Revue de presse PSG : Messi, Lens, report, résilience, reprise…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 26 août 2020, jour demi-finale de la Women’s Champions League pour les Parisiennes face à Lyon.

France Football revient très largement sur la Champions League des hommes et sur l’après. « On n’insistera jamais assez sur les souffrances qu’il faut endurer pour triompher dans cette compétition, la plus dure et la plus revêche de toutes« , lit-on. « Une fois la déception évacuée, les Parisiens n’auront pourtant pas d’autre choix que de repartir au combat. Tombés huit fois depuis l’arrivée des Qatariens, ils devront se relever et essayer encore et encore… Le Bayern, superbe vainqueur, en sait quelque chose. Après son triplé des années 1970, il a dû patienter 25 ans avant de soulever à nouveau la Coupe d’Europe. Et encore avait-il dû surmonter, deux saisons plus tôt, la fameuse « remontada » de Manchester United dans le temps additionnel, le genre de péripétie qui laisse des traces. En 2012, le club allemand croyait aussi que les planètes étaient alignées en disputant la finale à domicile face à Chelsea. Il fut battu aux tirs au but mais l’emporta l’année suivante, à Wembley, contre Dortmund. En termes de résilience et de persévérance, il n’y a pas meilleur exemple, sans parler de quelques autres domaines dans lesquels il possède un avantage certain. Le PSG a raté l’occasion de fêter son 50e anniversaire en allant au bout de son rêve. La symbolique aurait été forte mais la Ligue des champions n’a que faire des coïncidences et des rendez-vous programmés. Elle ne permet l’avancement qu’au mérite. »

Lionel Messi

Le sextuple Ballon d’Or Lionel Messi veut quitter son club de toujours, le FC Barcelone où il a évolué de 13 à 33 ans. Le club catalan n’a pu que confirmer la décision de sa star, même si un flou existe sur sa capacité à partir libre un an avant le terme de son contrat malgré l’existence d’une clause spécifique. Trois clubs sont cités dans les différentes presses pour l’accueillir : Manchester City, l’Inter et… le PSG.

« La venue du maître à jouer argentin fait saliver tous les suiveurs du PSG, commente Le Parisien. Associer Messi à Neymar et Mbappé constituerait un sacré cadeau pour ses 50 ans ! Comme disait Tuchel à l’issue de la défaite contre le Bayern : « Quel entraîneur dirait non à Messi ? » Seulement, la réalité économique du dossier vient calmer les ardeurs des plus enthousiastes. Même sans clause ou transfert à payer, le dossier Messi atteint des dimensions vertigineuses. Son salaire net s’élève à 80M€ quand celui de Neymar est de 36M€. Mais l’occasion est tellement unique que le Qatar ne pourra pas ne pas tenter de la saisir. D’autant que sur une planète football bouleversée, qui sait si Mbappé ne pourrait pas se laisser séduire par une offre alléchante (Real, City, Liverpool, Juve, Barça), à deux ans de la fin de son contrat, et ainsi rendre l’hypothèse Messi plus réalisable ? »

« Même s’il était libre, le salaire de Messi rend une arrivée au PSG aujourd’hui «impossible» selon le club« , écrit L’Equipe. « À Paris, Messi retrouverait deux joueurs dont il est très proche, Neymar et Di Maria. Mais l’hypothèse de son arrivée se heurte à une réalité simple à résumer : l’équilibre budgétaire. Même s’il réussissait à activer sa clause pour partir libre, son salaire annuel est estimé à 71 M€ brut. C’est encore plus que ce que touchent Neymar (37M€ brut) et Mbappé (21M€ brut) réunis. Et encore, avec la législation fiscale française, cela représenterait davantage ici. […] Deux pistes peuvent donc être envisagées. La première serait de vendre au plus offrant l’un des deux joyaux du PSG, Neymar ou Mbappé, ce dernier pouvant être monnayé autour de 300M€. Mais la tendance est plutôt à vouloir les prolonger. La seconde option serait de forcer de nouveau la porte du fair-play financier, avec les risques que cela implique. De quoi « se mettre toute la planète foot à dos », souffle-t-on en interne. »

Le PSG a besoin d’une coupure après son Final 8 de Ligue des champions et la finale perdue 1-0 face au Bayern. La rencontre de Ligue 1 à Lens – programmée pour samedi – a été reportée au jeudi 10 septembre à la demande du club de la capitale. Et cela a provoqué des réactions hors de proportion puisque Lens, la Ligue, et Canal+ étaient d’accord sur ce changement de calendrier. Le Parisien rappelle que le groupe du PSG était en vase clos complet depuis le 7 août. De quoi avoir besoin d’une coupure. « Selon plusieurs témoins, il y a une vraie fatigue, y compris psychologique, chez les joueurs, enfermés dans leur hôtel de Lisbonne, avec des tests de détection du Covid-19 tous les trois jours et un port du masque en permanence, y compris à l’intérieur. Désormais, ils sont en vacances. Ceux qui ne seront pas appelés en sélection ont rendez-vous en milieu de semaine prochaine pour la reprise de l’entraînement. »

Ce que ne confirme pas L’Equipe : « Après discussion entre l’entraîneur et ses cadres, la tendance était hier soir à une reprise de l’entraînement dès demain, en douceur. Reste à savoir si tout le groupe sera concerné, notamment les internationaux, qui doivent enchaîner deux matches avec leur équipe nationale. »

« Initialement, Paris voulait décaler son match dans le Nord au 23 septembre, une date retoquée par la chaîne cryptée », explique L’Equipe. « La LFP a donc appliqué les textes qui prévoient que la rencontre soit fixée à la première date disponible. En l’occurrence, il s’agissait du 10 septembre. » En conséquence il y aura un Lens - PSG le 10 septembre, un PSG - OM le 13, un Metz - PSG le 16, et un Nice-PSG le  20. Une séquence chargée qui débutera 48 heures après un France/Croatie. Sans parler des autres matches des différentes sélections. « De quoi un peu mieux comprendre le discours de Tuchel appelant à des renforts. »

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