Revue de Presse PSG : Sergio Rico, Messi, Motta, Katoto…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 31 mai 2023. La fin d’histoire sans passion de Lionel Messi à Paris, les médecins restent prudents sur l’état de santé de Sergio Rico, l’Espagnol apprécié dans le vestiaire parisien, Thiago Motta ne fait pas l’unanimité, Marie-Antoinette Katoto forfait pour la Coupe du monde…

Dans son édition du jour, L’Equipe évoque la fin d’aventure de Lionel Messi au PSG. En fin de contrat avec les Rouge & Bleu le 30 juin prochain, l’Argentin va disputer son dernier match face à Clermont ce samedi (21h sur Canal Plus Sport 360), qui marquera donc la fin d’une aventure sans passion. Pourtant, il y a deux ans, La Pulga avait été accueillie comme une rockstar à Paris. « À l’époque, l’Argentin confiait à ses proches sa grande surprise d’avoir reçu un tel accueil, lui l’homme d’un seul club, obligé quelques jours plus tôt de faire ses cartons au Barça alors que tout était bouclé pour une prolongation. » Malgré son aura, il restait en retrait et ne cherchait pas à batailler face à l’influence croissante de Kylian Mbappé. « Il a surpris le vestiaire par sa discrétion, jamais une requête ou un mot plus haut que l’autre, impassible dans son coin. Avec ses entraîneurs, même réserve. Peu friand du style de Mauricio Pochettino, il s’est réjoui à l’arrivée de Christophe Galtier. Et a surpris les staffs par son application à faire ce qu’on lui demandait sans discuter », précise L’E. Après une première saison décevante (11 buts, 14 passes décisives), le septuple Ballon d’Or a montré un visage plus séduisant lors de cet exercice 2022-2023 (21 buts, 20 passes décisives). S’il a réussi à soulever son 7e Ballon d’Or et à remporter la Coupe du monde, à Paris il n’a pas réussi à se montrer performant lors des soirées européennes. « Très motivé début 2023 pour faire une fin de saison canon, il pensait qu’une fois le Mondial digéré, son équipe était capable d’aller au bout en C1. »

Mais avec les sifflets et insultes de certains supporters, Lionel Messi a eu l’impression qu’il entretenait avec le PSG une relation strictement professionnelle. Un manque de passion qui a pesé dans le choix des dirigeants parisiens de ne pas prolonger la star argentine. Mais au niveau marketing, les chiffres restent vertigineux : « les ventes de maillots à son nom le premier mois après son arrivée furent 50 % supérieures à celles du premier mois de Neymar en 2017, déjà exceptionnelles. » Cependant, que retiendra-t-on de son passage à Paris ? Au club, on préfère retenir que « c’est un succès pour toujours : le plus grand joueur de tous les temps a joué chez nous un jour alors que personne ne l’aurait imaginé. » Du côté du joueur, il quitte le club parisien avec une déception amère. « Il a été surpris de la façon dont est géré le club, et l’image qu’il en avait s’est avérée très différente – et pas en bien – de ce qu’il a découvert. » Choqué par la décision du club de le sanctionner après son voyage en Arabie saoudite, il a eu le sentiment qu’on s’était servi de lui pour faire un exemple. « En privé, il ne cachait pas son intense colère. » Mais il a finalement préféré faire une vidéo d’excuses inattendue. « De quoi envisager une sortie sans rature. Mais sans se retourner. »

Et à un mois de la fin de son contrat avec le PSG, Lionel Messi possède à ce jour une seule offre concrète pour son futur, celle de l’Arabie saoudite. Souhaitant profitant de son statut de joueur libre, le pays de Golfe déploie les grands moyens pour attirer le champion du monde 2022. « Pour le convaincre, il a imaginé depuis des mois une stratégie élaborée et a revu plusieurs fois son offre à la hausse, avec aujourd’hui une enveloppe globale de 1,4 milliard d’euros sur deux saisons et une troisième en option », rapporte L’Equipe. Si cette proposition financière ne laisse pas insensible l’entourage du joueur, le principal concerné a toujours pour objectif de rejoindre le FC Barcelone. En difficulté financière, le club catalan travaille sur ce dossier et a déjà réalisé des économies importantes mais est encore loin du compte. « Dans l’idéal, le club espagnol espère toujours faire signer la Pulga pour un ou deux ans mais il examine des plans B. » Ainsi, le Barça envisage un montage avec l’Inter Miami qui consisterait à voir Lionel Messi s’engager pour deux ans avec la franchise américaine pour être aussitôt prêté pour six ou dix-huit mois en Catalogne. « Cela lui permettrait de continuer à jouer au plus haut niveau en Europe jusqu’à la Copa America 2024, de boucler la boucle avec le club de sa vie, avant d’aller découvrir la MLS. »

Le quotidien sportif revient également sur l’accident de cheval de Sergio Rico. Toujours en soins intensifs en raison d’une grave commotion cérébrale, le gardien parisien est maintenu sous assistance respiratoire. De son côté, le corps médical reste réservé sur son évolution clinique. Et pour cause, les médecins recommandent un délai de deux ou trois jours avant de déterminer le moindre pronostic. Mardi après-midi, l’hôpital universitaire Virgen del Rocio a précisé que l’état de santé du joueur n’a pas connu de changements significatifs. « Sergio Rico reste donc sous surveillance des médecins de l’unité de soins intensifs de l’établissement. » Le communiqué précise que « le patient est pris en charge par des spécialistes de ce type de traumatismes et reste sous sédation. Son état général est stable et demeure grave. Nous devons attendre son évolution clinique au cours des prochains jours. » Par respect pour son gardien, le PSG a annoncé l’annulation du dîner de gala de la Fondation, qui était prévu ce mardi soir.

