Revue de Presse PSG : nouveau fair-play financier, Mbappé vs Benzema, Ceferin, Katoto…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 8 avril 2022. Le nouveau fair-play financier adopté par le comité exécutif de l’UEFA, Aleksander Ceferin s’exprime sur ces changements, la comparaison en chiffres entre Karim Benzema et Kylian Mbappé et Marie-Antoinette Katoto au centre des projecteurs.

Dans son édition du jour, Le Parisien met en lumière le nouveau fair-play financier qui a été adopté par le comité exécutif de l’UEFA ce jeudi. Une nouvelle mouture qui sera plus favorable au PSG et qui entrera en vigueur dès la saison prochaine. Premièrement, un salary-cap est mis en place pour tous les clubs participants aux compétitions de l’UEFA. « Celle-ci sera bloquée à 70 % des recettes. » En se basant sur les chiffres de l’exercice précédent, le club parisien ne serait pas dans les clous : « la saison 2020-2021 a permis d’encaisser 556,2 millions d’euros selon le rapport annuel du cabinet Deloitte. Le tout pour une masse salariale estimée à 502 millions d’euros cette saison là, soit 90,2 % du total des recettes. » Mais l’instance européenne a prévu trois années d’adaptation. « Le cap salarial devra représenter un total de 90 % des recettes en 2022-2023 et 2023-2024 puis 80 % des recettes en 2024-2025 », avant d’atteindre les fameux 70% qu’à partir de 2025-2026. En cas de non-respect, des amendes graduelles seront infligées.

Autre nouvelle règle adoptée, la tolérance sur les déficits des clubs. Dans l’ancien fair-play financier, l’UEFA accordait aux clubs le droit de cumuler 30 millions d’euros de dette sur trois saisons. Un chiffre qui va passer à 60 millions d’euros sur la même période (avec une garantie de l’actionnaire) et qui pourra même monter jusqu’à 90 millions d’euros pour un club jugé en bonne santé. « En contrepartie, l’UEFA resserre l’étau sur deux points : les impayés (envers les autres clubs pour les transferts, le personnel ou les administrations) et la dette. » Ce dernier point favorisera le PSG grâce à son actionnaire. De leur côté, les clubs déficitaires devront réduire de 10% leur dette chaque année. Concernant le barème des sanctions, l’instance européenne prévoit des interdictions de recruter, limitations de prêts, rétrogradations d’une compétition européenne à une autre et points de pénalité à partir de la saison 2024-2025.

Ce nouveau fair-play financier favorisera donc le PSG face à quelques clubs historiques (FC Barcelone, Real Madrid…). En effet avec certaines règles, dont le salary cap de 70% qui verra le jour dans quelques années, le club de la capitale possède la marge financière nécessaire pour prolonger Kylian Mbappé sur une courte durée et avec un salaire XXL. De plus, en cas de dépassement du plafond salarial, « les actionnaires pourraient choisir, comme c’est le cas en NBA, de payer des amendes, même élevées, plutôt que de respecter la limitation à l’euro près », rapporte LP.

Le quotidien francilien a également obtenu une interview de David Trezeguet. L’ancien attaquant des Bleus a notamment été interrogé sur Kylian Mbappé. Des extraits partagés ici sur notre site.

De son côté, L’Equipe fait un focus sur les deux attaquants en forme du moment : Kylian Mbappé et Karim Benzema. Les deux internationaux français brillent avec le PSG et le Real Madrid depuis le début de saison. Si Kylian compte moins de but que son homologue français (28 buts contre 37), « le Parisien est un des meilleurs du continent dans l’exercice des passes décisives (17), tandis que son compère de l’attaque bleue est aussi du genre altruiste (13 passes). » Mais pour améliorer ses statistiques, l’attaquant du PSG aura seulement la Ligue 1. Concernant son jeu de tête, le Français de 23 ans peut encore s’améliorer par rapport à Karim Benzema, qui excelle dans ce domaine, comme le rapporte l’ancien Lyonnais, Sidney Govou. « Karim a beaucoup progressé dans ce domaine. Mbappé n’a pas ça. Ou pas encore. Il a un peu peur, je pense. Il y a une vraie différence entre les deux dans ce registre. Mais je suis persuadé, quand on voit ses appuis, sa puissance, que si Mbappé vainc cette peur, il a le côté athlétique pour aller très haut. Il lui faut casser cette barrière psychologique pour passer ce palier. »

Le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, a réagi au changement du fair-play financier. « Le premier règlement financier a rempli ses objectifs principaux. Il a permis aux finances du football européen de s’éloigner du bord du précipice et a révolutionné la manière dont fonctionnent les clubs. Toutefois, au-delà des répercussions financières inévitables de la pandémie (un impact négatif de 7 Md€ en deux ans), l’industrie du football a changé et notre secteur a besoin d’une réforme en profondeur et d’un nouveau règlement financier (…) Il offre plus de latitude aux clubs. Mais des évaluations seront réalisées régulièrement et les infractions entraîneront des sanctions financières et sportives. »

Actuellement avec l’Equipe de France féminine pour disputer des matches de qualifications pour la Coupe du monde 2023 (face au Pays de Galles ce vendredi et la Slovénie mardi prochain), la joueuse des Féminines du PSG, Marie Antoinette Katoto, sera au centre des attentions. Comme lors des derniers mois, l’attaquante devra être décisif dans un match à enjeu. Mais surtout, elle remettra le maillot bleu pour la première fois depuis sa « célébration conjointe avec Kadidiatou Diani et dédiée à Aminata Diallo. » Un geste à l’encontre de Kheira Hamraoui (non sélectionnée pour ce rassemblement) et qui avait provoqué une petite polémique. Mais cet épisode est clos depuis.

De plus, l’attaquante du PSG est au centre des projecteurs depuis sa déclaration sur son avenir. La Titi a mis une pression à ses dirigeants en disant publiquement être en « désaccord total » avec le club au sujet de sa prolongation (son contrat prend fin en juin). Malgré la proposition de contrat la plus grosse de la secteur féminine, Marie-Antoinette Katoto attend des « vrais actes » de ses dirigeants. « En clair, elle estime que l’état major ne s’est pas assez impliqué dans ce dossier. L’avenir encore en suspens d’Hamraoui, avec qui elle ne veut plus jouer mais qui est sous contrat jusqu’en 2023, crispe les débats. »

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