Revue de Presse PSG : Brest, Doué, Marquinhos, coups de pied arrêtés…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 14 septembre 2024. Le match face au Stade Brestois, une chance à saisir pour Désiré Doué dans l’entrejeu, la faiblesse parisienne sur coups de pied arrêtés, Marquinhos maintenu dans ses fonctions de capitaine…
Dans son édition du jour, L’Equipe fait un focus sur l’une des faiblesses du PSG depuis quelques saisons, les coups de pied arrêtés (coups francs, corners). Lors des trois premières rencontres de la saison (Le Havre, Montpellier HSC, LOSC), les Parisiens ont été mis en difficulté dans ce domaine. Un point noir identifié par leurs adversaires en Ligue 1 et Ligue des champions. Pourtant, cette carence est assumée par Luis Enrique. Le mois dernier, le coach parisien avait expliqué : « C’est évident que notre équipe n’est pas très grande physiquement. On n’a pas construit notre effectif en fonction de ce critère, mais du talent individuel technique, défensif et offensif. Mais on n’a pas de problème particulier. C’est une constante dans mes équipes. Je crois qu’une de nos caractéristiques est de trouver des solutions quand l’adversaire vient nous chercher des poux. Chacun joue avec ses armes. » Le technicien espagnol privilégie donc le contrôle du jeu avec des profils plus techniques à chaque ligne. Sous les mandats d’Unaï Emery (2016-2018) et Thomas Tuchel (2018-2020), un membre du staff était préposé aux coups de pied arrêtés et les préparait spécifiquement lors des entraînements et à la vidéo. Ce qui n’est pas le cas avec Luis Enrique. Cependant, avant le déplacement à Lille il y a deux semaines, le staff parisien avait travaillé cette phase de jeu. Le début d’un changement ?
Mais cette carence ne s’explique pas seulement par un manque de taille dans l’effectif du PSG. Plusieurs autres facteurs entrent en compte. À ce jour, un seul titulaire culmine à plus d’1m85, Willian Pacho (1m87). On peut également ajouter Randal Kolo Muani (1m87) et Fabian Ruiz (1m89). Malgré ses 1m83, Marquinhos lui performe dans le domaine aérien. Dans les autres grandes formations européennes, plusieurs titulaires culminent à plus d’1m85 à l’image de Manchester City avec au moins cinq titulaires ou encore le Real Madrid avec quatre joueurs dans le onze de départ. « C’est un gouffre qui sépare ces groupes de celui bâti par Luis Campos. Au moment de défendre sur coups de pied arrêtés, il se ressent. » Mais cet été, le PSG a amorcé un changement tactique dans sa manière de défendre sur coups de pied arrêtés, notamment sur corner. « Jusqu’alors, les Parisiens défendaient en marquage individuel et plaçaient trois joueurs supplémentaires en zone près du but : deux au niveau du premier poteau et un, en général Marquinhos, devant le gardien en balayage libre de la zone dangereuse », explique L’E.
Mais avec les nombreux buts encaissés dans le dos de Marquinhos notamment en Ligue des champions, le staff parisien a décidé d’ajouter un deuxième joueur derrière le capitaine parisien (Willian Pacho). Désormais, cela ressemble à un marquage mixte avec quatre joueurs déchargés d’adversaire direct. Cette nouvelle organisation laisse plus d’espace libre à l’adversaire pour s’élancer vers le but et demande donc encore des ajustements dans les positionnements de zone. Mais sur coups de pied arrêtés, le PSG présente un autre défaut : le manque d’agressivité et souvent du dilettantisme à l’image d’un Achraf Hakimi trop souvent spectateur dans cette phase de jeu. « C’est même toute l’équipe qui semble gagnée par un relâchement sur les phases arrêtées, comme si l’exigence affichée dans tous les secteurs de jeu par Luis Enrique au bord du terrain trouvait ici ses moments de respiration. Cela se ressent sur le plan technique où le travail d’accrochage de l’adversaire se fait rare, la ‘propreté’ de la séquence devient un confort pour les attaquants. »
Le quotidien sportif fait également un focus sur Désiré Doué avant le match face au Stade Brestois ce samedi soir (21h sur DAZN). Et avec les absences de Vitinha et Warren Zaïre-Emery, l’ancien Rennais pourrait jouer un rôle dans l’entrejeu parisien avec une première titularisation. Entré en jeu face au Montpellier Hérault (6-0) et le LOSC (1-3) dans un rôle plus offensif, le numéro 14 parisien pourrait cette fois-ci avoir un poste plus reculé. Avant la C1, cette rencontre pourra aussi permettre à Luis Enrique de tester la polyvalence de ses joueurs. En présentant le projet parisien avant la signature de Désiré Doué, le technicien espagnol lui avait expliqué qu’il pourrait jouer à plusieurs postes (ailier, numéro 10, milieu relayeur voire attaquant). Mais à terme, c’est dans le coeur du jeu que la nouvelle recrue parisienne pourrait s’installer durablement, comme l’explique l’un de ses anciens éducateurs à Rennes, Mathieu Le Scornet : « Je pense que c’est son avenir. Aujourd’hui, il est plus dangereux à gauche, car il a des difficultés quand il est plus bas, surtout défensivement. Mais ça va vite venir. Quand il va devoir défendre bas, par séquence, en Ligue des champions, ça va devenir un bel axe de progression. Et il pourra finir dans l’axe. » Il faudra donc du temps pour voir éclore l’international Espoirs français dans l’entrejeu. Et un premier test pourrait avoir lieu dès ce soir face à Brest.
