
Revue de Presse PSG : France, Kolo Muani, Mbappé…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 15 octobre 2024. L’équipe de France s’impose face à la Belgique (1-2) grâce à un doublé de Randal Kolo Muani, l’attaquant parisien en grande forme avec les Bleus, la tension monte entre Kylian Mbappé et le PSG…

Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à la victoire de l’équipe de France face à la Belgique (1-2) en Ligue des Nations grâce à un doublé de Randal Kolo Muani. À la peine chez les Rouge & Bleu, le numéro 12 des Bleus a brillé dans une attaque 100% PSG aux côtés de Bradley Barcola et Ousmane Dembélé. En grande difficulté, notamment en première période, les vice-champions du Monde 2022 ont poursuivi leur série d’invincibilité face aux Diables Rouges en compétitions officielles, qui date depuis 41 ans. « Même si (presque) tout le monde s’en fiche, l’équipe de France a seulement besoin de prendre un point face à Israël, en novembre, pour se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des nations, en mars. » Privé de plusieurs cadres lors de ce rassemblement (Kylian Mbappé, N’Golo Kanté, Adrien Rabiot, Dayot Upamecano), ce groupe jeune a affiché ses limites ce lundi soir à Bruxelles. Face aux vagues belges, Mike Maignan a réalisé quelques parades déterminantes et a même vu Youri Tielemans rater un penalty (23e).
Chose que Randal Kolo Muani a parfaitement transformé quelques minutes plus tard (0-1, 33e). Après intervention de la VAR, Loïs Openda a égalisé juste avant la pause pour sa sélection (1-1, 45e+3). Au retour des vestiaires, l’équipe de France s’est remise à l’endroit, notamment dans l’entrejeu, et a montré un meilleur visage, récompensé par un doublé de Randal Kolo Muani, de la tête (1-2, 62e). « Kolo Muani a été la grande affaire de ce match-là, et il le sera encore, les jours prochains, puisque le débat va s’exporter inévitablement vers le PSG, sa croix et sa prison, ces derniers temps. Il a beau, en équipe de France, établir qu’il vaut mieux un véritable avant-centre qui marque qu’un faux neuf qui participerait bien au jeu, et il a beau rappeler ce qu’il peut donner quand il est entouré d’un peu de considération, il est peu probable que son destin parisien change », estime L’E.

Le quotidien sportif fait un focus sur Randal Kolo Muani. Arrivé chez les Bleus avec une confiance moindre, l’attaquant du PSG retrouvera son club le coeur léger. Son doublé face à la Belgique ce lundi soir a permis à l’équipe de France de faire un pas supplémentaire vers une qualification en quarts de finale de Ligue des Nations. S’il peinait à aimanter les ballons hier soir, le numéro 12 des Bleus parvenait à gêner ses adversaires et a été récompensé d’un doublé. Il a ainsi inscrit 4 buts lors de ses 4 derniers matches en EdF. « On peut donc comprendre pourquoi Didier Deschamps est si attaché à lui, en tout cas plus que Luis Enrique (…) Cela fait longtemps que le sélectionneur ne considère plus son attaquant comme un joker, mais il peut continuer de le voir comme un talisman. » Il a connu deux titularisations lors de ce rassemblement d’octobre, soit autant que depuis le début de saison en Ligue 1.

