Duluc : « Donc face à un PSG perclus de blessés il y a à peine eu un match… »

Dépité. Comme Pierre Ménès, le journaliste de L’Equipe Vincent Duluc est atterré, consterné, accablé de voir que le PSG gagne tous ses matches de Ligue 1 avec ce qui ressemble en général à une équipe bis ou ter. Le 3-0 hier au Parc des Princes contre le Stade Rennais étant un nouveau signe d’un niveau général à la baisse en France. A en dégoûter plus d’un, pense-t-il.

« Le football français ne semble pas se rendre compte du danger majeur de décrochage de son public. Il y a quelque mérite, par les temps qui courent, à s’accrocher à la Ligue 1. Regarder le sommet PSG/Rennes après le sommet de la Bundesliga Dortmund-Bayern (2-3), hier soir, avait le goût de la défaite. Rennes n’a pas été désespérant, au contraire, les Bretons ont même été joueurs, mais face à un PSG perclus de blessés, sans Neymar ni Mbappé, et on arrête ici la liste, ils en ont pris trois, et il y a à peine eu un match« , se lamente Vincent Duluc dans le journal sportif. « Le résumé de la semaine, douloureux, est que la Ligue 1 n’a pas existé en Ligue des champions, qu’on peut y gagner un match avec un seul tir, et qu’un PSG sur une roue, voire sur la jante, disperse sans effort l’un de ses dauphins potentiels. Alors c’est dit, entre la Ligue 1 et nous, c’est fini. Voilà. Bon, enfin, jusqu’à 13h, parce que le soleil de la semaine, le LOSC, joue. Mais après, rideau. Enfin, jusqu’au derby de 21h, quand même : dans la vie, il y a des boussoles. »

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