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De son côté, Le Parisien se concentre sur Marquinhos. Le Brésilien a été conforté dans son rôle de capitaine, après un vote effectué par ses partenaires. À 30 ans, le défenseur parisien est le plus ancien de l’effectif, dans une équipe où la moyenne d’âge dépasse tout juste 23 ans. Malgré le changement de projet opéré par le club, le doyen de l’effectif est toujours là et dispute actuellement sa douzième saison chez les Rouge & Bleu. Il portera donc le brassard de capitaine pour la cinquième saison consécutive. Si la désignation du capitaine avait causé quelques remous la saison passée avec deux votes organisés (un à mains levées et l’autre anonyme), cette fois-ci il n’y a pas eu de suspense. Marquinhos a été conforté dans son statut lors d’un vote organisé ces dernières 48 heures, au retour de la trêve internationale. « Les joueurs ont fait le choix de la continuité, de la cohérence en adoubant un homme qui force le respect à l’intérieur du vestiaire. Son vécu et son expérience dans un club qu’il connaît par cœur demeurent inégalables et précieux au sein d’un groupe qui se réinvente, se reconstruit et cherche des repères. » Avec ses 446 matches sous le maillot parisien, Marquinhos peut faire le lien avec les nouveaux en facilitant leur intégration et en distillant des bons conseils sur la vie à Paris. Dans le rôle des vice-capitaines, Gianluigi Donnarumma, Achraf Hakimi et Presnel Kimpembe ont été nommés.
Même s’ils ne disposent pas de cette étiquette, Ousmane Dembélé et Vitinha « font également partie de ce cercle fermé de joueurs sur lesquels Luis Enrique aime s’appuyer pour échanger, confronter ses idées, prendre le pouls de son groupe ou faire passer des messages », explique LP. Au coeur de l’été, le club saoudien d’Al-Ittihad était venu aux renseignements pour Marquinhos, mais le capitaine parisien a rapidement repoussé les avances et n’a jamais eu l’intention de quitter un club auquel il reste particulièrement attaché. Pourtant, « cette volonté n’était pas forcément partagée par certains membres de son entourage qui n’auraient pas été contre un déménagement après plus d’une décennie passée dans la capitale, histoire de briser la monotonie, de voir un autre pays, faire la découverte d’un nouveau club. » Mais, Marquinhos et le PSG ont écarté cette éventualité. « En privé, le Brésilien a régulièrement confié vivre ces derniers mois certains de ses plus beaux moments sous ce maillot, avec le parcours jusqu’en demi-finale de Ligue des champions et son record de matchs joués qui l’ont rendu fier », conclut LP.
Enfin, le quotidien francilien se penche sur le match face au Stade Brestois ce samedi soir, adversaire également engagé en Ligue des champions cette saison. Le PSG est donc prévenu, le SB29 se déplacera au Parc des Princes avec l’intention de préparer au mieux sa campagne européenne. Leader du championnat avec 3 victoires en autant de rencontres disputées, le club parisien voudra de son côté offrir un beau spectacle à ses supporters comme face au Montpellier Hérault (6-0). Et il pourra compter sur Bradley Barcola, sur un nuage depuis le début de saison. « À chacune de ses foulées, le public parisien frissonne, convaincu qu’il peut embraser l’enceinte d’un dribble, une frappe ou une accélération sur son côté gauche. » Le numéro 29 parisien a reçu les louanges de son coach, Luis Enrique, en conférence de presse ce vendredi : « C’est une personne très équilibrée, plein de bon sens, humble, avec de belles valeurs familiales. » Sa cote de popularité a grimpé depuis le départ de Kylian Mbappé. « Il se dégage autour de lui cette impatience qui fait la marque des grands. Cette attente que seules les stars de l’équipe connaissent et qui vous transcende autant qu’elle peut vous inhiber sur un terrain. L’ancien Lyonnais paraît touché par la grâce, sur une pente plus qu’ascendante qui l’a soudain fait changer de dimension depuis l’Euro », conclut Le Parisien.
🔴🗣️ Retour sur les propos FORTS de Luis Enrique sur Barcola :
— Canal Supporters (@CanalSupporters) September 13, 2024
« Notre chance chance est que Bradley Barcola est une personne équilibrée, plein de bon sens, humble avec des très bonne valeur familiales. Il a pu gérer avec calme l’après Newcastle. Il n’y avait pas de problème… pic.twitter.com/9ISWbK6D0C