Enfin, L’Equipe revient également sur l’affaire opposant le PSG à Kylian Mbappé. Après l’appel du club parisien, à qui il était demandé de régler les 55M€ d’arriérés de salaires et primes à son ancien joueur par la commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP), les deux parties sont convoqués ce mardi après-midi, à 15 heures, devant la commission paritaire d’appel de l’instance qui gère le football pro. Cependant, ce lundi, une autre affaire a fait monter la tension entre le PSG et Kylian Mbappé. En effet, selon le média suédois, Aftonbladet, la police enquête sur un viol présumé dans l’hôtel où l’attaquant des Bleus et ses amis ont séjourné la semaine passée à Stockholm. « Le journal ne vise pas nommément Mbappé, contrairement à son concurrent Expressen qui indiquait dans la soirée qu’il était l’objet d’une enquête. À la question de savoir s’ils avaient connaissance d’une plainte à l’encontre de Mbappé, son entourage a répondu ‘non’ à l’AFP. » Quelques heures auparavant, Kylian Mbappé avait réagi sur son compte X, en y mêlant, sans le nommer, le PSG : « FAKE NEWS !!!! Ça en devient tellement prévisible, veille d’audience comme par hasard. » Ainsi, l’ex-Parisien fait semblant d’accuser son ancienne formation. Une insinuation qui a fortement agacé les Rouge & Bleu. « Nous préférons ignorer ce tweet et conservons notre classe et dignité », dit-on dans l’entourage du club.
Si le clan Mbappé a transmis un nouveau communiqué à l’AFP, sans faire référence cette fois-ci au PSG, cet épisode extra-sportif ne manquera pas d’animer les débats ce mardi après-midi devant la commission paritaire de la Ligue. « Le PSG se considère harcelé par Mbappé, qui plus est à la veille du rendez-vous, et le rappellera à ses membres », rapporte L’E. Cette commission paritaire peut confirmer la décision de la commission juridique, lui renvoyer le dossier ou rejuger intégralement ce litige. Elle peut rendre son verdict le jour même ou se donner quelques jours de réflexion, notamment vu la nature du dossier, ses enjeux, le contexte actuel et les protagonistes concernés. Mais, ce feuilleton devrait se poursuivre dans les semaines à venir. « Plusieurs recours seront encore à la disposition des deux parties : la commission supérieure d’appel de la Fédération, le tribunal administratif avec une conciliation possible devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et bien sûr le conseil des prud’hommes. »

De son côté, Le Parisien revient aussi sur la victoire de l’équipe de France face à la Belgique (1-2). Avec ce succès, les Bleus sont solidement deuxièmes de leur groupe et ont fait un pas supplémentaire vers le Final 8 de la Ligue des Nations. Dans cette compétition, les hommes de Didier Deschamps sont passés par toutes les émotions. « Misérables contre l’Italie, réveillés contre la Belgique, à moitié éteints contre Israël et combatifs à nouveau face aux voisins Belges, incapables de traduire leur supériorité, même à 11 contre 10. » Dominés par les Diables Rouges en première période, les Français ont souffert dans l’entrejeu et en défense. « En tout cas, malgré leur résistance en caoutchouc, leur charnière dans les limbes, un milieu poreux et peu d’imagination et de créativité devant, hormis par Bradley Barcola, » les Bleus ont su prendre l’avantage par Randal Kolo Muani avant d’être repris au score juste avant la pause. L’attaquant parisien a ensuite permis à son équipe de reprendre les devants en seconde période (1-2). Les Bleus « ont donc un mental d’airain, quelque chose comme une foi en eux, malgré les critiques, leur jeu bancal mais aussi imprévisible pour l’adversaire et la solidité de leurs hôtes, a priori plus forts ce lundi qu’eux sur la pelouse du roi Baudoin. C’est une qualité qui traverse le mandat de Didier Deschamps : ses sélections, quelle que soit la composition, ne lâchent jamais, ne renoncent à rien et y croient toujours, le foot passant à l’arrière-plan de ce dogme de l’état d’esprit », constate LP.

Le quotidien francilien se concentre également sur la performance de Randal Kolo Muani. Et c’est une nouvelle fois l’attaquant du PSG qui a sauvé sa sélection. Même s’il n’a pas livré une grande prestation sur le terrain, l’ancien Nantais a été d’une efficacité chirurgicale ce lundi soir à Bruxelles. « À défaut de cheminer avec le style chaloupé de certains de ses partenaires, le natif de Bondy a non seulement le mérite de ne jamais lâcher le morceau, de se battre, peser sans relâche sur la défense adverse mais aussi et surtout de faire trembler les filets comme nul autre tricolore en 2024. » Avec 7 réalisations lors de ses 8 dernières titularisations, Randal Kolo Muani est le meilleur buteur des Bleus depuis Grèce-France en novembre 2023. Ses poursuivants sont Kylian Mbappé, Bradley Barcola et Youssouf Fofana, tous à deux buts sur la même période. Quatre jours après avoir délivré une passe décisive face à Israël (1-4), l’attaquant de 25 ans a une nouvelle fois fait le boulot. D’abord, en inscrivant son premier penalty chez les Bleus puis d’une tête sur un centre de Lucas Digne. « Un type d’action pas très ‘Luis Enrique compatible’ qui explique, peut-être, pourquoi l’ancien de Francfort, discret à chacune de ses utilisations à Paris, n’entre guère dans les plans de son coach. Mais une efficacité qui valide, à n’en pas douter, la confiance que lui accorde Didier Deschamps », conclut LP.