Revue de Presse PSG : Benfica, Donnarumma, Mbappé-Neymar, QSI…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 11 octobre 2022. Le match face au SL Benfica en Ligue des champions, Gianluigi Donnarumma redevient impérial, le faible nombre de kilomètres parcourus par les Parisiens en C1, QSI rachète une part du SC Braga, une connexion à retrouver entre Mbappé et Neymar et les différentes options pour compenser l’absence de Lionel Messi.
Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une au match de ce soir en titrant « Le match pivot », faisait référence aux derniers propos de Kylian Mbappé sur son rôle de pivot au PSG. Cette rencontre peut surtout permettre aux Rouge & Bleu de faire un grand pas vers la qualification en essayant de retrouver le jeu flamboyant du début de saison. Après des premières semaines où il était question de records et d’invincibilité, Christophe Galtier sent le vent tourner ces derniers temps. Entre une défense à trois qui affiche ses limites, une infirmerie qui commence à se remplir et les dernières remarques de Kylian Mbappé, « l’entraîneur parisien sait le prochain rendez-vous européen essentiel au maintien de la sérénité dans les rangs », constate le quotidien sportif. Surtout, son équipe devra mettre fin à sa série de deux matches sans victoire. Pour cela, le PSG tentera d’afficher le moins de déséquilibre possible dans son système en 3-4-3 mais surtout d’être efficace face aux buts adverses, chose rare ces derniers temps. En effet, les Parisiens ont besoin d’entamer un nouveau cycle de bons résultats, mais lors de ses grandes affiches cette saison (Lille, Lyon, Juventus), les Rouge & Bleu « ont montré des ressources certaines pour s’imposer. Cela établit que lorsque leur niveau de concentration et d’envie est au maximum, il ne leur arrive pas grand-chose de grave. » Ainsi, une victoire face au club portugais ce mardi soir validerait quasiment (voire définitivement selon le résultat de la Juventus) une qualification pour les 8es de finale de Ligue des champions.
Le quotidien sportif fait aussi un focus sur Gianluigi Donnarumma. Performant depuis quelques matches, le portier italien rapporte des points importants au PSG. De bon augure après une période de flottement. Cela a commencé dès la trêve internationale avec des parades déterminantes face à la Hongrie (1-0) pour permettre à l’Italie de se qualifier pour le Final Four de Ligue des Nations. Une performance qui avait été saluée par la presse transalpine. Surtout, le gardien de 23 ans a confirmé juste derrière avec le PSG lors des matches nuls contre le Benfica Lisbonne (1-1) et le Stade de Reims (0-0) en multipliant les parades décisives afin de conserver l’invincibilité de sa formation cette saison. « Son presque double mètre (1,96 m) est redevenu un argument de poids pour les Champions de France, même si son jeu au pied reste toujours discutable », constate L’E. Après une première saison compliquée marquée par l’alternance avec Keylor Navas, Gigio Donnarumma est définitivement devenu le gardien numéro 1 cette saison, une décision partagée par Christophe Galtier et Luis Campos. De son côté, le portier costaricien a tenté, dans un premier temps, de lutter pour sa place avant d’envisager un départ lors du mercato estival. « Il se mettait d’accord avec Naples, acceptait de faire un effort financier, avant que l’opération ne capote pour quelque 500.000€ qu’Antero Henrique refusait de régler. » De son côté, le champion d’Europe 2021 faisait un début de saison sans éclat avant de prendre une autre dimension depuis quelques semaines. Il a confirmé sa place de numéro 1 qu’il conservera toute la saison, sauf blessure.
L’Equipe met en avant une statistique. En moyenne sur les trois premiers matches de Ligue des champions, le PSG est le club qui court le moins de kilomètres. Une tendance qui était déjà observée les saisons précédentes. Cette saison, la moyenne tourne autour de 104.6 km, soit la plus faible parmi les 32 équipes de cette édition 2022-2023. Même s’il y a du mieux au fil des matches, cela reste en-dessous des grosse formations comme Manchester City (115.2 km). Déjà la saison passée, le club de la capitale était la formation qui courait la moins parmi les 16 équipes qualifiées pour les 8es de finale de la compétition (210 km) alors que certains clubs atteignaient la barre des 230km. Un phénomène qui existait déjà sous les mandats de Thomas Tuchel et Mauricio Pochettino. « Si cette statistique ne dit pas tout, elle livre certaines vérités sur l’engagement, l’aspect mental et les sacrifices que les Parisiens sont prêts à consentir sur un terrain. »
Quelques facteurs peuvent expliquer ces chiffres. Premièrement, la direction parisienne ne fait pas du paramètre physique le critère numéro 1 de son recrutement, au contraire de certains autres clubs qui privilégient des joueurs en fonction de leurs qualités sur les courses à haute intensité et de leur volume de jeu. De plus, le club parisien a la majeure partie du temps la possession du ballon, « qui peut justifier un besoin moins impérieux de courir », même si Manchester City est le contre-exemple parfait dans ce domaine. De plus le système à trois défenseurs peut également avoir un rôle à jouer avec un joueur en moins dans l’entrejeu pour faire les efforts.
