Pour la DNLH, les interdictions de déplacement comme pour OM/PSG doivent rester exceptionnelles

Par la voix de Didier Quillot, la LFP se faisait écho que les interdictions de déplacement n’étaient pas « la » solution pour amoindrir les problèmes de supporters en France. C’est le même son de cloche pour Antoine Mordacq, le nouveau patron de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme.

« Il n’y a pas une solution unique. Depuis l’instauration de l’état d’urgence, il y a eu des interdictions et des restrictions de déplacements pour, dans un certain nombre de cas, une question de disponibilité des forces de l’ordre, indique-t-il dans les colonnes de France Football. Depuis le début de saison, il n’y a eu que deux interdictions : Nice-Naples et OM-PSG. Cela doit rester exceptionnel car, de toute façon, il faut s’assurer que l’interdiction est respectée, donc monopoliser des forces de l’ordre, certes moins nombreuses. En revanche, il y a davantage d’encadrement de déplacements, des arrêtés fixant le nombre maximum de supporters visiteurs et indiquant les règles à suivre pour se rendre au stade. Pour des matches particuliers comme Saint-Étienne / Lyon, cela me semble utile. Il faut regarder la réalité des choses. On ne peut autoriser 2 000 supporters lyonnais à se déplacer. À Saint-Étienne, ils étaient 850, un nombre acceptable pour assurer la sécurité de la rencontre, et 500 policiers, ce qui paraîtra déjà exorbitant à ceux qui ne suivent pas le football. Il faut trouver le meilleur équilibre. » 

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