Revue de Presse PSG : l’élimination des Parisiennes en UWCL, Parc des Princes, Pochettino, notes…

En ce dimanche 1er mai 2022, jour de la fête du travail, pas de presse écrite. Mais les médias sont restés actifs sur leur site internet. La défaite des Parisiennes face à l’OL en demi-finale de l’UEFA Women’s Champions League, le soutien du Parc des Princes, les notes des Parisiennes et les contradictions de Mauricio Pochettino.

L’Equipe revient sur la défaite des Féminines du PSG face à l’OL en demi-finale retour de l’UEFA Women’s Champions League (1-2). Après un revers lors de la confrontation aller (2-3), les Parisiennes pouvaient compter sur l’appui de leur public pour renverser ce score défavorable. Malgré une possession de balle en faveur des Rouge & Bleu, les Lyonnaises ont ouvert le score sur une tête d’Ada Hegerberg (1-0, 14e). Très brouillon en attaque, le club de la capitale a fini par égaliser en seconde période grâce à l’inévitable Marie-Antoinette Katoto (1-1). « Le PSG aurait pu même prendre l’avantage si Karchaoui, bien aidée par la passivité de Renard, avait remporté son duel face à Endler (76e). Les Parisiennes venaient de laisser passer leur chance de prolonger la rencontre. » En effet, Wendie Renard a mis fin aux espoirs des Parisiennes en fin de match sur un nouveau but de la tête. 1-2 Score final. Dans un Parc des Princes à l’affluence record (43.254 spectateurs), les Rouge & Bleu s’inclinent pour la deuxième fois d’affilée aux portes de la finale.

  • Les notes des joueuses du PSG (L’Equipe) : Votikova 4 (Voll 5) – Lawrence 3, Dudek 5, Ilestedt 4, Karchaoui 3 – Fazer 3, Geyoro 5, Däbritz 5 – Diani 6, Katoto 6, Baltimore 4

De son côté, Le Parisien évoque aussi cette demi-finale retour perdue par les Féminines du PSG face à l’OL (1-2). Les joueuses de Didier Ollé-Nicolle pourront regretter la défaite du match aller (2-3), plombée par les erreurs de la gardienne, Barbora Votikova. « Car ce samedi soir encore, elles ont prouvé que le vent avait tourné ces derniers mois. Le PSG, champion de France en titre, regarde l’OL droit dans les yeux, collectivement et individuellement. Le club de la capitale méritait sans doute mieux dans cette demi-finale retour. Mais dans ce sport plus qu’un autre, les occasions manquées coûtent cher. » Les Parisiennes ont notamment pu compter sur le soutien du public et du Collectif Ultras Paris (CUP), qui a continué à chanter à la gloire des joueuses après le coup de sifflet final. Si le championnat semble acquis pour les Lyonnaises (5 points d’avance à trois journées de la fin), le PSG peut encore remporter un trophée cette saison avec la finale de la Coupe de France face à Yzeure le 15 mai prochain.

Le quotidien francilien revient sur la ferveur du Parc des Princes ce samedi. Avec des fumigènes et une banderole déployée (« Emmenez ces couleurs à Turin. Fiers de nos couleurs et de fiers de nos joueuse »), les membres du Collectif Ultras Paris avaient un mot d’ordre pour ce match : « tous unis, derrière les féminines, qui ont connu une nouvelle semaine mouvementée avec la mise à l’écart pour six jours de Kheira Hamraoui. » Alors que le CUP exprime son mécontentement à l’encontre de la direction parisienne depuis deux mois, « ce match faisait office de trêve. » Malgré un scénario de match défavorable avec l’ouverture du score des Lyonnaises, « Le soutien des ultras ne connaitra aucun trou d’air tout au long de la soirée (…) C’était l’ambiance des grands soirs européens, celle qui avait tant manqué ces dernières semaines dans le capitale. »

Enfin, Le Parisien met également en avant les déclarations contradictoires de Mauricio Pochettino. Entre sa communication, la gestion de son effectif, le temps de jeu des jeunes, le coach parisien dit tout et son contraire depuis plusieurs mois. Après avoir affirmé ce jeudi qu’il restait au PSG à 100% la saison prochaine avec Kylian Mbappé, le technicien argentin a modifié son discours quelques heures plus tard en parlant d’un « manque de respect » et d’une phrase « sortie de son contexte », assurant qu’il ne parlait pas du prochain exercice. « Une explication difficile à comprendre pour l’extérieur. Ce qui est globalement le cas depuis son arrivée au PSG. » À cela s’ajoute l’utilisation très tardive d’une défense à trois. Au moment de la signature de Sergio Ramos, l’idée était de former une défense à trois avec Presnel Kimpembe et Marquinhos. « Mais il a fallu attendre… le 20 avril 2022 pour enfin voir ce système commencer un match de championnat. » Pourtant en public, l’entraîneur parisien a ouvert à plusieurs reprises la possibilité d’utiliser ce schéma de jeu. « Mais en privé, Pochettino refusait d’envisager la défense à trois sans un Sergio Ramos en forme » et ce, malgré les présences de Thilo Kehrer, d’Abdou Diallo, voire de Danilo Pereira.

Autre contradiction, l’utilisation des jeunes. En effet, Mauricio Pochettino avait promis de donner du temps de jeu aux joueurs du centre de formation une fois le titre acquis. Cependant, face à Strasbourg (3-3), aucun jeune n’est entré en cours de jeu (Xavi Simons, Edouard Michut et Eric Dina-Ebimbe sont restés sur le banc). Après la rencontre, le coach parisien avait parlé de respect envers l’adversaire : « C’est très important de respecter l’adversaire. Quand on affronte une équipe comme aujourd’hui, qui joue pour l’Europe, c’est important d’être pro et essayer de mettre la meilleure équipe » Un discours qui ne va pas rassurer l’entourage des Titis, « en pleine négociation pour prolonger ou non l’aventure dans la capitale. » Autres incompréhensions notables, la trop grande utilisation d’un Georginio Wijnaldum décevant, un Idrissa Gueye moins utilisé depuis son retour de la CAN alors qu’il était un homme de base en début de saison ou encore un plan de jeu qui se résume à l’unique Kylian Mbappé.

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