Enfin, le quotidien sportif revient sur l’arrivée de Qatar Sports Investments (QSI) dans le capital social du SC Braga à hauteur de 21,67%. Après Eupen, le propriétaire du PSG continue d’étendre sa toile dans le monde du football. Un choix qui s’explique par la montée du football portugais en Europe dans l’une des meilleures formations du pays derrière le FC Porto, le SL Benfica et le Sporting Portugal. Et si ce partenariat n’a pas vocation à faire de la formation portugaise un club satellite du PSG, « des synergies pourraient se créer entre les deux entités, et notamment sportives. » Ainsi, certains Titis du centre de formation pourraient s’aguerrir au Portugal où il existe un championnat de U23. De plus, « le PSG se retrouverait aussi en pôle pour recruter les meilleurs espoirs locaux », précise L’E.
De son côté, Le Parisien se concentre plutôt sur la connexion à rétablir entre Kylian Mbappé et Neymar Jr. En effet, avec l’absence de Lionel Messi, les deux Parisiens devront retrouver une relation pour s’imposer face au SL Benfica (21h sur Canal Plus Foot et RMC Sport 1) ce mardi. Avec le forfait de la Pulga, la relation sur le terrain entre le Français et le Brésilien apparaît moins naturelle. « L’Argentin est en effet directement impliqué sur 7 situations de but avec Neymar (3 passes adressées et 4 reçues du Brésilien) et sur 5 avec Mbappé (5 passes décisives). Entre le Français et le Brésilien, pourtant auteur de 22 buts à eux deux, seuls trois passes décisives de Neymar les réunissent sur leur tableau de marche commun. » En l’absence de Lionel Messi, le rendement des deux autres offensifs n’est pas au même niveau. Surtout que leur relation a évolué depuis leur arrivée en 2017 à l’image du « penalty-gate » en début de saison ou encore le « like » de Neymar sur les réseaux sociaux qui aurait été mal perçu.
Mais les sourires aperçus à l’entraînement montrent que les deux hommes ont fait la part des choses. Une bonne nouvelle pour le PSG qui devra compter sur ses deux joueurs pour faire un pas supplémentaire vers la qualification, même si les deux offensifs n’affichent pas leur meilleure forme depuis quelques matches. « Pour la première fois depuis un an, Kylian Mbappé n’a inscrit que deux buts sur ses six derniers matches en club. Neymar, lui, reste sur quatre sorties consécutives sans trouver le chemin des filets. Une première, pour lui aussi, depuis l’automne dernier. » Mais en conférence de presse, Christophe Galtier a rappelé qu’il existait toujours une complicité sur le terrain entre ses deux attaquants. Pour preuve, trois des quatre dernières passes décisives de Neymar en Ligue des champions ont été adressées à l’international français.
Enfin, le quotidien francilien se demande qui sera le troisième attaquant suite au forfait de Lionel Messi. Et dans l’effectif trois joueurs peuvent prétendre évoluer aux côtés de Neymar Jr et Kylian Mbappé. À ce jour, Pablo Sarabia possède une longueur d’avance et semble être l’alternative la plus évidente. Derrière la MNM, il est le joueur offensif le plus utilisé par Christophe Galtier. De plus, ses efforts défensifs seront précieux, même s’il devra montrer davantage de qualité que lors de son match face au Stade de Reims (0-0). De son côté, Hugo Ekitike a de faible chance de débuter cette rencontre. Entre sa faible utilisation cette saison et son inexpérience en Ligue des champions, l’international U20 français ne risque pas de faire pencher la balance en sa faveur. Mais, il possède un profil unique dans l’effectif du PSG. « L’avant-centre de 1m90 possède les caractéristiques d’un véritable pivot, capable de jouer en fixation et servant de point d’appui à Mbappé, qui apprécie pouvoir évoluer avec un attaquant de ce sytle. » Enfin, Carlos Soler est la dernière solution alternative. Si sa première titularisation n’a pas été une réussite, l’Espagnol manque surtout de rythme. Mais sa polyvalence est un atour majeur aussi bien en attaque qu’au milieu dans un rôle de numéro 10 où il pourrait distribuer des bons ballons aux deux autres attaquants.