didier Deschamps soutient l’ex-buteur de l’Eintracht Francfort depuis deux ans n’est pas commune au très haut niveau, pas habituelle chez « DD » non plus. » Hier soir contre la Belgique, c’est lui qui a joué en pointe avec un Marcus Thuram décalé dans le couloir gauche. « Un nouveau signe de confiance, que le natif de Bondy sait mettre à profit. » Avec ses appels en profondeur, cette liberté de mouvement et cet opportunisme, comme sur son but, où il reprend de près une frappe de Dembélé (1-0, 29e). Le numéro 12, dévoué dans ses replis défensifs, ne réussit pas tout (frappe au-dessus, 22e) et, dans le timing de ses courses comme dans le jeu combiné, laisse apparaître sa fragilité structurelle. Mais avec sa générosité habituelle, il joue sans penser aux conséquences. Une immense différence avec son état d’esprit en club, analyse le quotidien sportif. « Difficile d’imaginer qu’il puisse trouver cette forme d’insouciance au PSG. Le poste de numéro 9 tel que Luis Enrique le perçoit comporte, sans doute, trop d’éléments techniques que Kolo Muani ne maîtrise pas. En privé, le Français s’étonnait parfois l’hiver dernier, alors qu’il traversait une période de profond spleen, de la profusion de consignes données par le staff espagnol. À ce poste-là, si exigeant, Luis Enrique attend de l’attaquant un jeu associatif et des déplacements calibrés. Tout (ou presque) ce que Kolo Muani n’est pas et n’a pas », conclut l’Equipe.
A voir aussi : PSG : Johan Micoud pointe du doigt la place de Randal Kolo Muani en Equipe de France
De son côté, Le Parisien revient également sur la victoire de l’équipe de France contre la Belgique hier soir. Le quotidien francilien indique que « l’on a aimé cette équipe de France dépeuplée de certains cadres et de ses anciennes valeurs sûres, lancée dans un climat de défiance, pour sa réaction. » Le Parisien estime que les Bleus ont commencé la partie sur la pointe des crampons, conscients d’être attendus au tournant. « Dépossédés du ballon par la Belgique, ils ont souffert, vu Dodi Lukebakio toucher le poteau (7e), Loïs Openda taclant dans le vide rater le cadre pour un pied trop court, mais ils ont résisté, renoué avec leurs grands airs défensifs de l’Euro pour contenir une attaque virevoltante mais maladroite. » Sous l’impulsion d’un milieu de terrain retrouvé, ils ont même développé des actions construites, notamment grâce à l’apport des latéraux et à un Ousmane Dembélé inspiré. Le numéro 10 du PSG a inscrit un très beau but, « crochets et enchaînement frappe du gauche qu’on lui connaît par cœur mais qu’il ne réussit pas assez souvent. » Disons que s’il en répétait plus souvent ce numéro d’équilibriste sur la pelouse, il deviendrait facilement l’un de dix meilleurs joueurs du monde alors qu’il serait plutôt un attaquant à classer de la 20e à la 30e place les bonnes années, lance Le Parisien. Ce dernier indique que les Bleus ont retrouvé ce lundi une équipe.