Un vestiaire du PSG assainit après le départ des stars

Cette saison, plusieurs joueurs du PSG lorsqu’ils sont interrogés sur le vestiaire parisien évoquent une famille. Ce dernier c’est assaini lors de ces derniers mois. 

Depuis l’arrivée de Luis Enrique sur le banc du PSG, il y a exactement deux ans jour pour jour, le projet parisien a totalement changé. Fini le recrutement de stars, place à des jeunes promesses qui deviendront peut-être des stars dans le futur. Un changement de cap qui se voit également dans le vestiaire des Rouge & Bleu. 

Quatre groupes distincts 

« Longtemps, l’effectif du PSG a été traversé par des ego et des courants qui dessinaient une géographie du vestiaire assez disparate. Les penaltygates I et II étaient la face émergée d’une vie sous-marine complexe, entre amitiés anciennes, alliances de circonstance et rivalités frontales », indique L’Equipe. Une des réussites du club de la capitale a été de bâtir un groupe à la mentalité saine sans rien perdre de sa compétitivité. Dès leur arrivée, les recrues sont sensibilisées à la nécessité de se plier au credo collectif de Luis Enrique. L’entraîneur les avertit d’ailleurs que celui qui ne joue pas le jeu s’exclut de lui-même. Dans ce contexte général, l’équilibre du vestiaire s’est établi autour de quatre pôles principaux, analyse le quotidien sportif. Les cercles d’amitiés passent leur temps à se recouper selon les occasions. Il n’y a pas d’animosité entre eux et plusieurs personnages assurent la connexion.

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Plusieurs joueurs gravitent entre les groupes

Le premier groupe, le plus identifié, comprend les Portugais : Vitinha, Joao Neves, Nuno Mendes et Gonçalo Ramos. Ils traînent le plus souvent ensemble, en interne comme à l’extérieur, par commodité et par habitude, puisqu’ils se côtoient aussi en sélection. Selon les moments, ils peuvent être rejoints par les autres lusophones (Lucas Beraldo proche de Ramos, Marquinhos) ou des hispanophones (Fabian Ruiz, Lee Kang-in). Un deuxième cercle assez établi regroupe les jeunes issus de la formation parisienne : Warren Zaïre-Emery, Senny Mayulu, Ibrahim Mbaye et Noham Kamara. Là aussi, c’est surtout une question d’usage, avec un vécu et des codes communs, du Camp des Loges au Campus de Poissy, indique L’Equipe. « Troisième pool, les hispanophones : Lucas Hernandez, Fabian Ruiz, Arnau Tenas, le discret Willian Pacho. » Gianluigi Donnarumma, qui est désormais le seul Italien et qu’on voit parfois en leur compagnie. Enfin, dans une 4e catégorie, on peut regrouper les autres Français : Presnel Kimpembe, Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Bradley Barcola. Randal Kolo Muani était proche d’eux quand il était à Paris. Achraf Hakimi est parfois avec eux aussi. Mais ils ne sont pas exclusifs. Doué et Barcola peuvent ainsi se rapprocher des jeunes comme Zaïre-Emery. Autour de ces quatre confréries principales gravitent plusieurs électrons libres plus inclassables. Khvicha Kvaratskhelia, le dernier arrivé, s’est d’abord rapproché de Ruiz (qu’il a brièvement croisé à Naples), Donnarumma (avec qui il échangeait en italien) et Matveï Safonov (le Géorgien a joué en Russie) ; mais il papillonne aujourd’hui d’un coin à l’autre du vestiaire. Lee peut traîner avec les hispanophones, mais il est souvent avec ses proches, conclut L’Equipe

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