
Revue de presse PSG : Salzbourg, Hernandez, Dembélé…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 10 décembre 2024. Tout le monde joue sa crédibilité contre Salzbourg, Lucas Hernandez, un retour salvateur, Luis Enrique va devoir trouver la clé pour déstabiliser Salzbourg sans Dembélé…


Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur le match entre Salzbourg en Ligue des champions. Après trois défaites en cinq rencontres de Champions League cette saison, le PSG est dans l’obligation de s’imposer contre les Autrichiens ce mardi soir. Le quotidien sportif indique que le club de la capitale aborde une nouvelle fois un rendez-vous européen capital sans un de ses cadres majeurs, Ousmane Dembélé, suspendu après son expulsion contre le Bayern Munich. « Le souci, c’est qu’il ne peut s’offrir le luxe de se priver d’une telle cartouche aujourd’hui, à moins qu’on retourne la perspective pour se dire, qu’en réalité, personne ne saurait manquer dans ce PSG puisque personne n’est capable de faire la décision dans les affiches qui comptent vraiment. » Le quotidien sportif indique que la force et la limite du PSG, c’est de gagner en équipe. « Les résultats en berne ont fait apparaître les premières tensions entre Luis Enrique et une partie de son vestiaire d’un côté, entre le coach et Luis Campos, de l’autre. » Si les dirigeants lui maintiennent leur confiance, une partie du vestiaire commence à être envahie par le doute et n’est plus disposée à tout avaler sans rien dire. Ce mardi, la chance du PSG est qu’il affronte un adversaire encore plus mal en point, avance L’Equipe. Cinquième de son championnat, Salzbourg reste sur six défaites à domicile en Ligue des champions en encaissant quatorze buts pour deux marqués. « Pour Paris, l’occasion est belle de reconstituer un peu sa confiance et de repousser l’heure du grand verdict », conclut le quotidien sportif.

L’Equipe évoque aussi l’absence d’Ousmane Dembélé ce soir en raison de son expulsion contre le Bayern Munich. Le quotidien sportif estime que son absence prive Luis Enrique de son argument le plus déséquilibrant et imprévisible. En l’absence du numéro 10 du PSG, la logique serait de voir le coach espagnol reprendre l’option répétée vendredi lors du match nul contre Auxerre, avance le quotidien sportif. Lee Kang-in prendrait la place de l’ancien barcelonais dans le couloir droit de l’attaque, aux côtés de Gonçalo Ramos et Bradley Barcola. « De retour de blessure, après trois mois d’absence, le Portugais peut-il enchaîner trois titularisations d’affilée ? Apparu décontracté et alerte à l’entraînement hier, cela dépendra de ses sensations aujourd’hui », avance le quotidien sportif. Pour l’attaquant de pointe, l’ancien du Benfica apparaît comme la plus évidente. Que ce soit Marco Asensio, Randal Kolo Muani ou Lee Kang-in en pointe, le PSG n’a pas mieux en stock. Malgré ça, le coach du PSG est capable de tout, lance le quotidien sportif. « Une chose est sûre, il a préparé Salzbourg à Auxerre, avec une de ses innovations pour apporter un autre type de danger, sans Dembélé. Pour la première fois, il a accordé à Nuno Mendes la même liberté de mouvement et de projection d’Hakimi. » Warren Zaïre-Emery était positionné relayeur gauche et était chargé d’assurer la couverture derrière l’international portugais. Cette tactique a permis d’amener de la profondeur et de réelles occasions dans la surface adverse, indique L’Equipe. Cette tactique visait aussi à épauler Bradley Barcola, désormais souvent contraint de jouer dès un contre deux sur son aile. Hier soir, l’entraînement de veille de match n’a livré aucune information sur son onze ou sa structure.
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Dans son édition du jour, Le Parisien évoque le match crucial entre le PSG et Salzbourg pour le compte de la sixième journée de la phase de ligue de la Ligue des champions. Le quotidien francilien explique qu’une victoire est impérative, tant sur le plan comptable que pour le crédit du club à tous les étages. « Paris ne peut s’autoriser un nouveau couac sur la pelouse du 5e du championnat d’Autriche, étrillé à quatre reprises lors des cinq premières journées de compétition. Au-delà de son avenir européen, c’est donc aussi sa crédibilité que Paris, 25e du classement avant le coup d’envoi, met en jeu à la Red Bull Arena. » Les premiers, bien sûr, à devoir sauver la face sont les acteurs qui, sur la pelouse du Parc ou ailleurs, n’ont pour le moment jamais été au rendez-vous, lance le quotidien francilien. « Dans les buts, d’abord, où Donnarumma, puis Safonov se sont loupés, au cœur de cette défense qui, à l’exception de la première journée devant Gérone, a plié à chaque match, dans cet entrejeu bien trop souvent entre deux, bien évidemment devant où personne ne sait se mettre en avant. » En attaque, Bradley Barcola sera davantage attendu que les autres, avance Le Parisien. Être le moins expérimenté, en tout cas celui dont le bagage apparaît le plus léger chez les professionnels, ne l’exonérera de rien, surtout pas de ces responsabilités qui lui sont tombées dessus au fil d’un début de saison percutant. En dépit de ses deux petites années, à peine, au plus haut niveau, BB est en effet devenu la plus fine gâchette parisienne, analyse le quotidien francilien. Ce dernier indique que Luis Enrique se trouve aussi sous pression au moment d’affronter l’adversaire le plus friable sur le papier. « Le principe de possession à outrance édicté par l’Espagnol montre ses limites. Lui qui, la saison dernière, n’a eu de cesse d’assurer que son équipe serait meilleure, même sans Kylian Mbappé, peine à trouver le remède à l’impuissance offensive dont le PSG fait preuve devant en Ligue des champions. » Enfin, Luis Campos, le conseiller sportif, et Nasser al-Khelaïfi, le président, n’échapperont pas à la remise en cause en cas de débâcle. « Le président a validé toutes les recrues quand il n’en a pas initié certaines (Randal Kolo Muani), tandis que le dirigeant portugais semble s’effacer devant l’omniprésence du coach espagnol. Lequel pioche dans les cibles qu’il lui soumet, une maigre consolation », conclut Le Parisien.

Le quotidien francilien fait également un point sur le retour de Lucas Hernandez dans le groupe du PSG pour le déplacement à Salzbourg. « Lors de ces derniers entraînements au Campus PSG, sa bonne condition physique et son sérieux ont été unanimement reconnus. » Même s’il a repris l’entraînement collectif seulement jeudi, Luis Enrique n’a pas hésité à le convoquer pour la rencontre de ce soir. « Difficile de l’imaginer fouler la pelouse de la Red Bull Arena, mais sa simple présence dans l’effectif demeure une étape importante appréciée par le principal intéressé et les différentes composantes du club. » Durant sa convalescence, s’il s’offre quelques soupapes de décompression pour aller soutenir les Bleus pendant l’Euro et profiter de quelques jours de vacances à Ibiza, Lucas Hernandez ne perd pas de vue les terrains et passe les différentes étapes du protocole médical avec succès et sérieux, avance Le Parisien. Son voyage en septembre à la clinique Aspetar au Qatar valide d’ailleurs les progrès constatés et montre un Lucas Hernandez en avance sur les temps de passage. À Poissy, il achève ensuite son programme de reprise en individuel à raison de deux séances par jour. Les signaux sont bons, les sensations, aussi, et seule une méchante gastro-entérite a retardé son retour à la compétition. « Guidé par l’envie de retrouver sa place de titulaire en défense, Lucas Hernandez revient avec l’appétit du jeune premier et l’expérience des gaillards », conclut Le Parisien.