Revue de presse PSG : Bayern Munich, Marquinhos, Mayulu…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 4 novembre 2025. Le choc entre le PSG et le Bayern Munich, Marquinhos ambassadeur du nouveau PSG, Mayulu, un titi qui s’affirme…

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Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur le choc entre le PSG et le Bayern Munich dans le cadre de la quatrième journée de la phase de ligue de la Ligue des champions. Et tout le monde se demande qui est le meilleur entre le PSG et le Bayern. La publication explique que ce mardi matin, personne ne le sait. On sait seulement que le PSG est la meilleure équipe européenne de la saison dernière et que le Bayern traverse cet automne « de ses airs supérieurs et que la soirée à venir promet des étincelles, pour peu que Paris continue de séparer sa grande vie internationale de ses petites lassitudes intérieures. » Le quotidien sportif explique qu’au fond, on ne sait pas vraiment de quoi est capable Paris, encore, et on ignore dans quelle mesure un rendez-vous si haut perché, dans ses priorités, comme dans ses envies, peut le ramener sur ses anciennes traces. Pour ce choc contre les Bavarois, Luis Enrique, hormis Désiré Doué, « n’est pas loin d’avoir retrouvé tout le monde, et cela déclenchera, mécaniquement, des périodes de domination et d’expression collective supérieure à ce que l’on constate, ces dernières semaines. Cela arrivera quand Fabian Ruiz, Joao Neves et Ousmane Dembélé, tous de retour de blessure, auront enchaîné suffisamment de matches », assure L’Equipe. Et puisque que ce n’est pas encore le cas, il est possible que l’immense mardi soir qui s’annonce surgisse un peu tôt. Mais il est possible aussi, que l’Europe continue de révéler le meilleur du PSG, et qu’il rappelle à l’ensemble du continent le nom du patron, conclut le quotidien sportif.

Le parisien 4 11 2025

De son côté, Le Parisien évoque aussi ce choc entre le PSG et le Bayern Munich. Cet affrontement s’offre au monde comme une finale du jeu entre deux étourdissements, deux manières assez semblables de concevoir le football, de posséder le ballon, d’avancer par mobilité douce, toujours vers l’avant, pour marquer et gagner, option orgie. Le quart de finale du Mondial des clubs, courageusement remporté à neuf contre 11 par le champion d’Europe (2-0), aura donné son sens à cette compétition de trop. Pour le même contenu, et avec le même résultat si possible, Paris se dit encore prêt à sortir sa cape, son masque et toute sa panoplie de superhéros même si tout le monde l’a reconnu, lance le quotidien francilien. « Ce PSG-Munich, une belle ville pour l’histoire du club, tombe à pic, au milieu du calendrier de la première phase de la Ligue des champions. Considérant les trois premiers résultats et les quatre matchs après, ces deux équipes simiesques ne disputent rien d’autre qu’un concours de beauté intermédiaire qui ne désignera pas la Miss finale, la reine mondiale de l’amour du foot, une distinction pour la fin du printemps 2026. » Il n’y a rien en jeu, si ce n’est des maux de tête et au cœur pour le vaincu, s’il existe. Se trame seulement la volonté d’afficher le slogan officieux de meilleure formation d’Europe à l’heure actuelle, une volonté partagée. Ce qui n’empêchera ni Paris ni le Bayern, en cas de triomphe, de chuter la fois d’après face à Tottenham pour l’un, contre Arsenal pour l’autre. Il n’y a rien à soulever, aucune ligne à écrire dans le palmarès, juste 90 minutes à vivre sur le terrain mais perché dans les rêves à bord du plus beau voyage en ballon possible à ce stade. Dernier appel pour embarquement immédiat, conclut Le Parisien.

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L’Equipe fait également un focus sur Marquinhos. Le capitaine du PSG est plus mature, plus sûr de ce qu’il représente au PSG après 497 rencontres disputées, record du club. Ses douze ans (huit années depuis son premier brassard, le 14 octobre 2017) dans la capitale française ont façonné son capitanat. Ce n’est pas un hasard si le vestiaire parisien a décidé, pour la troisième année depuis que le vote démocratique a été instauré par Luis Enrique, d’élire le défenseur comme son représentant et son leader, souligne le quotidien sportif. « Lors des premières semaines de l’entraîneur, ses coéquipiers ont même refusé de voter à bulletin secret, estimant que la place revenait à Marquinhos et qu’il n’y avait pas besoin de le prouver. Luis Enrique a insisté auprès de son groupe, provoquant l’incompréhension de certains, pour que tout le monde puisse s’exprimer anonymement. « Marqui » en est ressorti une nouvelle fois vainqueur. » Marquinhos y a ajouté son style : celui d’un élément rayonnant, souriant chaque jour à l’entraînement, empathique et attentif aux besoins de ses coéquipiers. « En interne, le défenseur a toujours été un rassembleur, même dans les moments les plus difficiles. Les critiques le visaient alors, au sein même du club, sur son manque de caractère pour taper du poing sur la table. Le changement serait donc uniquement visible de l’extérieur. Le Marquinhos public ne serait alors que l’expression de l’homme qu’il est en privé depuis son arrivée à Paris« , conclut L’Equipe.

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Le Parisien fait lui un focus sur Senny Mayulu. Le natif du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) a pris une autre dimension dans l’équipe de Luis Enrique, qui apprécie sa polyvalence et son intelligence de jeu, assure le quotidien francilien. Qu’il soit faux 9 à Barcelone, milieu de terrain à Leverkusen ou arrière droit contre StrasbourgSenny Mayulu offre les mêmes garanties à son entraîneur, qui profite d’un élève studieux, piqué au foot dès le plus jeune âge sur les terrains d’Île-de-France, où il ne passait déjà pas inaperçu, explique Le Parisien. Le quotidien francilien explique que Fabian Ruiz, son compère du milieu de terrain, l’a comparé à un vétéran. Depuis son intégration au PSG, en 2020, il est monté en puissance dans l’ombre de Warren Zaïre-Emery, né comme lui en 2006. Ancien camarade de chambre d’Ethan Mbappé au centre de formation, Senny Mayulu « peut devenir un joueur important ici, pour ses qualités techniques, physiques, pour sa polyvalence », comme l’expliquait Luis Enrique il y a quelques semaines, souligne Le Parisien. « Il a un caractère très fort, est toujours prêt, s’entraîne toujours bien », insistait l’Asturien qui l’adore. Il le prouve sur le début de saison en l’ayant fait démarrer les trois premiers matchs de Ligue des champions. Et peut-être, encore, ce mardi soir (21 heures), contre le Bayern Munich. 

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