Revue de presse PSG : Lorient, Diallo, Verratti, Messi, Miki, hiérarchie…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 30 janvier 2021 veille de match de Ligue 1 au Moustoir de Lorient.

Le PSG (45 pts) « rend visite demain au promu et relégable FCL (19e), une équipe qu’il a pris l’habitude de dominer. Les Parisiens restent sur douze succès consécutifs aux dépens des Lorientais, toutes compétitions confondues. Le dernier partage des points remonte au 11 août 2012 (2-2) et la dernière fois que les Merlus l’ont emporté, c’était le 6 août 2011 au Parc des Princes (0-1), à l’occasion du tout premier match du propriétaire qatari du club de la capitale. C’est sa plus longue série de victoires en cours contre un même adversaire. Son record absolu a été réalisé face à Nantes, avec 17 succès de suite, le coup d’arrêt étant intervenu le 17 avril 2019 chez les Canaris (3-2) », rappelle l’AFP. Ce match au Moustoir, ce sera sans Marco Verratti et sans Abdou Diallo. Les deux joueurs sont positifs au Covid. Ils seront absents demain et « devraient très probablement manquer les deux matches suivants, contre Nîmes, mercredi, et le choc à Marseille le 7 février. » Aujourd’hui les incertitudes se nomment Marquinhos (adducteurs), Herrera (gêne) et Navas (coup à la poitrine). Juan Bernat (reprise) est bien sûr forfait.

Dans L’Equipe on propose en conséquence ce onze demain : Rico ou Navas – Florenzi, Kehrer, Kimpembe, Kurzawa – Di María, Herrera, Paredes, Neymar – Mbappé, Icardi. Dans le quotidien sportif, on estime que Mauricio Pochettino a fait émerger une hiérarchie claire, même s’il va devoir composer avec le Covid-19. Abdou Diallo, pas dans les petits papiers de Thomas Tuchel, a marqué des points (« Sa capacité à gagner des mètres balle au pied et sa faculté à défendre haut plaisent, il séduit aussi par sa polyvalence »). Du coup, le grand perdant de l’ère «MP» est Mitchel Bakker (joueur le plus utilisé en L1 jusqu’alors avec 19 matches), remarque le journal sportif : « Ses limites techniques ont été perçues par le nouveau staff. » L’Equipe s’interroge sur le duo Verratti-Paredes dans l’entrejeu : « Ce binôme, dont les limites défensives sont évidentes, peut-il s’installer ? Impossible d’imaginer, le duo Verratti-Paredes dans l’entrejeu en Ligue des champions. » Et on lit également : « Pochettino a structuré son animation offensive à 4 éléments, avec ses 3 stars – Neymar, Mbappé, Di Maria – et successivement Kean et Icardi (226 et 216 minutes jouées). L’Argentin semble avoir pris l’avantage. Mais peut-il assumer à plus haut niveau un travail aussi efficace dans le pressing que Kean récemment en C 1 ? Pas sûr. Comme avec Tuchel, Sarabia doit se contenter de bouts de matches. Quant à Draxler, en ne l’intégrant peu ou pas au groupe, le club lui désigne la porte de sortie. Ce que l’Allemand n’apprécie pas. » Outre un entretien avec Joan Laporta (candidat à la présidence du Barça qui est offensif sur le PSG), on trouve aussi dans L’Equipe une page sur Miguel « Miki » D’Agostino, un portrait de l’adjoint francophone de Mauricio Pochettino. Car il est « l’adjoint, ami, confident et interprète de circonstance, et un homme aussi discret qu’indispensable pour l’entraîneur argentin du PSG. »

Du côté du Parisien, on juge qu’à Paris, c’est « l’obsession Messi » qui s’est installée. Un sentiment entretenu par les mots de Leonardo, Mauricio Pochettino ou d’Angel Di Maria. « Cette entreprise de séduction massive à l’échelle mondiale coche trois cases du projet parisien. D’abord, il s’agit de rappeler que le PSG est un club puissant, capable de tout, un « Dream bigger ». Cette drague nourrie s’est intensifiée depuis que Paris a hérité de Barcelone en 8e de finale. La déstabilisation d’un adversaire déjà affaibli par des comptes plombés et une équipe bancale est l’une des armes habituelles des confrontations européennes. Paris en était souvent la victime, ces dernières années. Cette fois-ci, il a pris les devants, comme pour prendre l’ascendant psychologique« , observe Dominique Sévérac. « Enfin, Paris songe sérieusement à recruter Messi. L’ambition reste de renouveler les contrats de Neymar et de Mbappé, qui s’achèvent en 2022. Si le premier souhaite rester, le second hésite mais penche plutôt pour un départ. Si Paris garde l’un mais perd l’autre, il lui faut une compensation. La multiplication actuelle des messages en direction de la Pulga se lit aussi comme une initiative dictée par le propriétaire du club. »

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