Tuchel : « C’est nécessaire de rester calme et d’avoir confiance en nos joueurs »

Avant une énième trêve internationale qui débutera la semaine prochaine, le PSG accueillera – au Parc des Princes – le Stade Rennais ce samedi à 21h (Canal Plus et Téléfoot), dans le cadre de la 10ème journée de Ligue 1. Et à la veille de ce match, l’entraîneur parisien, Thomas Tuchel, s’est présenté en conférence de presse d’avant-match. Il a notamment évoqué les nombreux absents du groupe, le Stade Rennais et sa situation personnelle. Extraits choisis.

Le point sur les absents du groupe

Tuchel : « Verratti, Icardi, Draxler, Mbappé, Neymar, Kimpembe, Navas et peut-être Sarabia sont absents. Kimpembe a pris un coup sur le 5ème métatarse. Navas a des difficultés musculaires et Sarabia a un mauvais sentiment au niveau musculaire. »

Le temps d’analyser les matches ?

Tuchel : « Oui, on l’a fait hier avant l’entraînement. On a montré des images et statistiques pour analyser et donner des avis dans des situations clés, comme toujours. Mais aussi pour finir ce match et avancer vers le prochain. Il ne faut pas que ça influence trop notre état d’esprit. »

Neymar et Mbappé appelés avec leurs sélections, un regret ?

Tuchel : « Ça, c’est le droit de l’équipe nationale d’appeler les joueurs, on ne peux rien faire. Un regret ? Oui, je préfère qu’ils ne jouent pas s’ils sont blessés. C’est une phase super importante, c’est un bon moment pour récupérer des joueurs. En même temps, on fait confiance aux équipes nationales qui font des bons traitements et une bonne préparation individuelle pour les gars. Nous avons confiance aux personnes qui sont responsables des équipes nationales. S’ils sont appelés, on ne peut rien faire. »

Quel type de match face à Rennes ?

Tuchel : « On a l’impression que depuis qu’on a commencé en France, cette équipe a toujours progressé. Ils sont unis, ils ont mérité de jouer la C1. C’est une grande chose pour le club. Ils ont malheureusement gagné la Coupe de France contre nous en 2019. C’est une équipe forte, solide et courageuse. Ils jouent quasiment toujours en 4-1-4-1. C’est un grand challenge pour nous et aussi une grande occasion de gagner afin d’accroître la distance entre les deux équipes. Mais, on a besoin d’un effort collectif et d’une bonne performance. »

L’ambiance au club depuis la défaite, les joueurs toujours motivés ?

Tuchel : « Ils sont motivés bien sûr. Ce n’est pas nécessaire de douter. Face à Leipzig , on a tout donné, on a joué un match très physique et on a gagné beaucoup de ballons dans le camp adversaire (…) Nous sommes toujours déçus de perdre mais en même temps on avait l’impression que c’était possible (de gagner, ndlr). On a aucune raison de douter. Après le match, l’ambiance était un peu calme mais pas trop car ce n’était pas nécessaire. Nous sommes premiers de Ligue 1 et on a l’occasion d’accroître la distance avec Rennes. »

Se sent-il seul avec cette atmosphère négative autour du club ?

Tuchel : « Oui peut-être mais ce n’est pas une chose grave car nous sommes ensemble. Je travaille au quotidien avec le staff. on travaille toujours ensemble dans une atmosphère positive. Je ne me sens pas seul à Ooredoo, pas du tout. C’et une relation avec tout le monde, aussi bien les cuisiniers que ceux de PSG TV. Pour moi, on a une bonne relation. Je n’ai pas l’impression que je suis seul. Dans un moment où on manque des résultats, ce sont toujours des moments difficiles. Un club comme le PSG n’est pas habitué de perdre et c’et bien comme ça. C’est nécessaire de rester calme, focus et d’avoir confiance en nos joueurs. C’est un groupe qui doit grandir et pousser. On a une finale contre Leipzig au Parc (24 novembre). »

Le moment le plus difficile depuis son arrivée au PSG ?

Tuchel : « En conférence de presse, j’ai déjà entendu cette question avant les finales de coupes nationales, avant l’Atalanta Bergame et la demi-finale face à Leipzig. C’est toujours les mêmes questions. L’année dernière j’avais lu des phrases : « Tuchel tout seul ». Je ne sais pas si c’est le moment le plus difficile, c’est comme ça dans la vie d’entraîneur. Le match contre Manchester en 2019 était le moment le plus horrible comme entraîneur. On doit regarde aussi le contexte. On a perdu un match à Leipzig. Si on regarde le contexte, c’est le même adversaire qu’en demi-finale de C1 (en août dernier), c’était un math difficile avec des cartons rouges. C’est une réalité qu’en Ligue des champions, on peut perdre un match. Si on remet dans le contexte, on peut observer que ce n’est pas pas le pire moment (…) Nous sommes responsables et c’est la raison pour laquelle on aime ce job. »

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