Revue de presse PSG : Parc des Princes, nouveau stade…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 10 juin 2025. Poissy et Massy, les deux finalistes pour le possible futur stade du PSG, le PSG va encore rester quelques années au Parc des Princes…

L'equipe 11 06 2025

Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur le choix du PSG pour son éventuel futur stade de choisir deux villes, Poissy, où il possède déjà son centre d’entraînement ultramoderne et Massy. « Cette communication officielle met fin à un feuilleton de plus de deux ans et éteint les derniers espoirs d’autres candidats comme Saint-Quentin-en-Yvelines, Ris-Orangis ou Aulnay-sous-Bois. » Il y a encore quelques semaines, le champion de France laissait filtrer qu’il ne choisirait qu’une commune pour entrer « en négociations exclusives » avec elle. Il s’est ravisé avec l’arrivée dans le dossier du site des usines Stellantis de Poissy, révélé dans ces colonnes le 6 novembre dernier, et crédibilisé, ces derniers temps, par le lobbying des politiques locaux dont Karl Olive, ancien maire de cette commune des Yvelines et député de la circonscription – à l’origine déjà de l’installation du Campus PSG dans la ville -, et la volonté des dirigeants du groupe automobile de concentrer leurs usines sur une surface plus petite. Le deuxième lieu se situe à Massy, dans la zone commerciale des Tuileries qui appartient au groupe Altarea. Nicolas Ramillon, le directeur immobilier du PSG, a déjà rencontré les dirigeants du promoteur, avance le quotidien sportif. « Ces deux sites ont été choisis parce qu’ils répondent mieux aux critères fixés par le club en termes d’accessibilité, de distance par rapport au centre d’entraînement parisien, de natures foncières (ce ne sont pas des sols agricoles à artificialiser) et de capacité de transformation afin d’accueillir l’ensemble du projet voulu par la direction, à savoir un stade de 60 000 à 90 000 places et d’autres activités de loisirs et commerciales notamment. »Le PSG va désormais mener des études approfondies sur ces deux emplacements avec ses conseils, le cabinet d’architectes Populous et Legends, société internationale spécialisée dans l’exploitation d’enceintes sportives, souligne L’Equipe. Le PSG dit vouloir prendre son temps et suivre un processus rigoureux, sérieux et équitable qui amènera à la désignation de l’heureux élu. Il précise qu’à date aucun des deux candidats n’est privilégié. Le choix définitif est attendu à l’automne 2026, soit dans près d’un an et demi. Le résultat des élections municipales à Paris sera connu et aura peut-être rebattu les cartes avec un nouveau maire favorable à la vente du Parc des Princes, ce à quoi s’oppose Anne Hidalgo. Cette position de l’édile est à l’origine de la sévère brouille actuelle avec le PSG et de sa volonté de trouver un autre site où implanter son futur stade. Sauf rebondissement, ce sera donc à Poissy ou à Massy, mais pas avant plusieurs années, conclut L’Equipe.

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Le quotidien sportif explique également que si le PSG a comme projet de construire un nouveau stade, il va encore rester quelques années au Parc des Princes. Le fait de vouloir quitter son stade mythique est la suite logique d’un différend de plus de deux ans entre le champion d’Europe, désireux d’être propriétaire de son enceinte, et Anne Hidalgo, qui refuse de céder l’enceinte de la porte de Saint-Cloud. Depuis, les deux camps se renvoient la responsabilité de ce blocage. La Mairie n’a pas apprécié que le PSG propose 38 millions d’euros seulement pour acquérir le Parc ; du côté du club, on dit que la maire socialiste a fait volte-face sous la pression de ses alliés écologistes et communistes au conseil de Paris. « Au PSG, on dit que c’est la preuve qu’aujourd’hui, il lui faut une enceinte plus grande d’au moins . À la mairie, on y voit l’attachement indéfectible des supporters au Parc et on note que malgré sa capacité limitée (48 000 spectateurs), le PSG est parvenu à y remporter la Ligue des champions. » Les études approfondies lancées pour les sites de Poissy et Massy doivent aboutir à l’automne 2026 selon le club. Soit six mois après les élections municipales. Un changement de majorité – Anne Hidalgo ne se représente pas – pourrait-il modifier la donne et la position du PSG ? Il semble difficile d’écarter cette possibilité. D’autant que le club possède déjà dans ses cartons un projet d’agrandissement à presque 60 000 places, lance L’Equipe. En attendant, conscient que son projet de nouveau stade en banlieue prendra probablement entre cinq et dix ans, le PSG rappelle qu’il possède un bail emphytéotique du Parc jusqu’en 2044. Son départ n’est donc pas pour tout de suite, conclut le quotidien sportif.

A voir aussi : Le PSG retient Massy et Poissy pour son futur stade !

canalsupporters.com
Le parisien 11 06 2025

De son côté, Le Parisien évoque aussi les deux villes choisies par le PSG pour l’emplacement de son possible futur stade. Cette volonté clairement affichée de quitter Paris est liée au refus de la maire de Paris Anne Hidalgo de céder le Parc des Princes. Or, pour continuer à grandir et rester dans la course avec les plus grands clubs de la planète, le PSG veut absolument être propriétaire de ses installations, avance le quotidien francilien. « Les 98 % de renouvellement des abonnements, la totalité de billets vendus en l’espace de 48 heures pour la diffusion de la finale de Ligue des champions, puis en 12 heures pour les célébrations du titre, sont par exemple autant d’éléments qui convainquent les dirigeants que le Parc est devenu trop petit pour Paris et qu’il est l’heure d’aller implanter son cocon ailleurs. » Ils étaient au moins cinq en lice, cinq à avoir été approchés ou avoir postulé, peut-être un peu plus à s’imaginer avoir la capacité d’accueillir le futur écrin, gigantesque et ultramoderne, dont rêve de se doter le PSG dans les années à venir. Il n’en restera que deux, indique Le Parisien. Comme l’intérêt de plus en plus distancié des dirigeants du club de la capitale à leur endroit pouvait le laisser présager, les candidatures d’Aulnay-sous-Bois, Saint-Quentin Yvelines et Ris-Orangis ont été retoquées au profit des sites Stellantis, proposant 75 ha à Poissy (78), et de la ZAC de la Tuilerie, s’étendant lui sur 20 ha, à Massy (91). Deux emplacements différents mais qui ont toutefois l’avantage de répondre, plus que tous les autres, aux critères fixés par le PSG, souligne Le Parisien. Tous deux entrent également dans le rayon que s’était fixé le club par rapport au centre d’entraînement. Situé à seulement 6 kilomètres du Campus, le site de Stellantis est évidemment une aubaine. Les 38 km séparant le Campus de Massy entrent aussi dans les limites fixées par le club. Dans leur choix, les dirigeants ont également tenu compte de la nature du foncier et de la capacité de transformation de ces sites. « Si les dirigeants parisiens ont, pour l’heure, jeté leur dévolu sur ces deux sites, aucun choix ne sera fait, au mieux, avant l’automne 2026. Après avoir engagé une démarche exploratoire de plusieurs mois en Île-de-France pour trouver l’emplacement idoine, le PSG se doit désormais de mener, en lien avec les partenaires locaux, une série d’études complémentaires visant à compléter la faisabilité de leur projet. » La possibilité de rester au Parc des Princes n’est pas écartée non plus. Reste que le calendrier lié à ce nouveau projet et les études qui seront menées sur chacun des sites jusqu’à l’automne 2026, laissent, tout le monde en a conscience, le temps aux élections municipales de se tenir à Paris. Et à la nouvelle municipalité de renouer le contact avec le PSG, conclut Le Parisien



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