Dans L’Equipe, il est également question du forfait de Marie-Antoinette Katoto pour la Coupe du monde 2023 (20 juillet au 20 août) avec l’équipe de France. Victime d’une grave blessure à un genou le 14 juillet dernier, l’internationale française n’a pris part à aucun match avec le PSG cette saison. Mais elle espérait tout de même être apte pour la compétition internationale cet été. Cependant, après des examens passés à Clairefontaine ce mardi, les staffs médicaux des Bleues et du club parisien ont jugé que l’attaquante de 24 ans n’était pas apte pour disputer la compétition. La star parisienne avait récemment repris la course et avait retouché le ballon depuis la fin du mois d’avril. « Mais le délai pour qu’elle tienne sa place dans un peu plus d’un mois et demi était trop court, après une absence qui s’est étirée plus que de mesure, car sa blessure, infectée, a eu du mal à cicatriser, au point qu’une nouvelle opération a un temps été envisagée. » Elle s’ajoute ainsi à l’absence de Delphine Cascarino (OL), victime d’une rupture partielle du ligament du genou droit lors du match face au PSG. De plus, Kadidiatou Diani, qui se remet d’une fracture à la clavicule, est aussi incertaine pour la Coupe du monde.

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De son côté, Le Parisien évoque aussi le cas de Sergio Rico et de l’attente insoutenable des proches du joueur. Depuis dimanche, ses proches compagnons sont à son chevet avec des visites qui se limitent à trois fois 30 minutes par jour pour deux personnes de l’entourage. Son épouse, Alba Silvat, a également partagé quelques messages sur ses réseaux sociaux. « Ne me laisse pas seule mon amour car je te jure que je ne peux pas, je ne sais pas comment vivre sans toi. Nous t’attendons ma vie, nous t’aimons tellement. » L’agence qui représente le joueur, You First, n’a pas pu donner plus de détails sur la santé du joueur : « Il est sous contrôle, en soins intensifs certes, mais on attend de voir comment va évoluer la situation dans les prochains jours. » Désormais, l’hôpital a fait savoir par un communiqué que chaque information sur l’état de santé de Sergio Rico sera exclusivement diffusée par l’établissement lui-même, les proches ne souhaitant d’autres intermédiaires. « Ils ne veulent faire aucune déclaration sur cette situation très compliquée qu’ils vivent. Une volonté que nous a confirmée l’agent du joueur, appelant ‘au respect de la confidentialité et de la vie privée de la famille’. »

Le quotidien francilien fait aussi un focus sur la personnalité appréciée de Sergio Rico au sein du vestiaire du PSG. Le gardien espagnol se fait surtout remarquer grâce à son sourire et sa bonne humeur. « C’est simple, Sergio fait partie de ces gars qui font l’unanimité. Le fait d’être toujours d’humeur égale, d’avoir toujours un mot sympa pour les autres fait qu’il est très apprécié par tout le monde », rapporte un proche de l’effectif. Ainsi, de nombreux joueurs ont affiché leur soutien au gardien via les réseaux sociaux, en se manifestant auprès de leurs proches ou même lors de discours comme aux Trophées UNFP. « Au cœur, depuis son arrivée à Paris le 1er septembre 2019 le jour de ses 26 ans, de toute la colonie hispanophone du PSG, le gardien en est devenu le lien. Juan Bernat, Ander Herrera, Pablo Sarabia, avec qui il partage une passion pour le padel, sont en lien permanent. » Il a également une relation étroite avec Keylor Navas. Le gardien costaricien prend régulièrement des nouvelles de l’Espagnol.

Enfin, Le Parisien fait le point sur le possible successeur de Christophe Galtier sur le banc du PSG. Et le président, Nasser al-Khelaïfi, milite pour Thiago Motta, actuellement en poste à Bologne. Cependant, ce choix ne fait pas l’unanimité. La patron des Rouge & Bleu reste très attaché à l’ancien Parisien. Et alors qu’il lui reste un an de contrat avec le club italien, « son entourage jure qu’il n’existe aucun contact à ce jour entre l’ex-milieu de terrain et le PSG. » Mais pour Nasser al-Khelaïfi, seul un ancien de la maison serait capable de remettre de l’ordre dans cet effectif avec des stars qui ont un trop-plein de liberté. « Mais ce choix ne suscite pas l’unanimité, notamment du côté de Luis Campos, en charge de la politique sportive de l’équipe première. Il n’est pas le seul à se montrer réticent », précise LP. Certains estiment que le coach de 40 ans n’a pas encore la carrure pour supporter la pression d’un club comme le PSG. « Il réunit beaucoup moins de suffrages que Luis Enrique, l’une des trois pistes principales pour s’asseoir sur le banc la saison prochaine. » Mais, Thiago Motta n’est pas pour autant éliminé de la course. Par le passé, le PSG avait déjà essuyé plusieurs refus de ses principaux choix avant de se rabattre sur un outsider à l’image de Laurent Blanc en 2013. « C’est ce scénario dont peut rêver désormais l’entraîneur de Bologne, par ailleurs pisté par d’autres clubs en Europe. »

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