Service minimum pour Paris

Paris est qualifié et c’est bien là le principal. Dans un match qui ne restera pas dans les annales et sur un terrain en partie gelé, le PSG a fait le métier, mêlant le bon et le moins bon.

C’est pied au plancher que Paris entame le match dans un stade quasi plein. Nous jouons la 13e minute quand Nenê centre dans la surface agenaise. Hoarau remet instantanément le ballon de la poitrine pour Bodmer qui frappe sans contrôler. Malgré une belle envolée du gardien adverse, le ballon atterrit dans le petit filet. 1-0 pour le PSG. La rencontre est lancée.

La coupe de France est source de match piège, Paris doit donc enfoncer rapidement le clou. L’arbitre oublie un pénalty pourtant évident sur Nenê à la 24e avant que le barre transversale ne sauve Edel sur un joli contre du SU Agen à la 33e. Les débats s’équilibrent, le club de CFA2 pousse devant un public chaleureux. Et une fois n’est pas coutume, c’est sur corner que l’adversaire du soir trouve la faille à la 41e minute de jeu. Camara oublie de marquer son vis à vis et Edel repousse le ballon dans ses propres filets. 1-1 à la mi-temps, tout est à refaire malgré une nette domination parisienne.

Dans le vestiaire, le ton a dû monter. C’est un PSG d’attaque qui reprend l’avantage en deuxième mi-temps après deux minutes de jeu. Nenê centre, Hoarau laisse filer le ballon qui arrive dans les pieds de Luyindula. Seul face au but, l’international français fusille le gardien agenois et ne lui laisse aucune chance. Paris mène 2-1.

Ne souhaitant pas répéter la même erreur qu’en première période, les Franciliens accélèrent pour se mettre à l’abri. Coups franc de Nenê à la 50e qui centre dans la surface. Hoarau devance le portier agenois et d’une tête en arrière glisse le ballon dans le petit filet. 3-1, on se dit que le match est plié.

C’est sans compter sur une valeureuse équipe d’Agen qui ne lâche pas le morceau. Poussé par tout un stade en communion avec leur équipe, le petit poucet revient dans la partie avec une tête à bout pourtant repoussée par Edel mais le ballon revient dans les pieds de Vandersnick qui n’a plus qu’à le pousser dans le but vide. 2-3 à la 70e, la partie est une nouvelle fois relancée.

Les vingts dernières minutes sont longues et plusieurs fois le danger se rapproche des cages parisiennes. Mamadou Sakho se transforme alors en super-Sakho. le jeune international tricolore multiplie les interventions rageuses et sauve la baraque. Le chronomètre défile. 3 minutes de temps additionnel. 91, 92,93… L’arbitre siffle enfin la fin du match. Le PSG est qualifié pour les 8e de finale mais s’est fait peur.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page