Un Rabesandratana inquiet après le match nul du PSG à Madrid

Ce mardi, le Paris Saint-Germain a arraché, en deux minutes, le point du match nul sur les terres du Real Madrid (2-2, 5e journée de la Ligue des Champions). Au-delà de ce bon résultat sur le papier, c’est l’attitude des hommes de Thomas Tuchel qui a dérangé. Une attitude sur laquelle est revenu ce jour Éric Rabesandratana sur les ondes de France Bleu Paris.

« Les Parisiens font un parcours quasi parfait en Ligue des Champions. Au-delà du résultat face au Real Madrid, derrière ce résultat, il y a beaucoup d’inquiétudes. De par la performance technique, tactique, mais aussi mentale. On connait le Paris Saint-Germain, on sait que dans les matches difficiles, ils deviennent fébriles. Mais là, c’était tout de même assez flagrant. Les Parisiens étaient menés 2-0, mais parce qu’il y avait un Navas extraordinaire. Sans lui, ça aurait pu faire 3, 4, 5 buts. C’est inquiétant par rapport à ce qu’on attendait des Parisiens après avoir battu le Real, à domicile, 3-0. Ce match nul qui reste un très bon résultat, est inespéré. Maintenant, dans le contenu, c’est très loin de ce qu’on attend d’eux. En face, ce n’était pas non plus un Real extraordinaire. C’était un Real sérieux qui s’est appuyé sur des joueurs de qualité, comme Karim Benzema. Mais les Parisiens, dans l’état d’esprit, c’était une catastrophe ce match. Le problème, c’est qu’il n’y avait pas vraiment de pression pour eux. Il fallait juste assurer le coup, et on reste sur notre faim… »

Éric Rabesandratana s’est, par la suite, penché plus précisément sur le cas de Thomas Tuchel

« Cette responsabilité peut être celle des joueurs, comme celles de Thomas Tuchel. Les joueurs ne sont pas parvenus à préparer ce match comme il le fallait. Je me pose des questions sur Thomas Tuchel, est-ce que c’est vraiment l’homme de la situation. Là, il fait des changements, et ils sont très bons par la force des choses puisque Pablo Sarabia marque. Mais, dans l’approche, dans le jeu proposé, je me pose des questions sur Thomas Tuchel. Bon, il n’y a pas que le coach, il y a les joueurs aussi. Il va falloir les remettre en question eux aussi. Ça devient compliqué dès qu’on les bouscule un petit peu« , a exposé Éric Rabesandratana sur les ondes de France Bleu Paris.

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